Cette maman diagnostiquée à tort avec un cancer a subi une chimiothérapie et une ablation du sein
Elle veut se rendre justice. Découvrez l’histoire de cette maman diagnostiquée à tort avec un cancer et a subi une chimiothérapie et une ablation du sein. Aujourd’hui, elle souhaite témoigner de ce traumatisme et ces interventions lourdes qui l’ont rendue très fragile.
Aidée par des avocats, cette mère de famille a été la victime d’une grosse erreur médicale. La raison ? Les médecins lui ont diagnostiqué un cancer et elle a subi toutes les interventions traumatiques suite à ce diagnostic erroné. Relayé par nos confrères de Fox News, ce parcours relate toutes les souffrances vaines qu’a enduré cette femme en pleine santé.
Une mère a subi des interventions traumatisantes à cause d’un mauvais diagnostique
Cette mère de deux enfants a vécu un véritable cauchemar. Et pour cause, elle a vécu le pire quand les médecins lui ont révélé qu’elle n’a jamais eu de cancer. Pourtant, elle avait eu un diagnostic de cancer localisé au sein et a donc dû subir toutes les interventions inhérentes à cette maladie chronique et mortelle. Chimiothérapie, ablation du sein, chirurgie reconstructive, autant d’actes médicaux lourds qu’elle a subi pour rien. Cette jeune femme de 28 ans s’est faite aider d’avocats pour que l’hôpital reconnaisse sa responsabilité face à cette erreur qui lui a causé un réel traumatisme. Désormais, elle souhaite livrer son témoignage pour que cela n’arrive à aucun patient. Des confessions troublantes et un parcours éprouvant qu’elle relate pour sensibiliser à son histoire.
La jeune maman a vécu des années extrêmement difficiles
De cette annonce, la jeune mère de 28 ans garde un souvenir traumatisant qui a eu lieu trois ans plus tard. « Que l’on me révèle que j’avais un cancer était horrible. Subir tous les traitements et toutes les opérations chirurgicales pour que l’on vous dise que c’était inutile, c’était traumatisant » se souvient la femme qui était en pleine santé et qui a subi ces actes médicaux lourds aux séquelles douloureuses. C’est à l’âge de 25 ans que les médecins lui ont annoncé qu’elle avait un cancer du sein triple négatif, une forme plus agressive que les autres. La maman de 2 enfants a donc dû se soumettre à des protocoles lourds. Seulement, après tous ces derniers, tout bascule quand on lui annonce que ce diagnostic était erroné. « Ces dernières années ont été incroyablement difficiles pour moi et ma famille » témoigne la jeune femme. Comme elle, Ann Milne a reçu un diagnostic erroné de cancer du foie. « Cela a ruiné ma vie » a-t-elle témoigné.
« J’ai vraiment besoin de réponses »
En plus de la terrible douleur d’avoir subi tous ces traitements alors qu’elle n’était pas malade, les médecins lui ont également signifié que ces derniers pouvaient altérer sa fertilité. La mère de famille n’a même pas pu allaiter son deuxième enfant à cause de sa chimiothérapie. « C’était déchirant. Je m’inquiétais aussi de développer un cancer en raison des implants qu’on a utilisés lors de ma chirurgie reconstructrice » se souvient la victime de ce diagnostic erroné. Aujourd’hui, elle souhaite obtenir des réponses sur ce qui s’est véritablement passé afin que personne ne vive la même expérience traumatisante. Ceux qui la défendent ont confié aux journalistes que l’hôpital a admis ses torts mais que, pour l’heure, ils ne les ont pas renseignés sur les mesures mises en place pour que cette erreur ne se reproduise plus. Un pas juridique qui dédommage du préjudice physique et psychologique qu’a subi cette jeune femme. Quelquefois, il ne s’agit pas d’un incident. Ce médecin sans coeur diagnostique volontairement les enfants d’un cancer pour gagner de l’argent.
Guérison du cancer du sein. Une longue réappropriation de sa féminité
Interrogée par nos confrères de Psychologies.com, la psychothérapeute Carole Louvel relate ses expériences avec les femmes qui ont survécu au cancer du sein. Comme la jeune femme, celles qui subissent une mastectomie subissent un véritable traumatisme même si une chirurgie lui succède. « Pour la publicité, les médias, la mode, ces mondes d’image, une femme est une femme car elle a des seins, et si possible de beaux seins » analyse la spécialiste. Pour autant, cette intervention chirurgicale peut être vue comme une mutilation de cet aspect considéré comme essentiel de la féminité et de la vie sexuelle. Pour autant, certaines femmes arrivent à atteindre la résilience en assumant cette cicatrice. Questionnée par les journalistes, Laurence, une femme de 42 ans s’est tatouée une guirlande de fleurs sur cette dernière. « C’est une marque de souffrance que je veux transcender et non pas effacer » affirme la survivante de cette maladie mortelle. Toujours dans une note d’espoir, des traitements thérapeutiques des formes légères du sein ont vu le jour.