Cette maman tient son bébé dans ses bras quelques secondes avant que l’impensable n’arrive
La grossesse est un moment unique dans la vie d’une femme mais elle est également le lieu de diverses inquiétudes. En effet, plusieurs complications de grossesse existent et laissent la future mère dans un état de choc psychologique, comme c’est le cas de la fausse couche.
L’impact psychologique de la fausse couche
Également nommé avortement spontané, la fausse couche désigne l’interruption spontanée de la grossesse. Elle s’illustre par des saignements utérins et des douleurs pelviennes intenses qui résultent du décollement de l’œuf fécondé. En effet, l’utérus évacue généralement de lui-même les tissus résiduels mais il est parfois nécessaire de stimuler cette évacuation à l’aide d’un traitement médicamenteux ou d’un curetage.
Bien que l’ensemble des femmes puissent être touchées, certains facteurs de risques rentrent en compte comme le tabagisme, l’alcool, la drogue, la prise de certains médicaments, la consommation excessive de caféine, de lait non pasteurisé ainsi que la fièvre et certains virus.
Ainsi, il est essentiel de modifier ses habitudes de vie dans le cadre d’une grossesse car une fausse couche provoque un traumatisme non-négligeable. En effet, la femme enceinte va ressentir une culpabilité intense pouvant mener à la dépression.
Il convient alors, pour s’en remettre de :
Ne pas minimiser l’événement
Effectivement, bien que les fausses couches arrivent régulièrement, la première étape pour s’en remettre est de peser l’événement à sa juste valeur, c’est-à-dire comme étant une expérience traumatisante. D’ailleurs, la perte d’un enfant à venir est d’autant plus douloureuse qu’elle est généralement banalisée par le corps médical et l’entourage.
Communiquer
Au vu de la culpabilité que ressentent les femmes vis-à-vis de la fausse couche, ces dernières croient à tort, et souvent suite aux remarques maladroites de leurs proches, qu’elles ne peuvent pas communiquer à ce sujet. Pourtant, la parole est libératrice alors il est primordial de communiquer sur les sentiments et la blessure que provoque la fausse couche.
Se préparer à l’après fausse couche
Durant l’épreuve du deuil périnatal, il est essentiel de mettre en place un rituel symbolique afin de faire ses adieux à cet enfant à naître et se préparer à l’après fausse couche. En effet, au bout d’un cycle menstruel, il est biologiquement possible de refaire un bébé. D’ailleurs, cela est vivement conseillé d’après de nouvelles études car, plus la nouvelle grossesse survient tôt après la fausse couche, plus le risque de récidive est diminué, tout comme les risques de complications (accouchements prématurés, césariennes, petit poids de naissance etc.).
Évidemment, le désir de retomber enceinte après une fausse couche dépend de chaque femme, notamment si la fausse couche a été particulièrement éprouvante comme l’a malheureusement vécu cette jeune femme… Découvrez son histoire !
La terrible histoire de cette jeune maman
Alyssa Young et son partenaire Justin ont toujours souhaité être parents alors quand Alyssa a su qu’elle était enceinte, leur joie était immense.
Les examens de routine semblaient tous bons dont l’échographie qui indiquait qu’à 19 semaines de grossesse, la future petite fille, nommée Scarlett, était dans les normes morphologiques.
Bien qu’heureuse de sa fille, la jeune maman sentait qu’il y avait un problème, d’autant plus qu’elle ressentait d’intenses douleurs depuis le début de sa grossesse. Elle les avait mises sur le coup des premiers symptômes de grossesse mais les douleurs pelviennes ne cessaient d’augmenter. Alyssa s’est donc rendue chez divers médecins qui lui ont tous affirmé qu’il ne fallait pas s’inquiéter.
Pourtant, en raison d’une hémorragie, Alyssa, accompagnée de Justin, s’est rendue d’urgence à l’hôpital. Et c’est là qu’elle a découvert que son corps rejetait le fœtus et qu’elle était en train de faire une fausse couche.
Les médecins lui ont expliqué qu’elle souffrait d’un col de l’utérus incompétent, autrement dit son col de l’utérus s’ouvre trop tôt durant la grossesse. Ils ont tenté en vain de lui prescrire un traitement pour éviter les contractions utérines. Malheureusement, les médicaments ne suffisaient pas et au bout du deuxième jour d’hospitalisation, Alyssa était déjà dilaté de cinq centimètres.
Scarlett est finalement arrivée mais elle n’a pas survécu à l’accouchement et c’est avec tristesse et émotion que ses parents l’ont prise dans leurs bras.
Alyssa ne pouvait s’empêcher de répéter qu’elle était désolée d’avoir échoué, d’autant plus qu’elle a tenu sa fille dans ses bras jusqu’à ce que sa fille décède, sans pouvoir la sauver.
Malgré cette expérience douloureuse, Alyssa espère que d’autres mères auront le courage de parler de leurs fausses couches ou de leurs enfants mort-nés et des campagnes de sensibilisation concernant les complications de grossesse possibles dont l’incompétence du col.