Covid-19 : Un scientifique prédit la fin de la pandémie
Depuis le développement de vaccins que l’on espère résoudre en majeure partie la crise sanitaire, de nombreux scientifiques se penchent sur ce qui nous attend dans les mois à venir. Luke O’Neill, professeur au Trinity Biomedical Sciences Institute de Dublin émet ses pronostics et révèle ce à quoi pourrait ressembler la fin de la pandémie de Covid-19.
Dans une vidéo partagée le 17 février par la chaîne YouTube de Newstalk, une station radio irlandaise, le Pr O’Neill s’intéresse à différents scénarios. Ses propos relayés par le quotidien mexicain Milenio portent sur les déplacements et les voyages, la reprise des activités socio-culturelles et les conditions de vaccination nécessaires pour y parvenir.
À quand un retour à la vie normale ?
C’est un scénario qui préoccupe de nombreux citoyens. D’autant plus que l’apparition de nouveaux variants soulève plusieurs questions au sein de la communauté scientifique. Pour autant, si Luke O’Neill admet qu’il peut s’avérer précoce d’émettre des hypothèses à ce sujet, il estime que la vaccination apporte une lueur d’espoir et lève le voile sur ce qui pourrait se produire sur le long terme. En effet, le professeur irlandais met en avant le taux d’efficacité de certains vaccins, notamment en Israël où celui de Pfizer aurait atteint 94% chez les personnes symptomatiques, d’après une étude relayée par nos confrères du Figaro.
À quoi ressemblerait la fin de la pandémie ?
Une fois que la vaccination sera plus globale, le Pr O’Neill considère que les pays seront amenés à limiter l’acceptation des voyageurs en provenance de l’étranger, avec des restrictions au niveau des déplacements à l’international. “C’est le prix à payer, quand on y pense, pour avoir de la liberté”, explique le professeur. Cette même liberté concerne la réouverture des établissements impactés par les restrictions sanitaires et la reprise d’événements organisés à grande échelle. En effet, le chercheur indique que les variants du virus restent préoccupants. “Si l’on arrive à se protéger dans nos propres pays, nous ne voulons pas que des variants arrivent, pendant un moment du moins, jusqu’à ce que d’autres pays soient vaccinés aussi”, poursuit-il. Pour cette raison, il révèle que l’une des propositions à considérer consiste à donner les excédents de vaccins à ceux qui en ont besoin, notamment aux pays en voie de développement. Si toutes ces conditions sont réunies, “dans une période allant de 6 à 9 mois, on pourrait commencer à voir la vie reprendre son cours normal”, estime le Pr O’Neill.
Il fait également référence à une diminution encourageante des cas dans le monde et de la mortalité. Des signes positifs liés en partie aux campagnes de vaccination qui débutent ou progressent, mais aussi aux mesures sanitaires mises en place par les gouvernements ainsi qu’à un potentiel “aspect saisonnier” du virus. Dans ce sens, il appelle à planifier les 6 à 12 prochains mois en tenant compte des conditions nécessaires pour enrayer la pandémie.
Une meilleure alimentation pour renforcer son immunité
Si les recommandations mises en avant par le chercheur irlandais portent globalement sur des mesures appliquées par le gouvernement, il a aussi des conseils à fournir aux citoyens, notamment pour renforcer leur système immunitaire. En effet, si la question divise et que certains scientifiques considèrent qu’on ne peut pas “améliorer son immunité”, le Pr O’Neill souligne quant à lui que cela peut s’avérer judicieux en adoptant une meilleure alimentation et en veillant notamment à pallier ses carences. Fer, vitamine D… il préconise de varier les sources et les aliments qui en contiennent en surveillant les déficiences nutritionnelles. Une recommandation qu’il estime nécessaire pour une meilleure hygiène de vie à l’heure où le virus circule encore.