« De la confiture de fraise sans aucune fraise » Un ex-industriel de l’agro-alimentaire révèle tout
Cet industriel jette un véritable pavé dans la mare en parlant de la malbouffe dans son ouvrage intitulé « Vous êtes fou d’avaler ça ». Et pour cause, il parle de scandales alimentaires tels qu’une confiture de fraises sans aucune fraise. Christophe Busset, l’homme qui lance l’alerte sur ce phénomène se montre alarmiste via une vidéo qu’il publie sur les réseaux. Egalement relayée par France 24, cet entretien en appelle aux dérives du « food business »
Vous n’êtes pas sans douter que souvent, l’industrie se joue de nous. C’est ainsi que nous avons assisté au scandale de la viande chevaline de Findus et bien d’autres. C’est dans cette vision mercantile que certains produits tels que la confiture de fraises ne sont composés d’aucuns de ces fruits. Une situation qui indigne alors que les consommateurs font confiance aux marques.
La face cachée de l’industrie alimentaire
C’est un ouvrage frappant que publie cet ancien industriel puisqu’il l’intitule « Vous êtes fou d’avaler ça ». Et c’est avec ce titre poignant qu’il interpelle ces lecteurs en dévoilant les coulisses de l’industrie chargée de nous nourrir. Il est revenu d’un monde sans scrupules où il avait la fonction de cadre.
Pour révéler ces scandales alimentaires, l’homme prend un exemple choquant, celui d’une confiture de fraise avec aucun de ces fruits à l’intérieur. Le repenti de cette grande machine parle également de fromage sans fromage et de faux miel. Des révélations qui montrent à quel point le consommateur est bernée par ces grands distributeurs.
L’appât du gain
Le scandale des lasagnes Findus a ébranlé les consommateurs européens. Et pour cause, dans ce plat, nous pouvions trouver de la viande de cheval. Malheureusement, ce cas n’est pas isolé dans les coulisses des géants industriels. Et c’est ce que l’auteur explique en parlant du miel qui n’est que de la gelée sucrée ou encore de la moutarde en provenance de Chine.
La raison ? L’appât du gain qui caractérise les industries alimentaires toujours en recherche de profit. Dans cette quête effrénée, ces compagnies importent leurs produits d’Asie et les transforment et les emballent en France. Un procédé qui les aide à qualifier ces derniers de l’appellation « Made in France ».
De faux produits du terroir
Christophe Busset pointe également du doigt certaines marques qui prônent les produits du terroir. Une origine totalement fausse à laquelle il s’indigne dans son livre qui appelle à la levée de consciences des consommateurs. Les plats régionaux sont donc loin de l’être et viennent au contraire du monde entier. Pire encore, les industriels gonflent leurs produits avec de l’eau pour qu’ils paraissent plus copieux.
Des procédés de fabrication douteux
Et la course à l’argent atteint les bassesses les plus révoltantes quand il s’agit de « nourrir » les consommateurs. C’est ainsi que l’auteur parle des excréments de rat mélangés à des épices comme le piment, tout cela pour augmenter le poids de leurs productions.
L’homme ancien cadre de l’industrie évoque également la présence de légumes avariés dans les sauces, par exemple. Des grains de sable dans l’immensité des magouilles qu’opèrent ces grands géants de l’alimentaire. Un mot d’ordre alors pour ces marques : la quantité au détriment de la qualité.
Un éveil des consciences
L’auteur du livre témoignage « Vous êtes fou d’avaler ça » explique que l’objectif de ces grandes marques est de laisser leurs clients ignorants de ces procédés de fabrication. Pour lui, ce sont les scandales qui provoquent cette levée de conscience des consommateurs. Résultat : les citoyens souhaitent changer de mode de vie et s’intéressent de plus en plus à ce qu’ils mangent avec une traçabilité plus transparente de leurs produits.
Christophe Busset parle également de cette industrie comme un grand acteur de la pollution. Il en appelle ainsi à de nouvelles pistes de réflexions quant à notre façon de consommer. En définitive, notre alimentation est la clé de voûte de notre vie car elle détermine notre santé globale.
Comment mieux manger ?
Pour mieux manger, il n’est pas nécessaire d’attribuer des grandes sommes d’argent à son alimentation. Certains choisissent de planter eux-mêmes leurs aliments pour s’assurer de leur qualité. D’autres préfèrent encourager les commerces locaux en préférant s’approvisionner chez les primeurs, les bouchers et les poissonniers.
S’alimenter correctement c’est également éviter autant que possible de consommer des produits transformés et ultra-transformés toujours remplis d’additifs et de conservateurs. Des produits chimiques qui dénaturent l’aliment et le privent de ses nutriments essentiels.