Découvrez cette fillette qui s’occupe de son père paralysé depuis que sa mère les a abandonnés

Publié le 11 octobre 2018
MAJ le 18 novembre 2024

De nos jours, le dévouement pour nos proches et le sacrifice de soi, qui sont des qualités précieuses, garantes de liens humains forts et épanouissants et qui comptent parmi les clés du bonheur, sont pourtant en voie de disparition. Et ce n’est malheureusement que dans les endroits du monde qui ne sont pas encore tout à fait développés économiquement que l’on retrouve les plus grandes et les plus belles valeurs morales. Une fillette nommée Jia Jia l’a bien démontré.

Le comportement admirable de la petite Jia Jia

Il y a deux ans de cela, Tian Haicheng, 40 ans, a été victime d’un accident de la route après lequel il s’est retrouvé paralysé des pieds à la poitrine. Quelques mois plus tard, sa femme le quitta en emmenant avec elle leur fils aîné, le laissant seul avec la petite dernière, Jia Jia.

En proie au désespoir, Tian voulut mettre fin à sa vie et il demanda à cette dernière, âgée d’un peu moins de 5 ans à l’époque, de lui apporter une bouteille de pesticide, ce à quoi elle répondit : « papa, maman est partie, mais je suis toujours là. Si tu te tues, je serai seule. »

Depuis lors, c’est la fillette qui prend soin de son père avec l’aide de ses grands-parents, tous les deux agriculteurs, dans leur maison de la province de Ningxia, en Chine.

Jia Jia se lève ainsi tous les matins très tôt, avant de se rendre à l’école, pour masser son père, lui brosser les dents et lui laver le visage.

En outre, la petite fille aide son père à manger, à se déplacer à travers la maison, à se hisser hors de son fauteuil roulant, à s’allonger sur son lit et à se relever. C’est aussi elle qui le rase, et qui le retourne la nuit pour lui éviter les escarres.

Tian a par ailleurs déclaré que jamais il n’avait entendu sa fille se plaindre de ses responsabilités.

La fillette affirme : « Je prends soin de mon père et je ne me sens pas fatiguée du tout. »

Dévouement et sacrifice de soi

A l’ère de l’individualisme, où « chacun fait ce qui lui plaît », où chez nous, les personnes handicapées, tout comme les personnes âgées, sont placées dans des foyers d’hébergement spécialisés et où leurs soins sont renvoyés à des professionnels, assister au spectacle d’une fillette dévouée qui se sacrifie pour prendre soin de son père est un fait presque impossible. Aussi nous nous demandons bien si nous n’avons pas perdu une part d’humanité. Dans le monde occidental, une telle conduite est malheureusement en voie de disparition.

Prendre soin des membres de sa famille

Prendre soin des nôtres et s’occuper d’eux de manière désintéressée est une attitude des plus honorables. C’est aussi les respecter, leur manifester notre reconnaissance et notre gratitude. « Prendre soin des autres, partager leurs problèmes, faire preuve de compassion, tel est le fondement d’une vie heureuse pour soi-même, pour sa famille et pour l’humanité toute entière » — Dalaï Lama

Le bonheur est à portée de main…

Pour certaines personnes, les relations avec les autres constituent, leur principale source de bonheur, alors que pour ceux qui négligent leurs relations, cela sera leur plus grande source de regrets.

Passer du temps avec ses proches, s’occuper d’eux et veiller à ce qu’ils aillent bien serait donc le secret du bonheur.

Cultiver ses relations

Le nombre croissant de personnes qui se sentent seules et déprimées est-il étonnant dans une société où nous ne faisons pratiquement que courir, pressés par d’innombrables impératifs, et où nous omettons de consacrer suffisamment de temps à nos relations et aux personnes qui nous entourent ?

Cessons de prétendre en manquer, et donnons-nous l’occasion de passer du temps avec nos proches et de prendre soin d’eux.