Des centaines de chats sont emprisonnés dans des cages pour être mangés
Tous les jours, nos amis à quatre pattes se soumettent à la cruauté de certaines personnes sans coeur. Les animaux domestiques, de par leur innocence naturelle, subissent des coups, des blessures, de la douleur physique mais aussi psychologique, sans pouvoir se défendre devant ce prédateur impitoyable qu’est l’Homme. En Chine, depuis les débuts de l’épidémie de coronavirus, nombreux sont ceux qui ont décidé de se débarrasser de leurs animaux pour se protéger de la Covid-19. Dernièrement, le média The Sun a rapporté que des centaines de chats ont été retrouvés enfermés dans des cages étroites pour endurer un calvaire sans nom.
Malgré les revendications de plusieurs associations de défense de la cause animale, la malveillance de certaines personnes continue de sévir et de mettre à mal nos amis à quatre pattes. Ces derniers endurent moult souffrances sans pouvoir se défendre suffisamment pour y échapper.
La Chine, foyer d’origine de l’épidémie de coronavirus, avait décidé le 24 février d’interdire la consommation et le commerce des animaux sauvages. Seulement, ce marché étant très rentable dans le pays, plusieurs individus ont manifesté leurs doutes face à l’application de cette nouvelle loi.
Dans cette histoire sordide, il semblerait que le défi de la Chine n’ait pas été relevé et que les animaux soient toujours victime de violences considérables. Attention, les photos présentées dans l’article peuvent être choquantes.
Sept cents chats entassés dans des cages
Selon le média britannique, près de sept cents chats ont été retrouvés dans une arrière-cour dans le nord de la Chine. Les félins étaient entassés dans des cages étroites et crasseuses, en vue de servir de nourriture. Gémissant de douleur, ils subissaient ces violences à l’abri du regard d’autrui.
D’après certaines sources qui ont témoigné sur MailOnline, la plupart des chats auraient été amassés par des trafiquants d’animaux en vue d’être vendus à des restaurants et servir de nourriture aux clients. Une femme connue sous le nom de Li a découvert la scène outrageante dans l’arrière-cour d’un hôtel. Fervente défenseur de la cause animale, elle a capturé des images de ces bêtes en souffrance pour les publier sur les réseaux sociaux.
“Ils attendent d’être servis comme nourriture sur la table. Aidez-les”, a partagé Mme Li. Fort heureusement, une association de protection des animaux s’est rapidement manifestée et s’est présentée sur les lieux du crime pour libérer les félins et leur trouver un endroit sécurisé.
“Les chats sauvés aujourd’hui ont été partiellement placés, et les autres sont toujours pressés de trouver un logement!” a indiqué l’association sur les réseaux sociaux. Les bénévoles ont pris soin des félins, en leur offrant de l’eau, de la nourriture et des soins vétérinaires. En sus, l’organisation a alerté les autorités locales de ce trafic d’animaux, et une enquête est en cours en vue d’élucider les tenants et les aboutissants de l’affaire.
Rappelons que depuis l’apparition du coronavirus, la Chine a pris de nouvelles mesures en vue de protéger sa faune et sa flore.
En effet, le virus qui s’est répandu dans les quatre coins du monde ayant pour hôte intermédiaire un animal, des changements ont opéré pour se prémunir contre des épidémies futures.
La violence envers les animaux : un fléau scandaleux
Tout comme nous, les animaux ont des besoins qu’ils doivent assouvir pour survivre et s’épanouir. Seulement, certains hommes continuent de voir en ces compagnons à quatre pattes des proies, potentiellement faciles à attraper, à séquestrer et à violenter.
Les animaux étant privés de leur capacité à s’exprimer et à revendiquer leurs droits, ils peuvent être victimes de la maltraitance de l’être humain. Partout dans le monde, des animaux sont chassés, massacrés, privés d’eau et/ou de nourriture, mutilés ou encore séquestrés.
Ces actes abominables peuvent se dérouler à huis clos, ôtant toute possibilité à l’animal de trouver du renfort. Si parfois, ces sévices atroces passent inaperçus, certains pays réprimandent les violences à l’égard des animaux.
En France, la maltraitance animale est passible de sanctions pénales. Sont considérés comme des actes de maltraitance les services suivants :
– Priver un animal d’eau ou de nourriture
– Ne pas lui offrir les soins adéquats lorsqu’il est blessé ou malade
– Emprisonner un animal chez soi ou le placer dans un endroit où il risque d’être soumis à des conditions néfastes à son bien-être
– Obliger un animal à supporter des attaches, une clôture, une cage ou n’importe quel dispositif susceptible de lui causer de la souffrance
Pour lutter contre ce fléau, si une personne assiste à une scène de violence à l’égard d’un animal, elle est priée d’en informer en urgence les autorités de sa ville.