Elle a un fiancé, un époux et deux amants et ils sont tous heureux ensemble
La monogamie est-elle le propre de l’homme ? Il s’agit d’une question qui suscite beaucoup de débats et qui fait couler de l’encre entre des avis divergents et des courants de pensées qui se heurtent. Pour ceux qui soutiennent la monogamie, ils expliquent cette association comme un avantage adaptatif. Pourtant, il n’en est rien pour cette jeune femme qui voit en le polyamour le seul mode de vie qui lui convienne, comme le relayent nos confrères du tabloïde The Sun.
A l’heure où la monogamie semble être une norme sociale, une jeune femme a décidé de transgresser cette règle et de faire un choix de vie pour le moins atypique.
Elle a décidé d’avoir plusieurs hommes dans sa vie
Mary Crumpton, ancienne Professeure, a expérimenté le poly-amour à l’âge de 29 ans, même si, depuis sa tendre enfance, la jeune femme a reçu une éducation des plus conventionnelles et traditionnelles. Certes étant plus jeune, elle a toujours été monogame et à l’âge de 20 ans, elle a rencontré son premier mari avec qui elle avait décidé de passer le restant de sa vie. Et même si elle éprouvait de l’attirance pour d’autres hommes, elle essayait autant que possible, de refouler ses sentiments, par culpabilité, ce qui lui a valu une séparation avec son premier époux.
Mais lors d’une rencontre fortuite avec une personne polyamoureuse, Mary a compris que c’était ce qu’elle avait toujours envie d’être. Après en avoir parlé avec son nouveau compagnon, en lui suggérant d’avoir une relation ouverte, ce dernier a accepté.
Aussitôt, le couple s’est retrouvé en trio avec un ami que Mary connaissait depuis longtemps et qui est devenu son fiancé.
Mais comme les deux hommes ne lui suffisaient pas, la jeune femme avait en plus deux petits amis qui étaient ses deux partenaires sexuels.
La jeune femme semble satisfaite de sa vie, elle confie d’ailleurs « mes hommes ont quelque chose en commun parce qu’ils m’aiment tous les deux. Et comme dans toute relation, il y a des insécurités, mais à bien des égards, il y a moins de jalousie, puisqu’il n’existe aucune crainte de tromperie ; avoir un autre partenaire est d’ailleurs autorisé dans notre relation ».
La jeune femme est toutefois critiquée et est souvent traitée de mangeuse d’homme, ayant des mœurs légères. Mais elle ne semble pas s’en soucier, puisqu’elle estime que sa vie poly-amoureuse est la plus belle chose qui lui soit arrivée.
Les êtres humains sont-ils intrinsèquement monogomes ?
C’est la question complexe qui taraude le plus commun des mortels. Mais comme souligné dans un article de FranceTv, l’homme n’a pas toujours été monogame. La monogamie qui existe chez 90% des oiseaux est pourtant plus rare chez les mammifères. Mais comme le précise l’anthropologiste, Christopher Opie, de l’Université College de Londres, l’homme a dû renoncer à la polygamie. Et pour cause, le risque d’infanticide a poussé les mâles de certaines espèces à protéger la mère de leur progéniture, selon l’étude d’évolution sur 75 millions d’années de 230 espèces de primates.
Toutefois, comme l’estime Meg Barker, sexologue et professeure de psychologie, ces études ne peuvent donner des réponses certifiées, relatives à la monogamie humaine. Car même dans les relations monogames, il existe une non-monogamie cachée, telle que les couples libres pour les citer à titre d’exemple ; la polygamie prend alors des formes variées. De plus avec l’ascension de la nouvelle technologie, il y a eu une pléthore de genre de non-monogamie ouverte, entre autres, le poly-amour, qui remettent en question le fait que l’amour soit limité à un couple.