Il tente de violer une petite fille de 12 ans alors que sa femme est en train d’accoucher

Publié le 15 septembre 2019
MAJ le 19 novembre 2024

Les agressions à caractère sexuel sont des gestes avec ou sans contact physique qui sont commis par un individu sans le consentement de la personne visée qui en devient ainsi victime. Au Maryland, un homme de 29 ans pourrait faire face à 20 ans de prison car il est accusé d'avoir agressé et tenté de violer une jeune fille de 12 ans à deux reprises. Des faits sordides relayés par nos confrères du Dailymail.

Souvent, les experts se concentrent sur le viol et ses conséquences sur la santé physique et mentale de la victime. Néanmoins, les agressions sexuelles sont beaucoup plus vastes et peuvent également se manifester sous forme d’attouchements, de regards insistants, de menaces ou encore d’affichage de matériel pornographique. En 2017, le ministère de l’intérieur aurait recensé 24 000 victimes d’agressions sexuelles en France dont 84% seraient des femmes.

Un agresseur dans la maison

Luis Perez-Giron, 29 ans, a été inculpé d’infractions sexuelles au troisième degré et risque 20 ans de prison pour avoir agressé une fillette de 12 ans à deux reprises, dont la mère serait une amie de sa femme. Selon les rapports de police, le premier incident aurait eu lieu lors d’une soirée entre les deux familles au domicile de Perez-Giron, où il aurait tenté des attouchements sexuels sur la victime en lui ordonnant le silence sous peine de se montrer violent. 

tente de violer une petite fille de 12 ans

Le deuxième incident s’est produit au domicile de la victime. La femme de Perez Giron étant sur le point d’accoucher, elle aurait demandé à son mari de déposer les enfants chez la mère de la malheureuse fillette. 

tente de violer une petite fille de 12 ans

Quand le jeune homme est entré dans la maison, il a constaté que la petite était seule et a donc décidé de l’approcher une seconde fois. Craignant son agresseur, la fillette s’est enfermée dans la salle de bain pendant un certain temps, malheureusement, à sa sortie, ce dernier était toujours sur les lieux. Après l’avoir poussée sur le canapé en essayant de la déshabiller, la victime a heureusement réussi à se dégager de son emprise et est repartie s’enfermer dans la salle de bain. A sa sortie, l’agresseur avait quitté les lieux. 

Selon son avocat, Perez-Giron nie les allégations à son encontre mais l’agresseur risque 20 ans de prison s’il est reconnu coupable.

tente de violer une petite fille de 12 ans

Faire face à l’agression sexuelle 

Lorsqu’il s’agit d’agressions à caractère sexuel, chaque victime réagit différemment. En effet, la personnalité, la culture et le contexte de vie de la victime peuvent influer sur ces réactions. Certaines personnes expriment leurs émotions alors que d’autres préfèrent s’en tenir au silence.

En outre, il faut savoir que chaque victime peut décider de s’exprimer à différents moments. S’il y en a qui en parlent immédiatement, d’autres, en revanche, peuvent attendre des semaines, des mois, voire même plusieurs années après l’agression. Il s’agit parfois de cas d’amnésie traumatique, un mécanisme de défense mis en place par le cerveau pour faire face à des émotions trop violentes, explique la psychiatre Muriel Salmona au Figaro

L’âge: un facteur clé

L’âge est aussi un point important à prendre en considération. Ainsi, un enfant comme dans ce cas précis, peut réagir différemment étant donné son jeune âge. En effet, il s‘agit d’une étape critique qui marque le début de la puberté et dessine le chemin vers l’adolescence. Dans ce cas de figure, le soutien et la vigilance d’un adulte sont indispensables. Par ailleurs, il ne faut pas oublier la prévention, une étape cruciale pour informer l’enfant de ce qu’il ne doit en aucun cas accepter. Voici une liste de mesures à adopter avec ce dernier afin de le protéger au mieux des risques d’agression:

  • Etablir un climat de confiance où tout sujet peut être abordé de manière sereine
  • Faire le point sur les gestes considérés “acceptables” et “déplacés”
  • Enseigner le respect du corps
  • Expliquer qu’il ne faut jamais avoir peur de partager ses craintes avec une personne de confiance, même si celles-ci proviennent d’interactions avec un proche (ami, famille, connaissance)
  • Ne jamais dénigrer les propos d’un enfant, même s’ils semblent exagérés. 

Selon un rapport du ministère d’intérieur, peu de victimes se tournent vers les services sociaux ou les associations d’aide aux victimes. Ces dernières se confient surtout aux amis et proches. Si vous connaissez une victime d’agressions à caractère sexuel, n’hésitez pas à l’encourager à s’exprimer devant des professionnels pour un meilleur suivi.