« Je suis désolé mon petit » John Travolta se confie sur la mort de son fils

Publié le 30 octobre 2020
MAJ le 17 novembre 2024

La star a livré un témoignage bouleversant. Découvrez l’histoire de l’acteur qui a vécu le pire en perdant son fils autiste. Lui et sa femme était dévastés et inconsolables de devoir dire adieu à Jett.

Après des années noires de deuil, John Travolta s’est confié sur sa terrible épreuve aux journalistes. Et pour cause, son fils atteint d’autisme est mort suite à une crise. En l’étreignant pour la dernière fois, il lui a dit : « Je suis désolé Jett ». Relayée par nos confrères du site américain New York Post, cette histoire bouleversante relate un adieu déchirant entre un père et son enfant.

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John Travolta et Jett, son enfant autiste. Source : Instagram

« Je suis désolé, Jett »

Un témoin de cette scène a vu la détresse de John Travolta qui avait les yeux larmoyants à l’hôpitaux. Il a serré le corps sans vie de son fils en lui disant : « Je suis désolé, Jett ». Tarino Lightbourn, l’assistant en soins médicaux d’urgence a été bouleversé par cette scène, à son arrivée à la maison de vacances de la star, le lieu du drame. « C’était l’un des moments les plus tristes que l’on puisse imaginer » confie-t-il. Après son intervention, l’adolescent a été déclaré mort à l’hôpital. Un décès tragique qui a ébranlé l’acteur et sa femme.

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Jett avec ses parents. Source : life.gomcgill

Des versions opposées

Si les parents de Jett n’ont pas révélé les circonstances de la mort de l’adolescent de 16 ans, un responsable qui aurait vu le certificat de décès a déclaré que ce dernier a été victime d’une crise liée à sa maladie, l’autisme. « Le corps de Jett était en très bon état et ne présentait aucun signe de traumatisme crânien » affirme le directeur adjoint du salon funéraire qui s’est occupé de la cérémonie d’adieu du jeune garçon. Seulement, la police des Bahamas a une toute autre version et soutient qu’il s’est cogné la tête contre une baignoire avant son décès.

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Jett, l’enfant de John Travolta. Source : Instagram

Une crise d’épilepsie fatale

Caractérisée par des convulsions, la crise de Jett lui a valu de rendre son dernier souffle. L’adolescent a été retrouvé inanimé et a été transporté à la morgue après l’autopsie. Les parents ont fait le choix d’incinérer leur fils et ont emmené l’urne en Floride. Le porte-parole de l’acteur a confié aux journalistes que le voyage de retour avait eu lieu dans un Jet privé appelé Jett Clipper Ella, un avion qui porte le nom du fils et de sa sœur. L’assistant aux urgences médicales a également révélé aux journalistes que les parents étaient tremblants alors qu’ils voyaient le corps sans vie de leur fils. Un autre membre de l’équipe a témoigné que John Travolta essayait de réanimer son fils en criant : « Dieu, s’il vous plait, aidez-moi ! » Sa femme ne cessait de dire à Jett de « revenir ».  Des propos qui font état de la détresse des deux parents face à cette épreuve douloureuse.

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John Travolta et son épouse. Source : life.gomcgill

Un chantage exercé à l’encontre de John Travolta

Si la famille Travolta a reçu un immense soutien des fans et des proches après la mort de Jett, leur épreuve a été aggravée par un chantage valant des millions à l’encontre de l’acteur, comme relaté par abc NewsUn médecin aurait menacé la star de dire qu’il était responsable de la mort de son fils. L’entourage de la star a révélé qu’un document selon lequel John Travolta aurait refusé de transporter Jett vers un hôpital local serait vendu aux médias. Malgré tout, l’acteur n’a pas souhaité assister une seconde fois au procès pour aller de l’avant. Aujourd’hui, il alerte les autres en leur demandant de faire passer leur vie familiale avant leur travail.

Perdre un enfant. Une épreuve dévastatrice

Cette épreuve peut être dévastatrice pour de nombreux parents et peut constituer un traumatisme permanent de par son caractère « non naturel ». A l’annonce de ce décès, de nombreuses émotions surviennent. Choc, sidération, colère, marchandage, désespoir sont autant de ressentis que peuvent éprouver ceux qui perdent leur enfant. Pour autant, il est toujours possible de se relever et le temps de la résilience est propre à chaque individu. La guérison émotionnelle de cette souffrance n’est pas linéaire et peut connaître des « rechutes » lors d’évènements comme les anniversaires ou à l’évocation du prénom. Ces pics de souffrances s’espacent à mesure que le temps passe et que le processus de deuil opère. Se réapproprier sa vie est un véritable défi pour le parent après un long travail sur soi et un soutien des proches. Chaque approche est différente pour chacun d’entre eux.