Le jour où j’ai perdu ma mère, j’ai perdu une partie de mon âme et je voudrais qu’elle sache à quel point elle me manque
“La mort d’une mère est le premier chagrin qu’on pleure sans elle”, disait John Petit-Senn, poète genevois. Et à juste titre, puisque le deuil d’une maman signifie la perte d’une source de tendresse et d’amour inconditionnels. Vivre sans elle, c’est devoir affronter la vie sans pilier, sans moteur, et sans cette personne qui nous protège de sa bienveillance et de son amour sans limites. Le jour où on perd une maman, c’est une partie de notre âme qui nous quitte.
Le chagrin associé à la perte d’un être cher peut être très douloureux, mais chaque personne peut le vivre différemment. Immédiatement après la mort, certains enfants expriment leur tristesse à travers des larmes, d’autres par un état d’isolement total. En effet, le deuil est un processus long et laborieux où les sentiments prennent souvent le pas sur le raison. En proie à de nombreux regrets, nombre de personnes se reprochent alors de ne pas s’être montrées assez démonstratives et affectueuses avec leur maman.
La présence d’une maman, un pilier pour affronter la vie
Quelles que soient nos aspirations, une mère est toujours là pour nous montrer qu’elle croit en nous et que nous sommes capables de concrétiser nos rêves les plus fous. Du premier chagrin d’amour aux premières difficultés professionnelles, elle nous accompagne au quotidien pour nous aider à affronter les aléas de la vie et nous réconforter lorsque notre moral est au plus bas. A toute heure de la journée et de la nuit, elle occupe le rôle de pilier indétrônable pour nous aider à aller de l’avant et à nous construire. Sans elle, ce n’est pas seulement une source de réconfort qui nous quitte, c’est notre enfance qui prend fin.
Une douleur sans nom
Les mots manquent souvent pour témoigner de la douleur associée au deuil d’une maman. En effet, sa perte symbolise généralement une transition importante au cours d’une vie. Le passage de l’innocence à la vie d’adulte devient alors inéluctable et ce, peu importe notre âge. Sans sa protection, l’enfant se voit doter d’une nouvelle responsabilité, celle d’évoluer seul afin de surmonter les obstacles qui se dressent devant lui.
Une perte à laquelle nous ne sommes jamais préparés
Quelle que soit la situation, faire face au deuil d’une mère est une épreuve tragique et difficile à appréhender. Entre colère, marchandage, déni ou sidération, les sentiments se succèdent dans un désordre caractéristique de la tourmente qui peut envahir l’enfant suite à cette mort. Ainsi, bien que l’on soit mis devant le fait accompli, nous ne sommes en réalité jamais préparés à son départ.
A qui s’adresser après une mauvaise journée? A qui raconter nos peines et nos chagrins? A qui avouer nos fautes et nos regrets? Autant de questions qui nous envahissent l’esprit avec force, et qui nous font réaliser qu’on aurait dû profiter de sa présence tant qu’elle était encore là.
Profiter de l’instant présent
Pour toutes celles et ceux qui ont encore la chance d’avoir leur mère à leurs côtés, profitez de sa présence pour lui rappeler à quel point elle compte pour vous. Passez du temps ensemble et privilégiez les moments à deux pour partager des souvenirs inestimables. Montrez-lui votre reconnaissance et votre amour et rendez-lui hommage au quotidien pour tous les sacrifices qu’elle a pu faire pour vous.
Dites-lui je t’aime aussi souvent que possible car pour elle, ces mots valent plus que tout l’or du monde. Malgré votre rythme de vie soutenu, votre emploi du temps surchargé et vos obligations, trouvez du temps à lui dédier comme elle l’a fait pour vous éduquer et vous aider à devenir la personne que vous êtes. Et souvenez-vous, si une mère peut prendre la place de beaucoup de monde, personne ne pourra jamais la remplacer.