« Le sexe m’a tellement manqué pendant le confinement que j’ai risqué ma santé »
Cette femme a fait abstraction des mesures sanitaires de la pandémie pour assouvir son besoin d’intimité. Découvrez son témoignage d’amante pendant le confinement. Relayé par Metro, elle y raconte que le sexe lui a tellement manqué pendant cette période qu’elle a pris le risque de mettre sa santé en péril.
La période du confinement a été dure pour la grande majorité. Cette femme ne l’a pas supporté et aurait enfreint les règles pour protéger sa santé mentale. Elle livre une confession à cœur ouvert sur ses ressentis pendant cette parenthèse qu’a subi le monde entier.
Une femme vulnérable face au Covid-19
Si le témoignage de cette femme qui a violé la loi est d’autant plus poignant, c’est qu’elle fait partie des plus à risque face au coronavirus. Et pour cause, elle souffre de sclérodermie, une affection caractérisée par l’attaque du système immunitaire envers lui-même. Pourtant, cette femme fragilisée face à cette menace n’a pas hésité à se mettre en péril. « Choisir le sexe plutôt que ma sécurité physique a peut-être été l’une des meilleures décisions que j’ai prises cette année » écrit-t-elle dans un article du tabloïd britannique. Elle admet qu’on peut la considérer comme une irresponsable assoiffée de sexe mais explique que cela va au-delà de la simple recherche de plaisir. Cette personne vulnérable face à la contamination a pris la décision d’avoir des rapports sexuels après avoir respecté plusieurs mois de confinement.
« J’ai l’impression que le sol s’était écroulé sous mes pieds »
Malgré son respect des mesures de confinement pendant la première période, la femme a fini par céder en raison de tout ce qu’elle ressentait à cause de cet isolement. Celle qui a enfreint les règles a commencé à avoir des symptômes inquiétants. Cauchemars, insomnie, anxiété, dépression sont autant de conséquences qu’elle a subies pendant cette mesure de protection. Elle raconte avoir souffert d’un syndrome post-traumatique lorsque le deuxième confinement a été annoncé au Royaume-Uni. « J’avais l’impression que le sol s’était écroulé sous mes pieds » se remémore-t-elle. Puis d’ajouter : « Je vivais avec un colocataire et après en avoir discuté avec lui, j’ai finalement pris la décision de donner la priorité à ma santé mentale en choisissant l’intimité plutôt que la sécurité ». D’ailleurs, certains experts recommandent d’utiliser des masques pendant les rapports.
« L’intimité est un élément clé de ma santé mentale »
Après avoir respecté scrupuleusement le premier confinement, la femme a commencé à souffrir d’une détresse émotionnelle qui peut entraîner certaines douleurs. Pour elle, c’est le premier argument qui l’a amenée à violer la seconde mesure de protection contre le Covid-19. Elle raconte qu’avant que soit prononcée cette dernière, elle avait renoué avec un ancien flirt qui vivait seul, s’était isolé, et n’avait pas eu de partenaires depuis des mois. « C’était le candidat idéal pour une bulle sexuelle » se remémore-t-elle. Hannah raconte que malgré les sanctions auxquelles elle s’exposait, cette personne pouvait satisfaire son besoin irrépressible de contact physique. « L’intimité est un élément clé de ma santé mentale », soutient-elle.
Le sexe contre les troubles mentaux
Hannah ne regrette pas cette décision malgré les risques auxquels elle aurait pu être exposée en raison de sa santé. Elle explique que si elle n’avait pas eu d’intimité pendant cette période, il aurait été difficile pour elle de ne pas souffrir de dépression ou d’aggraver son syndrome post-traumatique. « Ces troubles me font glisser dans un état dissociatif lorsque je suis isolée. J’ai l’impression de flotter loin de mon propre corps » témoigne la jeune femme. Puis d’ajouter : « Le toucher doux et sensuel et le sexe m’ont aidé à ne pas perdre pied avec la réalité ».
« Le gain valait chaque seconde d’anxiété »
Elle raconte avoir réellement souffert de ce manque de proximité physique. « Ce m’a fait plus mal qu’après une rupture » a-t-elle confié. Ce manque était présent à tel point qu’elle révèle que le meilleur moment de sa journée est quand elle frôlait accidentellement quelqu’un dans la rue. Elle raconte son rendez-vous avec « le candidat privilégié ». Hannah s’est rendue chez lui en faisant attention de ne pas croiser le chemin de quelqu’un d’autre. Pour elle, son seul souci était de savoir si cette proximité allait vraiment la soulager. Ce sera le cas. « Le résultat valait chaque seconde d’anxiété » se réjouit-elle.
L’isolement, un impact psychologique réel
Si se priver des sorties jugées non essentielles est douloureux et pénible émotionnellement, cela reste une mesure importante pour se protéger et protéger la santé de ses proches. Pour autant, il est tout à fait normal que cela engendre de la détresse psychologique, comme l’explique Johanna Rozenblum, psychologue clinicienne, au Journal des Femmes, notamment lorsqu’on est seul chez soi. Parmi les répercussions possibles, la spécialiste cite une anxiété généralisée, un repli sur soi, une humeur dépressive ou encore des ruminations. Mais il existe des mesures pour contrebalancer ce phénomène présent chez bon nombre des confinés.
Appeler un ami ou sa famille par visioconférence est tout indiqué pour éviter les sensations qui découlent de l’isolement, d’autant plus que la peur du virus peut provoquer de l’anxiété et un surmenage. Profiter de cette parenthèse pour faire des choses qui nous aident à évoluer sur le plan personnel peut nous aider à donner du sens à cette période provisoire. En cas de difficulté importante, il peut être utile de faire appel à un médecin ou un thérapeute.