Les grands-parents ne devraient jamais avoir de petit-enfants préféré car cela peut causer un traumatisme profond

Publié le 25 juin 2020

Il peut arriver que l’on ait plus d’affinités avec un de nos petits-enfants. Parce que c’est le premier, qu’il nous ressemble ou que l’on passe plus de moments avec lui, sont autant de justifications que l’on peut donner pour ce traitement de faveur. Pourtant, avoir un chouchou peut avoir des conséquences toxiques pour les autres membres de la fratrie. Ceci est donc une mise en garde pour tous les grands-parents. Ne préférez jamais un enfant au détriment d’un autre et ne lui faites absolument pas sentir ce manque affectif.

S’il est normal pour les grands-parents d’avoir un petit-fils préféré, le montrer de façon ostentatoire peut porter préjudice au frère ou à la sœur de ce dernier. Et les conséquences sont plus graves que vous ne le croyez car cela peut créer une importante blessure narcissique. Ne brisez pas cette relation privilégiée en faisant des différences de traitement qui pourraient impacter vos petits-enfants mais également vos enfants qui verront en ce comportement une volonté de nuire.

Les grands-parents : piliers de la famille

Une relation entre les grands parents et un petit-fils est extraordinaire. Pilier de la famille, ils font office de confident, d’une oreille attentive mais également d’un être qui cède toujours aux petits caprices, parfois au détriment des parents. Ces sources intarissables d’amour et d’attention sont de véritables vecteurs de valeurs et portent en eux un héritage culturel et identitaire inestimable. Seulement, ce lien familial précieux peut être altéré par une attitude toxique, celle de privilégier un petit-fils. Ce rapport privilégié peut véritablement impacter la famille et créer des dissensions malsaines entre les membres d’une même fratrie. Pire encore, cela peut altérer l’enfant qui ressent cette différence de traitement sur le plan psychologique.

Une dynamique naturelle

Que les grands-parents ne culpabilisent pas. Préférer un membre de sa famille plutôt qu’un autre est tout à fait naturel. Les affinités électives font partie d’une dynamique normale au sein d’un groupe. Seulement, dans le cadre familial cela peut provoquer des conséquences chez ceux qui les ressentent. Et pour cause, si un enfant pense que son frère a un traitement de faveur auprès d’eux, il peut ressentir un manque de confiance en lui. Cette douleur émotionnelle peut favoriser des croyances limitantes qui peuvent entraver la vie de ce dernier à l’âge adulte. Le sentiment d’être mal-aimé et incompris peut perpétuer des rapports relationnels toxiques qui pourront impacter durablement celui qui les ressent. Cela peut créer un véritable traumatisme et une blessure de rejet qui peut être une importante cause d’échec sur le plan personnel. C’est pour ces raisons qu’il est important de toujours veiller à donner de l’amour et de l’attention équitablement. Une disposition nécessaire pour consolider la cohésion familiale.

Un lien filial abîmé

S’il y’a un préféré parmi les petits-enfants, cela peut également provoquer une véritable rancœur chez les parents. Et pour cause, il s’agit également d’une blessure que l’on inflige à ses enfants qui peuvent y voir une répétition de schéma parental dont ils ont souffert. Dans ce cas, une discussion est nécessaire pour ne pas créer de division et assurer l’épanouissement de toute la fratrie. Parfois, ce problème est une attitude inconsciente des grands-parents qui n’ont pas forcément conscience de cette différence de traitement toxique. Il est donc capital de pouvoir communiquer ces reproches et les solutions pour créer un climat apaisé. Ainsi, les grands-parents pourront mieux se rapprocher de l’enfant lésé qui sera alors plus serein et se sentira aimé. Affronter ses parents peut être délicat mais cette mise au point est capitale pour le bien-être familial qui dépend de ce pilier. Ces derniers seront certainement compréhensifs et seront en pleine capacité de rectifier leur comportement.