Les médecins considèrent que ce nouveau né est mort, par miracle il revient à la vie
L’accouchement est un moment crucial dans la vie de chaque parent sur terre, c’est un événement qui marque la création d’une nouvelle vie, l’agrandissement d’une famille et l’ajout d’une joie à celle d’un couple qui s’aime et qui a tant attendu pour connaître la parentalité. Mais le processus est loin d’être exempt de stress ou de risques, puisque l’accouchement ne peut être considéré comme réussi que si le bébé vient au monde en étant vivant et en bonne santé.
La problématique de la mortinatalité en France
Avec un ratio de 9,2 naissances d’enfants décédés pour toutes les 1000 naissances, la France est le pays avec le taux de mortinatalité le plus important de toute l’Europe d’après le rapport européen sur la santé périnatale « EURO-PERISTAT » datant de 2013.
L’institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) affirme cependant qu’un chiffre aussi élevé peut se justifier par le fait que 40 à 50% de ces naissances échouées en France seraient dues à des interruptions médicales de grossesse (IMG), la raison derrière ceci serait la politique particulièrement active du pays dans le domaine de dépistage des anomalies congénitales accompagnée d’une pratique d’IMG généralement tardive.
Le registre des handicaps de l’Enfant et Observatoire périnatal (RHEOP) est chargé de recenser la mortinatalité dans 3 départements, à savoir en Isère, en Savoie et en Haute-Savoie. Il rapporte donc que pour l’année 2011, un taux de mortinatalité de 7,3% a pu être enregistré dont 3,4% seraient attribués à la mortinatalité spontanée (MFIU) et dont les 3,9% restants concernerait la mortinatalité induite (IMG).
Un bébé qui était pourtant considéré comme mort
Charlotte Richards est une maman de 24 ans qui a dû vivre l’horrible expérience de voir que son bébé tout juste venu au monde ne respirait plus et ce, tout au long des 23 minutes qui ont suivi sa naissance. C’était quelque chose de particulièrement difficile à vivre pour la jeune mère tandis que l’équipe médicale s’était fixée comme objectif de tout faire pour sauver la petite Béatrice.
Le bébé ne pouvant plus respirer au-delà des 20 minutes habituelles, les médecins et les infirmières ont perdu tout espoir et étaient prêts à baisser les bras. Une seule personne dans la salle d’accouchement était pourtant encore déterminée, il s’agissait d’un médecin très empathique qui a exhorté toute l’équipe médicale à poursuivre ses efforts parce que, selon lui, la petite Béatrice lui rappelait sa propre fille.
Et après plusieurs minutes de lutte acharnée, l’espoir de ce médecin a porté ses fruits puisque le nouveau-né s’est mis à tousser et à vomir, il était évident qu’il était revenu à la vie. La petite avait en réalité souffert d’une hémorragie placentaire qui avait engendré une asphyxie périnatale, une condition qui prive les nouveau-nés d’oxygène et qui est bien souvent à l’origine de lésions cérébrales voire de décès.
La petite quittait enfin la zone de danger
Après le rétablissement de Béatrice, elle a été transférée de toute urgence à l’unité de soins intensifs. Mme. Richards et son mari, Lloyd, âgé alors de 39 ans, ont du tous deux attendre patiemment avant de pouvoir tenir leur fille adorée dans leurs bras.
En raison de l’état de fragilité dans lequel se trouvait le bébé, les parents n’ont eu droit qu’à 10 minutes à passer avec elle. C’était un moment très émouvant où la mère câlinait sa fille tout en pleurant de joie et de soulagement.
Le combat de Béatrice pour la vie s’est tout de même poursuivi, puisque ce soir-là, elle a été transportée à l’hôpital où elle a été surveillée de près par des spécialistes afin d’éviter tout risque de lésions cérébrales.
Quatre jours après sa naissance, la petite fille répondait positivement aux soins qui lui étaient prodigués et il était enfin possible pour les parents de passer plus de temps avec elle. L’IRM a d’ailleurs montré qu’elle n’avait souffert d’aucune des lésions cérébrales tant redoutées.
Comme sa mère l’avait bien dit, Béatrice est un bébé qui est déjà venu au monde en menant son tout premier combat, celui contre la mort. Mais rien de tout ceci ne se serait passé si l’humanité et l’amour de ce médecin ne l’avaient pas poussé à se battre jusqu’au bout pour sauver une vie qui était sur le point de prendre fin très prématurément.