Les médecins disent à cette jeune femme qu’elle n’est pas malade, puis elle décède du cancer du col de l’uterus : les symptômes qu’elle a eu
Grâce à la prévention précoce par dépistage des lésions précancéreuses, le cancer du col de l’utérus peut être soigné. Cependant, certaines rares personnes n’échappent pas aux mauvais pronostics de certains médecins. Cela est le cas d’Emma Swain souffrant de la maladie mais à qui on a demandé de ne pas s’en soucier. Aujourd’hui, elle a trouvé la mort. Le Mirror nous relaie les faits de cette regrettable histoire.
On a pensé qu’Emma Swain réagissait de manière excessive après avoir ressenti des symptômes de la maladie mortelle et demandé de l’aide. Les médecins ont dit à la femme de 23 ans qu’elle était trop jeune pour un test. Ce dernier est en effet effectué aux femmes qui ont plus de 25 ans. Aujourd’hui, ils admettent qu’elle serait probablement toujours en vie si elle avait été diagnostiquée à temps.
Emma Swain a reçu un faux diagnostic
Emma Swain est décédée en octobre 2014 à seulement 23 ans et souffrait de maux de dos et de saignements après un rapport sexuel. Le tabloïd britannique Metro rapporte que son médecin généraliste lui a simplement conseillé de changer sa pilule contraceptive.
« Cela aurait pu être évité »Les spécialistes de la chirurgie ont depuis présenté leurs excuses au père de la défunte. Ce dernier a fini par recevoir une compensation après une lutte de six ans. L’homme de 51 ans, affligé, a déclaré : « Il est incroyablement difficile à accepter d’avoir vu l’un de vos enfants traverser cela et de savoir que cela aurait pu être évité. Nous avons fait confiance au savoir-faire de ces personnes, des professionnelles. En somme, le docteur lui a dit qu’elle s’inquiétait pour rien. Mais il n’aurait pas pu se tromper davantage. Cela a fini par coûter la vie d’Emma »
La NHS encourage les femmes à se faire régulièrement tester.
Plus précisément, les femmes âgées en 25 et 49 ans sont encouragée par la NHS à se faire dépister pour le cancer du col de l’utérus tous les trois ans.
La tragédie d’Emma fait réagir plus de femmes
Ce sont 400 000 femmes supplémentaires qui ont choisi de faire un test de frottis à la suite de la tragédie d’Emma. Toujours est-il qu’à cause de la pandémie actuelle, ces mêmes chiffres seraient actuellement en baisse. Un nombre assez important de rendez-vous sont retardés et certains préfèrent ne pas se rendre à l’hôpital par crainte de l’épidémie du coronavirus.
Aujourd’hui, l’équipe de médecins généralistes qui se sont occupés d’Emma, déclarent qu’ils ont revu leurs pratiques depuis sa mort afin de « s’assurer que les leçons ont été apprises ».
Quels sont les symptômes du cancer du col de l’utérus ?
Avant l’apparition des lésions cancéreuses, il n’existe pas de symptômes dans la majorité des cas. En effet, tant qu’il n’y a pas d’apparition de lésions, les symptômes n’apparaissent pas à un stade précoce de la maladie.
Lors de la présence de lésions cancéreuses, des saignements appelées « métrorragies » peuvent survenir lors des rapports sexuels. Cela peut arriver entre les périodes de règles ou bien après la ménopause. En dehors de toutes les raisons citées, il peut exister diverses causes possibles de saignement.
Par ailleurs, il peut se manifester des pertes vaginales anormales et/ou constantes. La cause est liée à un déséquilibre de la flore vaginale que provoque le cancer.
Le Dr Hudry Delphine, chirurgien gynécologue au centre de lutte contre le cancer Oscar-Lambret à Lille, souligne qu’en « cas de de modification des pertes, de saignements ou de tout symptôme gynécologique anormal, il est impératif de consulter ».
D’autres signes sont également à surveiller concernant le cancer du vagin. Il est impératif de savoir les reconnaître. Il convient également que vous vous rendiez chez le gynécologue dès que vous remarquez l’un des symptômes d’un trouble gynécologique.