Les médecins doublent la taille du pénis d’un homme après neuf mois de traitement
La testostérone est une hormone qui occupe de nombreuses fonctions clés chez les deux sexes. Sur le plan physique masculin, elle participe à la mue de la voie, la pilosité et la maturité des organes génitaux. De ce fait, lorsqu’elle vient à manquer, cela peut avoir un impact sur ces derniers. Une étude publiée par le BMJ Case reports rapporte le cas d’un homme de 34 ans qui avait un micro-pénis de 5 cm et de très faibles niveaux de testostérone. Après une thérapie de 9 mois, le magazine Men’s Health révèle que ce dernier a doublé de taille.
L’homme d’origine pakistanaise se serait présenté à la clinique d’endocrinologie pour se plaindre de l’absence de poils axillaires, pubiens et faciaux. La taille maximale de son pénis était de 5 cm, avec un volume testiculaire de 10 mL.
Un cas « inhabituel »
Après avoir évalué sa condition, Men’s Health rapporte que les médecins ont constaté peu d’érections matinales, d’importants indicateurs de la santé générale de l’homme. Il semble également qu’il ait eu une réserve réduite de sperme.
À son âge, il a été estimé par les médecins que son cas était « inhabituel » à la vue de ses symptômes. Après avoir examiné la taille de son pénis ainsi que le volume de ses testicules, ils ont conclu qu’il était tout de même dans les limites de la norme au niveau hormonal. À l’exception de la testostérone dont il manquait gravement.
Il avait seulement 55,99 ng / dL (nanogrammes par décilitre) de l’hormone en question. À contrario, un homme adulte en bonne santé en a entre 249 et 836 ng / dL environ, révèle le Dailymail.
Diagnostiqué d’un hypogonadisme masculin
Selon l’étude de cas publiée par l’équipe de l’hôpital universitaire Aga Khan, les médecins ont pu lui diagnostiquer un hypogonadisme masculin. Cette condition survient quand il y a un déficit en testostérone. Elle peut être responsable d’un pénis et de testicules de plus petite taille.
De ce fait, l’homme a été traité au terme d’une cure de trois trimestres de thérapie de remplacement de la testostérone. Il a ainsi reçu une injection de 250 mg de l’hormone manquante, une fois par mois.
Progressivement, le traitement était plus espacé. Les prises sont passées d’une fois par mois à une fois chaque 6 semaines. Car selon les spécialistes le traitement est susceptible d’altérer la fertilité d’un homme.
Un résultat à la hauteur de ses attentes
Après neuf mois de thérapie, la taille du pénis du patient aurait atteint la moyenne pour les adultes de son âge, soulignent les scientifiques et le volume de ses testicules aurait doublé, atteignant 20 mL, ce qui aurait permis de mettre fin au traitement.
En raison de la stigmatisation que craignent certains hommes, ils sont nombreux à ne pas réagir dans ces cas-là comme le soulignent les médecins dans le BMJ Case Reports : « Cette hésitation à demander des soins médicaux en cas de puberté retardée peut être due à la stigmatisation sociale associée aux troubles sexuels. Par conséquent, de nombreux cas peuvent ne pas être signalés et se présenter à un âge relativement avancé ».
Il convient également de savoir qu’un petit pénis n’est pas une condition sine qua non pour satisfaire l’autre sur le plan sexuel, ce dernier pouvant même procurer plus de plaisir, d’après la sexologue Elizabeth McGrath.
Quels sont les symptômes d’une déficience en testostérone ?
La déficience en testostérone ou andropause est naturelle après un certain âge, généralement à partir de 45 ans, indique le Dr Sébastien Beley, médecin urologue dans un article du Journal des Femmes. Il ne faut toutefois pas la confondre avec la ménopause car le déficit en testostérone ne caractérise pas une baisse de la fertilité. Pour le reconnaître, il convient de prêter attention aux signes suivants:
- Des érections moins fréquentes ou moins rigides
- Des épisodes de transpiration non liés à un exercice physique
- Des troubles du sommeil
- Des douleurs fréquentes aux muscles et aux articulations
- Une baisse de la masse musculaire
- Un périmètre abdominal plus important
- Une pilosité qui régresse
- Une diminution de la libido
- Une récupération plus longue après l’effort
- Une fatigue plus fréquente
- Une irritabilité ou une nervosité accrues
- Un sentiment dépressif
- Une fragilité osseuse
Au-delà d’un traitement pouvant être prescrit par un médecin selon votre état de santé, le professeur Beley conseille également d’améliorer son hygiène de vie, notamment en éliminant les kilos superflus, en mettant fin au tabagisme, en limitant sa consommation d’alcool et en pratiquant une activité sportive régulière.