Découverte inattendue : les symptômes cachés d’un cancer du côlon de stade 4

Publié le 5 mars 2025
MAJ le 9 avril 2025

Plongez dans l'histoire de Zoe Gardner-Lawson, une mère de trois enfants, qui a été confrontée à des douleurs persistantes dans le dos, révélant finalement un diagnostic surprenant de cancer du côlon de stade 4.

Un diagnostic tardif, un combat plus ardu

Comme de nombreux jeunes adultes touchés par cette maladie, Zoe n’était pas considérée comme une « patient à risque ». Cependant, les cas de cancers de l’intestin chez les moins de 50 ans sont en nette augmentation : en trois décennies, leur nombre a augmenté de moitié. Cette tendance préoccupante est attribuée par les médecins à divers facteurs, notamment une alimentation ultra-transformée et une exposition aux produits chimiques du quotidien.

Le cas de Zoe met en lumière un enjeu plus large : le dépistage actuel ne débute qu’à 50 ans, voire 60 ans dans certains pays. Si un dépistage avait été effectué plus tôt, son cancer aurait pu être identifié avant de se propager à son foie et à ses ganglions lymphatiques.

Quels symptômes surveiller ?

Les signes du cancer de l’intestin peuvent se manifester par des symptômes souvent minimisés :

  • Douleurs abdominales ou dorsales persistantes
  • Modifications dans le transit intestinal (diarrhée, constipation inhabituelle)
  • Présence de sang dans les selles
  • Fatigue inexpliquée et perte de poids soudaine
  • Sensation d’évacuation incomplète après la défécation

Ces signes, bien que paraissant anodins pris individuellement, nécessitent une consultation médicale si leur persistance ou leur aggravation est constatée, et il est essentiel d’insister pour des examens approfondis.

Faut-il avancer l’âge du dépistage ?

Zoe plaide en faveur d’un accès aux tests dès l’âge de 30 ans. Elle est convaincue qu’un test immunochimique fécal aurait pu détecter son cancer bien avant qu’il ne soit si avancé.

Son engagement rejoint celui de nombreux spécialistes qui alertent sur la montée des cancers digestifs chez les jeunes adultes. Alors que Dame Deborah James, figure emblématique de la lutte contre le cancer de l’intestin, a perdu sa bataille à 40 ans, une prise de conscience collective s’organise.

Quel avenir pour Zoe ?

Malgré l’incertitude qui plane sur son avenir, Zoe garde espoir de voir des progrès. Elle sait que les deux prochaines années seront décisives. « Si ma maladie avait été détectée plus tôt, le traitement aurait été plus simple », regrette-t-elle. Ayant appris qu’elle vivait potentiellement avec cette tumeur depuis quatre ans, elle milite désormais pour un dépistage précoce dès l’âge de 25 ans.

Prévention : agir dès maintenant

Bien que l’âge officiel du dépistage ne soit pas encore revu à la baisse, des habitudes saines peuvent réduire les risques :

  • Opter pour une alimentation riche en fibres (fruits, légumes, céréales complètes)
  • Limiter la consommation d’aliments ultra-transformés et de viandes rouges
  • Maintenir une activité physique régulière
  • Surveiller tout symptôme inhabituel et solliciter un second avis médical si nécessaire

Le message de Zoe est clair : personne n’est à l’abri d’un cancer de l’intestin, quel que soit son âge. Son expérience souligne l’importance d’écouter son corps et de persister auprès des professionnels de santé, une démarche qui peut faire la distinction entre un diagnostic précoce et une lutte plus ardue.