« Mon fils a violé et tué ma fille pour me faire souffrir mais je lui pardonne »
Cette maman a vécu une terrible épreuve. Celle du deuil de perdre sa fille et la tragédie que son fils soit l’auteur de ce crime. Découvrez l’histoire de cette femme qui a décidé de pardonner à son enfant qui a commis un meurtre prémédité.
Relayé par nos confrères du Mirror, le témoignage de cette maman relate une véritable détresse. Son fils a tué sa petite fille de sang-froid et est aujourd’hui en prison.
Le fils de Charity a tué sa sœur de sang froid
C’est lorsqu’elle était au travail que Charity Lee, une maman de deux enfants a été appelée. La police lui a demandé de se rendre à son domicile car un de ses enfants a été « blessé ». C’est Paris, son frère de 13 ans qui a réussi à convaincre la baby-sitter de s’en aller avant de commettre le pire. Il est entré dans la chambre de sa petite sœur de 4 ans pendant son sommeil et a commencé à la torturer. Comme Charity, cette mère a été déboussolée d’apprendre la perte de ses enfants.
Ella, 4 ans, a été violée et massacrée par son frère
En regardant le corps de la petite Ella, les autorités ont pu compter 17 coups de couteau mais également des traces de sperme de son grand frère qui étaient aussi sur son lit. « Il l’a agressée sexuellement cette nuit-là, et il a admis que plus il devenait violent, plus il devenait excité, se terminant par la mort pour elle et un orgasme pour lui » relate la maman. Selon la police, Paris avait calculé ses coups qui « s’étaient déroulés lentement ». Après ce meurtre, le criminel a appelé un de ses camarades d’école avant d’appeler les secours.
Paris avait prémédité son meurtre
Quand la police est arrivée, Paris a dit qu’il avait tenté d’effectuer les gestes de premier secours sur sa jeune sœur. Ensuite, il a donné une version où il a essayé de tuer la petite Ella en raison d’une hallucination où il la voyait comme un démon avec une tête de citrouille en feu. Seulement, ces explications aboutiront à un aveu du frère qui explique avoir planifié le meurtre. Il pensait également tuer sa mère après ce crime. « Il a dit que la première raison pour laquelle il ne m’a pas tuée était parce qu’il était beaucoup plus difficile de tuer quelqu’un qu’il ne le pensait » raconte Charity, brisée par ces évènements dramatiques. Elle ajoute que son fils préférait la voir souffrir pour toujours que l’assassiner car cela ne durerait que de « 5 à 10 minutes ».
Charity rend visite à son fils en prison
Malgré que son fils l’ait touché dans sa chair, Charity continue régulièrement à lui rendre visite en prison. Lors d’une de ces entrevues, Paris a avoué à sa mère qu’il jouissait de sa douleur. Elle raconte ce moment précis dans son journal. « Il a claqué la table contre moi m’a plaqué contre le mur et m’a étouffée. J’étais sous le choc, paralysée. Pour autant, elle ne lui en veut pas et lui donne des circonstances atténuantes. « Mon fils est un psychopathe. Je ne peux pas l’aider. Ce qui importe, c’est que je ne peux pas non plus l’abandonner » confie-t-elle. Puis d’ajouter : « J’aime mon aîné avec autant d’intensité que depuis le premier jour où j’ai su que j’étais enceinte de lui ». Charity a dû vivre la pire épreuve de sa vie car perdre un enfant bouleverse la vie pour toujours.
Charity est aujourd’hui une femme brisée
Le meurtre de sa petite fille Ella ne sera pas le seul à avoir bouleversé sa vie. Pendant son enfance, son père a été assassiné et sa mère a été condamnée d’avoir payé des tueurs à gages pour l’achever. Cette dernière a été acquittée. Quatre ans après le drame de 2007, où Paris a tué sa sœur de 4 ans, son petit frère, Phoenix, est né. Le benjamin est en contact avec son frère en prison. Qu’est-ce que le choc post-traumatique ? Même si cette mère semble avoir pardonné à son fils et fait son deuil, l’évènement bouleversant qu’elle a vécu est une véritable déchirure. Le syndrome post-traumatique peut en être issu. Interrogé par Psychologies, Samuel Lemitre, psychologue clinicien explique ce qui le caractérise. A terme, il peut conduire à une dépression et être visible dans tout le corps. Le spécialiste explique que c’est une rencontre avec une mort potentielle qui génère l’effondrement du fantasme d’immortalité qui permet de vivre sans éprouver continuellement la peur de mourir. Peuvent s’ensuivre ensuite des flash-backs, qui font revivre de façon très réelle l’évènement traumatique.