« Mon mari m’a violée juste après l’accouchement et m’a laissée pour morte »

Publié le 12 juillet 2020
MAJ le 17 novembre 2024

Le viol a toujours été considéré comme une agression d’ordre sexuel venant d’un étranger à la victime. Les exemples d’hommes poussés par leur pulsion pathologique et agressant une femme pullulent. Mais le récit relayé par nos confrères du tabloïd The Sun, concerne une femme que son mari contraint à un rapport sexuel dans les 24 heures après son accouchement.

Le supplice de Natasha

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« Quand j’ai donné naissance à notre fils, qui a maintenant sept ans, j’ai eu des points de suture et John m’a violée dans les 24 heures » a déclaré Natasha qui était livrée à un homme qui voyait en elle un objet purement sexuel.

Un épisode d’autant plus troublant que sa condition ne se résumait plus à la douleur inhérente à l’accouchement mais à un acte infiniment plus blessant.

Histoire d’une rencontre au mauvais présage

John était une personne envahissante dans son intention de séduire Natasha, mais elle a fini par céder et à se marier avec lui. C’était bien sûr sans se douter de ce qui lui arrivera 13 ans après.

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Dans un élan de lucidité, la femme admet avoir été « assez impressionnée » en choisissant de partager sa vie avec John qui avait à ce moment-là un enfant d’une précédente relation. Ayant un emploi de gérant de fast-food et une voiture, il semblait bien gérer sa vie selon elle.

Un profil déjà révélateur

Malgré un certain sens des responsabilités, John démontrait depuis le premier jour une tendance abusive et une nature possessive.

Natasha déclare que durant un jour de fête, l’homme manifestait sa possessivité en déplorant l’absence de sa femme. Drames et chantages au programme, John usait de propos visiblement manipulateurs et lui avait annoncé par téléphone avoir battu un homme par sa faute. Rien de tout cela n’était vrai d’après la concernée.

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Malgré les conseils de ses amis de le quitter, la jeune femme a continué son bonhomme de chemin avec son homme qui ne cessait de lui interdire famille, amis, travail et voyages sous le prétexte du soutien. Aujourd’hui, Natasha déplore son manque de discernement.

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Un « exemple » d’abus

Lorsqu’elle a découvert qu’elle était enceinte de leur premier enfant en 2008, la jeune maman subissait davantage les abus de chesher de qui elle était financièrement dépendante.

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Le paroxysme du chantage si inhérent à ce genre d’individu est illustré par cette déclaration parlante : « Si tu me quittes, je vais faire monter les enfants dans la voiture et les conduire au fond d’un lac. Tu devras vivre avec le fait que c’est de ta faute ».

L’abus ne cessait de croître au gré de leur 8 ans de vie commune. Harcèlements sexuels quotidiens, insultes tranchantes, viols, chantages, c’était la vie de Natasha.

La police entre en jeu

Natasha n’a eu le courage d’appeler la police que bien plus tard depuis qu’elle a téléphoné à la ligne de service d’assistance nationale contre les violences domestiques.

Après avoir pu bénéficier d’un refuge grâce au service d’assistance nationale, Chesher a été arrêté puis mis en liberté sous caution. Ainsi l’homme se voit imposer une ordonnance d’exclusion pour ne pas visiter la ville dans laquelle Natasha résidait.

Ben, le nouveau compagnon

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Natasha fait la connaissance de Ben qui est resté à ses côté après qu’elle ait eu un mini AVC. La relation ayant été amicale au début, la jeune femme a fini par avoir des atomes crochus avec son nouvel amoureux. Trois mois après, les deux tourtereaux déménagent et vivent dans une belle maison.

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La jeune maman qui n’a pas regretté sa nouvelle rencontre, a eu un enfant avec Ben et remet de l’ordre dans sa vie.

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Entre temps, John Chesher a été reconnu coupable d’agressions sexuelles et a écopé d’une peine de 12 ans de prison en étant inscrit à vie dans le registre des délinquants sexuels.

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Le caractère ravageur du viol

Est considéré comme de la violence, le fait d’obliger un partenaire ou même un conjoint à un rapport sexuel. En outre, les conséquences dévastatrices de cet acte sont légions. Dépression nerveuse, pensées suicidaires, grand manque de confiance en soi, témoignent de la gravité de l’acte dicté par une grande violence pulsionnelle comme c’est le cas dans ce récit qui rappelle aussi qu’une femme se doit de s’armer de résilience afin de tourner le chapitre.