Naomie Musenga est décédée d’une intoxication au paracétamol

Publié le 16 juillet 2018

Vous connaissez sans doute l’histoire de Naomi Musenga, une jeune fille strasbourgeoise décédée le 29 décembre 2017 à l’âge de 22 ans, quelques heures après qu’une opératrice du SAMU ait refusé de lui apporter son aide. Son histoire bouleversante avait suscité une vague d’émoi et d’indignation dans tout le territoire français, et l’enregistrement de son appel avec le SAMU a été écouté par des milliers d’internautes. La cause réelle de son décès a enfin été révélée !

L’enregistrement téléphonique de la conversation de Naomi Musenga avec l’assistante de régulation médicale du SAMU est scandaleux ! Et c’est le moins que l’on puisse dire. On y entend les moqueries et le ton cru de l’opératrice qui ne semblait pas touchée par les gémissements et la douleur de la jeune fille de 22 ans. Selon un rapport publié sur le site de l’inspection générale des affaires sociales, l’assistante de régulation médicale du SAMU n’a pas respecté les bonnes pratiques. Le retard de prise en charge du cas de Naomi était ainsi estimé à plus de deux heures.

Récemment, une information judiciaire pour « non-assistance à personne en péril » a été ouverte par le procureur de la République de Strasbourg. L’enquête préliminaire a révélé que Naomi Musenga est décédée à cause d’une intoxication au paracétamol, un médicament qu’elle avait consommé pendant plusieurs jours sans prescription médicale.

« Naomi est décédée suite à une intoxication au paracétamol, elle l’a utilisé pendant plusieurs jours en automédication et c’est ce qui a conduit à la destruction progressive de ses cellules hépatiques, lui causant ainsi des dysfonctionnements graves dans tous ses organes » ; c’est ce qui a été révélé par Yolande Fromenteau Renzi, procureur de Strasbourg, dans un communiqué de presse publié le mercredi 11 juillet 2018.

Le paracétamol : une arme à double tranchant.

C’est donc le paracétamol qui aurait causé la mort de Naomi Musenga. Ce médicament qui est pourtant très utilisé, et présent dans toutes les armoires à pharmacie, peut être fatal s’il est consommé à forte dose.

Quels sont les dangers du paracétamol ? Devrions-nous- arrêter de consommer du doliprane ? Voici toute la vérité sur le médicament le plus consommé par les français.

Avec plus de 500 millions de boîtes vendues chaque année, le paracétamol est l’un des médicaments les plus vendus en France. Son action antalgique et antipyrétique lui permet de soulager plusieurs types de douleurs d’intensité faible à modérée. Mais attention ! Sa consommation excessive ou prolongée est la première cause de greffe de foie dans l’hexagone.  D’autres effets secondaires peuvent être provoqués par la consommation excessive du paracétamol :

– Troubles digestifs, nausées et vomissements, saignements gastriques

– Insuffisance respiratoire et problèmes cardiovasculaires

– Maladies rénales

– Hépatite aigüe grave

– Affections cutanées

– Altération des fonctions cognitives

– Maladies musculaires et articulaires

– Aggravation de l’asthme chez les enfants

– Intoxications graves pouvant causer le décès

Quelles sont les alternatives au paracétamol ?

Oui mais que faire contre cette douleur incessante qui nous empoisonne la vie, me diriez-vous ? Sachez qu’il existe plusieurs moyens naturels et sans risques capables aussi de soulager votre douleur. Ils vous éviteront ainsi tous les effets néfastes des substances chimiques :

– Les douleurs sont souvent causées par le stress ou une mauvaise hygiène alimentaire. Adoptez donc un régime alimentaire sain et équilibré et luttez contre le stress en pratiquant des activités sportives.

– Quand vous ressentez une douleur quelconque, détendez-vous en pratiquant par exemple des activités relaxantes comme le yoga ou la méditation.

– Hydratez votre corps en buvant une quantité suffisante d’eau. La déshydratation est l’une des causes principales des maux de tête.

– Consommez des aliments riches en magnésium. Ces derniers vous aideront aussi à vous détendre et à soulager votre douleur.

Mise en garde :

  • Si vous ressentez une douleur intense et que vous n’en connaissez pas les causes, consultez votre médecin afin de bénéficier d’un diagnostic complet et de remèdes adaptés à votre cas.

Bannissez l’automédication. Seul un médecin traitant saura vous prescrire le médicament efficace et la dose adéquate, selon votre maladie.