« Non, nous n’aurons plus de relations sexuelles d’ici 2030 » affirment des scientifiques

Publié le 19 décembre 2020
MAJ le 17 novembre 2024

Pour 2030, la chasteté. C’est ce qu’affirme une étude qui explique que d’ici cette année, les relations sexuelles ne seront plus. Découvrez comment vos ébats disparaîtront dans 10 ans. Le chercheur donne des explications concrètes à cette activité en voie d’extinction.

Arrêter de faire l’amour, une réalité ? Si l’on en croit ce chercheur, cela pourrait bien se réaliser d’ici une décennie. Pour lui, c’est une autre activité qui prendra toute la place sous nos draps ! Relayée par nos confrères du site britannique Express, cette prédiction prend tout son sens.

Une diminution drastique

Cette étude de David Spiegelhalter se penche sur les comportements sexuels grâce à des sondages effectués sur de nombreux couples. Conclusion : les ébats diminuent. Pour le chercheur de l’Université de Cambridge, un seul bouc-émissaire, Netflix. Il explique : « Les couples sexuellement actifs entre 16 et 64 ans ont été interrogés et la médiane était de cinq fois le mois dernier en 1990, puis quatre fois en 2000 et trois fois en 2010. Et le statisticien qui accuse le divertissement n’est pas non plus très optimiste pour l’avenir.

David Spiegelhalter

Le statisticien David Spiegelhalter blâme Netflix de diminuer la fréquence des rapports sexuels dans les couples. Source : Getty

Hyper-connexion. Un piège pour la libido

Selon le statisticien britannique, le fait d’être constamment connecté aux téléphones et à la télévision pousse les gens à faire moins souvent l’amour. « Si cela continue, les couples n’auront pas du tout de relations sexuelles d’ici 2030 » avertit-il.  Et le scientifique dispose d’une base de données importantes puisque pour pouvoir attester cette diminution, il a étudié de nombreux couples de 16 à 64 ans. Il déplore : « Il y’a quelques années, la télévision était éteinte à 22h30 et il n’y avait plus rien d’autre à faire. Aujourd’hui, on peut passer une soirée entière dans son lit devant un écran ».

Comment faire une détox numérique ?

Lorsque notre consommation de médias numérique prend le pas sur notre vie et que l’on développe une dépendance, il est important de savoir s’arrêter. Pour cela, rien de tel que de décrocher les smartphones et autres écrans pour revenir à l’essentiel. Cette détox pourra commencer en vacances afin de remplacer cette addiction par des activités épanouissantes. Un retour à la nature pourra vous aider à faire le plein de bonne humeur. Vous pouvez commencer par faire des promenades sans votre téléphone. Si la consultation de certaines applications est chronophage, supprimez les notifications, vous verrez que vous serez beaucoup moins sollicité. Lorsque l’addiction est forte, vous pouvez commencer par mettre le mode avion une heure par jour en étendant jusqu’à une journée si le cœur vous en dit. Et si vous bannissiez les écrans de votre chambre ? La lumière bleue diminue la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. Une raison de les garder en dehors de cette pièce dédiée aux repos. Cette école a prouvé que l’interdiction des smartphones améliore les résultats des élèves. Leur comportement en classe a également changé.

A quoi est due une baisse de libido ?

Sans pour autant que cela soit dû à la distraction des films et des séries, la baisse de libido peut tirer ses origines de causes différentes lorsqu’elle est chronique. Interrogé par nos confrères du Figaro Santé, Patrice Lopès, directeur de l’enseignement de la sexologie des CHU de l’Ouest explique les paramètres qui justifient une baisse du désir sexuel. Cela peut être principalement dû à des phénomènes physiologiques. Un déficit hormonal chez la femme par le biais d’une atrophie des zones génitales peut engendrer une baisse de la libido, de même que la douleur pendant les rapports peut également amenuiser la volonté d’avoir des relations sexuelles. Ces raisons ne sont pas les seules à l’altérer négativement. Des considérations psychologiques peuvent également traduire cette diminution du désir. Le spécialiste recommande à ceux qui en souffrent d’interroger leurs croyances comme celles autour de la religion, des diverses expériences mais aussi celles liées à l’éducation. Une vision culpabilisante de la sexualité ou un stress intense peuvent également installer sur la durée cette libido en berne, qui peut être améliorée avec certaines habitudes. Les paramètres psychosociaux sont également en jeu. L’expert explique à ce propos, qu’une femme qui se retrouve par exemple au chômage ou qui voit sa carrière compromise à la naissance de son bébé aurait probablement une libido perturbée.