« On nous invente une deuxième vague catastrophique » Le professeur Perronne s’indigne dans les médias

Publié le 21 octobre 2020
MAJ le 17 novembre 2024

Pour certains experts, la gestion de la crise sanitaire en France n’a pas été un franc succès. Après l’indignation de l’infectiologue Didier Raoult qui s’est vu refuser son traitement à base de chloroquine par le Conseil scientifique, le professeur Christian Perronne de retour dans les médias après quelques semaines d'absence, fait le point sur la gestion de crise de la pandémie, à l’antenne de Sud Radio.

Au micro d’André Bercoff sur Sud Radio, le professeur Christian Perrone, médecin et professeur des universités, spécialisé des maladies infectieuses et auteur du livre « y’ a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? », refait surface sur la scène médiatique et s’indigne sur la gestion par les autorités, de l’épidémie depuis son apparition, comme relayé par nos confrères du quotidien France Soir.

Christian Perronne

Christian Perronne. Source : France Soir

« On nous invente une deuxième vague catastrophique »

L’intervention du Professeur Perronne à l’antenne de Sud Radio, vient faire le point sur certaines failles commises, selon lui, lors de la gestion de la crise sanitaire qui a fait des milliers de morts en France. Il rappelle entre autres, la négligence des autorités sur la nécessité de porter le masque, au début de la pandémie, alors que ce dernier était utile pendant la vague épidémique.

Le Professeur s’indigne par ailleurs sur les tests massifs de PCR qui ne sont pas toujours utiles ou encore sur la non réactivité de l’Etat pour traiter les malades avec la chloroquine, une molécule anti-paludéenne, utilisée par de nombreux pays pour soigner le Covid-19.

« On est dans l’instrumentalisation de la peur. Alors qu’en Allemagne ou en Italie, on n’a pas d’explosion de l’épidémie, en France, « on nous invente une deuxième vague catastrophique » sur la base des tests PCR à l’origine d’énormément de « faux positifs », déclare le professeur Perronne.

Il ajoute par ailleurs : « J’en conviens, l’épidémie continue de circuler ». « Mais la virulence du virus a baissé ». « Et surtout, ce qui compte dans les statistiques, c’est le nombre d’hospitalisations et le nombre de décès ».

Au sujet des tests PCR, le Professeur insiste sur le fait de les effectuer sur des populations ciblées et non sur des personnes en parfaite santé. « Ces tests-bidon sont en train de ruiner la Sécurité Sociale. C’est de la politique, ce n’est pas de la médecine, ce n’est pas de la science, franchement c’est un grand scandale sanitaire et politique, on instrumentalise la peur », a-t-il déclaré.

La polémique sur l’utilisation de la chloroquine a également été évoquée

Par rapport à la polémique sur l’utilisation de la chloroquine, le Professeur Perronne cite un article de la plus grande Association de médecins et de chirurgiens américains relative à la gestion de la pandémie sur l’ensemble de la planète. Il en découle que les pays qui n’ont pas utilisé la chloroquine ont une mortalité, de façon gigantesque, supérieure aux autres pays. A ce propos, le Professeur Perronne n’hésite pas à déclarer : « La France est d’ailleurs « le seul pays au monde à avoir interdit la chloroquine ».

Pour lui, cette crise aurait eu moins d’ampleur si on avait prescrit le traitement à la chloroquine. A ce propos, il ajoute : « Depuis le 11 juillet, les médecins généralistes ont de nouveau le droit de prescrire la chloroquine, mais beaucoup de médecins ne sont pas au courant de ça ». « Si le gouvernement avait eu un Conseil scientifique normal, le traitement de l’infection par la chloroquine aurait dû être confié dès le début de l’épidémie aux médecins généralistes, au lieu d’hospitaliser les patients ou de les placer en réanimation, insiste le Professeur Perronne. Et d’ajouter « on a tellement terrorisé les médecins de ville qu’ils n’osent pas la prescrire ».

Quant à la question sur la dictature des masques, l’infectiologue déclare avec véhémence, « Cette dictature des masques est totalement infondée ». En ajoutant « Le masque, c’est un bâillon, une muselière, on n’a plus le droit de parler aujourd’hui ».

Au micro de Sud Radio, un auditeur avait évoqué la question sur un possible vaccin. Pour y répondre, le Professeur Perronne a déclaré catégoriquement : « On a vécu la vague épidémique », « maintenant on a un traitement : l’hydroxychloroquine et l’azitromycine, c’est archi démontré » et « si on donnait ces médicaments à tout le monde, il n’y aurait plus d’épidémie ». Le vaccin « n’a aucun sens, il ne va pas voir le jour tout de suite ».