Prête à tout pour être maman, elle éventre son amie enceinte pour lui voler son bébé

Publié le 17 septembre 2020
MAJ le 17 novembre 2024

Certains récits de jalousies peuvent prendre des dimensions inhumaines, funestes, au point de recourir aux plus diaboliques des stratagèmes pour arriver ainsi à ses fins. C’est dans ce contexte qu’un meurtre innommable a eu lieu au Brésil. Une femme prête à tout pour avoir un enfant a organisé une fausse fête pour son amie enceinte, avant de la tuer et de lui arracher son bébé du ventre. Cette histoire sinistre a été relayée par le New York Post. 

Flavia Godinho Mafra, une jeune femme de 24 ans a été assassinée ainsi que son enfant à naître. Alors qu’elle avait été invitée à une fausse « baby shower » (fête prénatale, ndlr) par une ancienne amie d’école, elle ne se doutait aucunement de ce dont cette dernière était capable.

La petite fête a été expressément organisée pour que la femme s’empare du bébé de Flavia. Elle s’est alors attaquée à elle avec une brique puis a fait en sorte d’extirper le bébé de son ventre.

Flavia Godinho Mafra

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Une Baby Shower macabre

La victime était à 36 semaines de grossesse lors de ce jour funeste. Quelque temps après, son corps a été retrouvé par son mari, Valdeli Mafra. 

Flavia Godinho Mafra1

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Quant au bébé, répondant au nom de Cecilia, elle a pu survivre au massacre. Elle a été emmenée par la suspecte de 26 ans ainsi que son mari à l’hôpital avant qu’ils ne soient interceptés puis arrêtés par la police.

L’enfant n’était tout de même pas épargnée. Elle avait des coupures au niveau du dos, ce qui a provoqué des soupçons vis-à-vis de la femme. En effet, elle n’avait aucun signe physique qui puisse témoigner du fait qu’elle ait accouché.

« Flavia a disparu le jour où elle est partie pour la supposée baby shower. Deux autres amies étaient au courant de l’événement, mais on leur a dit que la fête avait été annulée » selon un rapport de police.

Flavia Godinho Mafra2

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La jeune femme n’était toujours pas retournée chez elle

Au moment où l’événement était supposé arriver à son terme, Flavia n’était toujours pas rentrée chez elle. Des inquiétudes ont alors commencé à se manifester.

La suspecte, son amie, a déclaré que Flavia avait quitté les lieux avec « quelqu’un d’autre ». Cependant, la femme a fini par avouer son crime brutal lorsque le corps a été retrouvé le lendemain matin.

La coupable voulait avoir un enfant à tout prix

Les enquêteurs ont rapporté que la folie meurtrière de la femme a été motivée par sa fausse couche, indique l’article du New York Post. Après cet épisode, elle était devenue obsédée par l’idée de voler un bébé. C’est donc à ce moment-là qu’elle a pensé à sa vieille amie. Bien que la douleur liée aux fausses couches soit compréhensible, elle a cédé à une pulsion maladive.

Un porte-parole de la police a rapporté à un média local que la meurtrière, Diario Costa Esmeralda, avait tout calculé : « Elle a continué à mentir à tout le monde en disant qu’elle était encore enceinte ». Avec l’aide de son mari, elle s’est débarrassée du corps de Flavia Godinho Mafra dans un chantier abandonné.

Un exemple édifiant d’une femme qui est à l’opposé de celles ayant su faire le deuil de leur bébé, comme en atteste le cas de Valarie Watts, une maman confrontée au décès de son enfant.

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Flavia, une jeune femme appréciée de son entourage

La défunte était une personne aimée de son entourage comme la décrit Jeisiane Benevenute Pacheco. Cette dernière a parlé d’elle à l’occasion d’une brève cérémonie d’enterrement où elle a déclaré que c’était une personne « attentionnée, douce et très généreuse. Elle était très gentille avec son entourage. Elle faisait beaucoup confiance aux gens et elle a fini par faire confiance à cette femme qui a pris sa vie ». Un geste qui l’a menée au pire des scénarios. En effet, il n’est pas rare que des drames se produisent lorsqu’on accorde sa confiance à des inconnus.
Quant à l’état de Cécilia, l’enfant semble bien se porter. Il reste à confirmer par le biais d’une autopsie si elle a été retirée du ventre de sa mère avant ou après sa mort.

Qu’est-ce qui pourrait pousser une femme à enlever un bébé ?

Interrogé par Marie Claire, Gilles Catoire, pédopsychiatre et psychanalyste a tenté d’expliquer ce phénomène. Selon lui, ces fameuses « pulsions » de maternité s’expliquent par une croyance selon laquelle, la présence du bébé volé rendrait ces femmes « magiquement » mères, voire même filles.

Ainsi, la présence de cet enfant ne serait donc qu’un support, à savoir l’occasion de prouver ou de montrer quelque chose. Pour le spécialiste, ce genre de cas témoigne généralement d’une immaturité majeure.