Quatre adolescents attaquent une maman « enceinte » et donnent des coups de pied à sa petite fille
S’il y avait un bébé à naître, il aurait pu mourir. Violemment attaquée par une bande d’adolescents, la victime a été prise à partie alors qu’elle était avec sa petite fille. Découvrez l’histoire de l’agression sauvage de cette maman. Cette dernière a été enregistrée par des vidéos.
Relayées par nos confrères du site britannique Daily Mail, ces images ont choqué la toile. Et pour cause, il s’agit de deux adolescentes qui s’acharnent contre une mère et son enfant, pendant qu’une troisième filme la scène. Ces jeunes filles font preuve d’une violence extrême avant d’être rejointes par un adolescent qui donne un coup de pied à la petite fille. L’enfant est entendu dans le clip gémissant alors que sa mère est froissée impuissante sur le sol en train d’être frappée.
Une agression devenue virale
Cette agression a été tellement violente qu’elle a choqué la toile. La victime, une maman avec son enfant, marchait en direction de son domicile et l’une des adolescentes lui a donné un coup de pied par derrière. La femme, qui serait enceinte selon le Dailymail, s’est projetée en avant et s’est cognée la tête contre une porte.
Les images de ces coups sont devenues virales et ont été vues plus de 227 000 fois. Les adolescentes en cause n’ont pas été identifiées. La raison de l’altercation reste également inconnue.
Une vidéo révoltante
Après que cette attaque ait créé un tollé sur Internet, la mère de l’un des adolescents a défendu son fils. Sur son compte Facebook, elle dit que le garçon n’a pas donné de coup de pied au bébé et qu’au contraire il essayait de l’éviter.
« Mon enfant n’est pas du genre à donner des coups de pied à un bébé, des accidents arrivent » argue-t-elle malgré la diffusion de la vidéo. Ces images ont révolté les réseaux sociaux où les internautes exigeaient que l’on rende justice à la maman et sa fille. Un des utilisateurs de Twitter écrit : « C’est inadmissible, on ne se bat pas devant des enfants ». Les agressions ne sont pas seulement physiques, elles peuvent être sexuelles. C’est ce qu’a subi cette mamie de 90 ans en maison de retraite.
« Il a donné un coup de pied à ce bébé exprès »
Malgré la défense de la mère de l’agresseur, les images sont têtues. Et c’est ce que les Twittos continuent à soutenir. « Il a donné un coup de pied à ce bébé exprès. Regardez à quelle distance il est de la mère lorsqu’il donne ce coup de pied. Elle n’était pas sa cible » commente un utilisateur du réseau de l’oiseau bleu.
Un autre internaute écrit : « Pourquoi pensent-ils que c’est normal de l’attaquer pendant que son bébé lui tient la jambe ? […] Ils auraient dû s’arrêter là » Des propos qui traduisent l’indignation de ceux qui ont visionné ces images choquantes. Ces dernières sont abominables. Un homme est filmé en train d’essayer de violer une femme à la gare. Les passants ont tenté d’intervenir.
Qu’est-ce que le syndrome post-traumatique ?
Après une agression de cette ampleur, il n’est pas rare qu’un syndrome post-traumatique survienne. Interrogé par nos confrères de Psychologies, Samuel Lemitre, psychologue clinicien explique que cela se manifeste lorsque quelqu’un a été confronté à « un risque majeur pour sa sécurité ». Cette rencontre avec la mort de façon imminente peut être à l’origine de nombreux symptômes tels que des flashbacks qui font revivre au patient des réminiscences de l’épisode traumatisant.
Il explique : « Si rien n’est fait pour l’aider, rapidement un effondrement dépressif peut s’installer face à ce sentiment continu de danger, cette impression que l’insouciance de la vie n’existe plus ». Le spécialiste analyse que si un événement traumatisant ou un stress étaient déjà existants, le risque de développer ce trouble est d’autant plus important. Selon l’expert de la santé mentale, lorsque cela dure plus de trois mois, le syndrome post-traumatique peut devenir chronique.
Pour prendre ce dernier en charge, il faut être réactif et s’y prendre dès l’exposition au danger. Samuel Lemitre parle également d’un risque dissociatif où la personne qui a subi un traumatisme peut se déconnecter de ses sens, une réaction où le cerveau passe en mode « survie ». « Le thérapeute restaure un climat de sécurité interne et une confiance en l’environnement, il reconnecte les liens d’attachement à la vie » indique-t-il. Des ancrages nécessaires pour réinvestir son quotidien.