Quel est l’âge correct pour avoir des rapports sexuels pour les filles ?
L’âge des premières relations sexuelles pour une fille est souvent une source d’interrogation. Si perdre sa virginité peut être une source d’appréhensions, beaucoup se demandent à quel âge une fille peut faire l’amour sans que cela ne soit trop précoce. Des experts, des recommandations et des études éclairent sur cette question qui suscite la curiosité.
La première relation amoureuse à l’adolescence peut faire envisager une jeune fille d’avoir sa première expérience sexuelle. Cet événement fondamental est un souvenir décisif chez la fille, qu’il s’agisse de bonnes ou de mauvaises circonstances. Pour un parent, c’est également une source de préoccupations car le premier rapport sexuel est une étape dans laquelle il faut jouer un rôle d’accompagnateur et dialoguer sans tabou avec l’adolescent.
La première fois pour une jeune fille est une source de stress pour les parents
Lorsqu’un parent souhaite accompagner sa fille adolescente dans les premiers pas vers une relation intime, il est difficile de savoir quel rôle jouer. Etre dissuasif, compréhensif ou indifférent sont autant d’émotions que peuvent ressentir une mère où un père lorsqu’une jeune fille vierge se questionne à propos de ses premières relations sexuelles. Ce rite de passage dans la vie d’une femme nécessite un accompagnement puisqu’il n’est pas exempt de dangers. C’est pour cette raison qu’un parent doit se montrer compréhensif en informant l’adolescente en âge de faire l’amour quelles sont les règles à respecter. Sans pour autant être trop intrusif, il est important de rappeler les dangers d’un rapport sexuel non protégé qui peut exposer à des infections sexuellement transmissibles (IST). La contraception est également un sujet important à évoquer pour avoir une relation intime sans grossesse non désirée. Comme lors du début du cycle menstruel, il est important de se montrer à la fois pédagogue avec une fille adolescente mais aussi de lui expliquer l’importance du consentement sexuel. A un jeune âge, une adolescente peut faire les frais d’agressions sexuelles ou de pratiques sexuelles qu’elle ne désire pas sans pour autant le savoir.
A quel âge peut-on avoir sa première expérience sexuelle selon la loi ?
Relayé par nos confrères de France TV Info, l’âge de la majorité sexuelle a été tiré du Code pénal français. A ce jour, l’article 227-25 du texte de loi définit l’atteinte sexuelle sur un mineur et définit ainsi l’âge auquel nous pouvons choisir d’avoir des rapports sexuels sans que cela soit considéré comme un détournement ou une délinquance sexuelle. Sur le texte, nous pouvons lire : « Le fait, par un majeur, d’exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de 15 ans est puni de plus de cinq ans et de 75 000 euros d’amende ». Cette sanction est aggravée lorsque l’agresseur est un adulte qui représente une autorité comme un enseignant ou un membre de la famille. Comme l’explique l’avocat pénaliste Pascal Cussigh, un acte sexuel avec un adolescent de moins de 15 ans peut exposer à des poursuites. Ernestine Ronai, rapporteuse d’un avis du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, rappelle qu’en 1832 on pouvait penser que les filles étaient majeures sexuellement à l’âge de 11 ans, et à 15 ans depuis 1945, mais que cela ne correspond pas à une majorité sexeulle inscrite dans la loi. Il existe toujours un flou car cet âge légal n’est pas inamovible en ce qui concerne une relation entre un majeur et un mineur.
Il existe une étude qui définit l’âge idéal pour perdre sa virginité
S’il existe un âge légal qui cadre une relation sexuelle entre un mineur et un adulte, une étude recommande pourtant un âge plus avancé pour avoir des rapports sexuels pour la première fois. Selon ces conclusions scientifiques relayées par nos confrères du Huffington Post, commencer sa sexualité après 19 ans est l’âge idéal pour mieux se développer, être heureux en couple et pour plus de réussite professionnelle. Pour mener cette recherche, les scientifiques ont étudié les parcours de 1659 jeunes texans de 16 à 29 ans, de même sexe et de la même famille. Les chercheurs ont divisé cette population en trois catégories. La première correspond aux « précoces », à savoir ceux qui ont eu leur première fois avant 15 ans. Le second groupe est considéré comme celui qui a eu son premier rapport sexuel à un « âge normal » tandis que le troisième est plutôt tardif. Les membres de ce dernier ont eu leur premier rapport sexuel à 19 ans. Pour se préparer au jour J, il est important qu’une adolescente vierge sache 8 choses.
Les chercheurs ont pris en compte d’autres facteurs pour donner leurs conclusions
Pour éviter que les résultats de cette recherche soient non exhaustifs, les chercheurs ont pris en compte de nombreux facteurs pour mieux comprendre l’âge pour faire l’amour pour la première fois. Les scientifiques ont ainsi mis sur la balance des critères génétiques mais aussi exogènes tels que le niveau de croyances religieuses, le niveau socioprofessionnel, le fait d’avoir souvent des relations amoureuses. Ceux qui ont évalué ce phénomène sociétal se sont aussi intéressés à d’autres facteurs tels que l’apparence physique ou l’indice de masse corporelle (IMC). Des éléments qui peuvent entraver la sexualité des jeunes gens. Selon cette étude, le groupe qui a eu un début de sexualité « tardif » a moins de partenaires et ont des chances de se marier. Une analyse qui paraît pessimiste mais en est tout autre en réalité puisque cette catégorie semble bien être la plus chanceuse.
Ceux qui ont eu leurs premiers rapports sexuels à 19 ans seraient mieux insérés socialement
Paigie Hargen, la professeure à l’origine de cette recherche, interprète ces résultats. Selon cette chercheuse, le groupe qui a eu une première fois « tardive » a une similitude : celle du manque de confiance en soi. Et cela ne serait pas une mauvaise chose pour ces personnes puisque cette difficulté à s’affirmer, les pousse à être plus sélectifs avec leurs partenaires. Résultat : leurs relations amoureuses seront plus profondes et authentiques que ceux qui ont eu une sexualité jugée « précoce » ou « normale ». Cette connexion à l’autre plus forte les amènera à profiter de plusieurs avantages dans tous les volets de leur vie. Parmi eux, de meilleures relations humaines, une meilleure sociabilité au travail et au sein de la société, en général. La spécialiste explique que ceux qui ont eu une sexualité « tardive » sont plus matures et se connaissent mieux. « Ils semblent plus à même de gérer une relation amoureuse que ceux qui en sont restés aux codes qu’ils ont appris quand ils étaient encore adolescents », atteste celle qui est à l’origine de l’étude sociologique.
Il n’y a pas d’âge « normal » pour une première fois
Alors que l’âge de la première fois en France correspond à une moyenne de 17,4 ans pour les garçons et de 17,6 ans pour les filles, les débuts d’une sexualité ne sont pas définis par des normes quantitatives mais plutôt qualitatives. Comme l’âge de la première histoire d’amour, cela est propre à chacun. Si l’âge est un critère néanmoins important à prendre en compte pour une dimension de maturité, il existe aussi d’autres paramètres à impliquer pour que la première fois marque le début d’une sexualité épanouie. Les sentiments que l’on ressent pour le partenaire, la confiance et le dialogue avec des personnes de confiance sont des critères importants pour aborder cet évènement sous les meilleurs auspices. Si beaucoup considèrent qu’il faut attendre le plus longtemps possible pour perdre sa virginité, lorsque cela est tardif cela peut constituer un fardeau qui génère des complexes en société passé 20 ans. Par ailleurs, certaines jeunes adolescentes pensent que lorsque leur hymen est déchiré, elles saignent. Ce n’est pas toujours le cas et il existe une raison.