« Ses voisins la voyaient faire le ménage nue pendant des années. Après à sa mort, ils découvrent que sa maison était une machine à laver géante »
Vous rêviez d’un univers sans tâches ménagères, cette femme l’a fait ! Découvrez comment Frances Gabe a révolutionné le monde grâce à ses inventions, en créant de toute pièce une maison autonettoyante. D’une ingéniosité inégalée, sa maison avait l’allure d’un lave-linge géant. Et si le bonheur se trouvait au bout d’un bouton ? Découvrez l’incroyable parcours de cette femme ingénieuse.
Frances Gabe a réussi l’impensable… ne plus avoir à faire le ménage ! Surmenée entre son travail, l’éducation de ses enfants et les tâches domestiques à n’en plus finir, elle meurt à l’âge de 101 ans, en laissant derrière elle un système ingénieux qui lui a permis de ne plus tenir un torchon pendant plus de 20 ans… Nos confrères du New York Times nous dévoilent ses secrets !
Frances Gabe a créé une maison autonettoyante
Ses voisins la voyaient déambuler dans sa maison dans le plus simple appareil, ou vêtue d’un seul imperméable. Frances Gabe est décédée à l’âge de 101 ans en laissant en héritage une maison qui ne comptabilisait pas moins de 68 inventions révolutionnaires, toutes brevetées.
Tout a commencé vers la fin des années 70, lorsque Frances Gabe jonglait, tant bien que mal, entre travail, enfants et corvées domestiques. Jusqu’à cette fameuse tâche de confiture… Frances, dans un état de colère et soumise à une charge mentale qui la faisait vivre dans un stress permanent, l’arrosa à l’aide d’un tuyau…une idée avant-gardiste était née !
Elle entreprit alors la construction de sa maison autonettoyante. A l’aide d’arroseurs placés au plafond, toutes les pièces de la maison y passaient. Les sols de la maison étaient légèrement inclinés pour permettre à l’eau de s’évacuer, grâce à un système de drainage qui expulsait l’excès d’eau vers l’extérieur. Pour sécher le tout, un jet d’air puissant parcourait toute la maison. Prévoyante, Frances se munissait d’un parapluie, et se séparait de ses habits pour éviter qu’ils ne s’abîment.
Dépourvue de rideaux et de tapis, seuls des films plastiques protecteurs étaient disposés sur les meubles en tissu de sa maison pour les protéger. Une idée ingénieuse, puisque, plus qu’un simple outil de cuisine le film alimentaire peut avoir de nombreuses utilisations. Un gain de temps indéniable certes, mais la motivation principale de cette femme était d’autant plus respectable. « Je veux éliminer toute activité inecéssaire pour que les personnes à mobilité réduite, ainsi que les personnes du troisième âge, puissent être autonomes. Qu’elles n’aient plus besoin d’aide externe » affirmait Frances.
Nettoyage : de la simple manie, au trouble obsessionnel compulsif
Apprécier de vivre dans un environnement étincelant, propre et dénué de tout désordre est un comportement sain. Il existe d’ailleurs plusieurs astuces qui vous permettent de nettoyer de ranger votre maison efficacement et en un rien de temps. En revanche, basculer dans l’obsession de la propreté quant à elle, peut cacher un trouble obsessionnel compulsif.
Selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, la définition exacte d’un TOC est celle de trouble du comportement impliquant des angoisses et images que le patient a du mal à surmonter. Quand les TOC concernent la propreté et le nettoyage, ils apparaissent comme un besoin intense et urgent de répéter certaines actions. Le malade peut subir des angoisses dues à une peur d’être contaminé ou encore une obsession pour la symétrie et l’ordre.
Une étude menée par des chercheurs du « Translational Psychiatry » nous révèle que les risques d’être atteint d’un TOC de la propreté sont liés, soit à un héritage génétique, soit à une structure cérébrale particulière.
Pas de panique ! Nettoyer frénétiquement n’est pas obligatoirement synonyme de disfonctionnement du comportement. Le cas contraire, se laisser aller à la fainéantise est aussi à proscrire… mais force est d’avouer que nous aurions tous apprécié vivre dans la maison de Frances Gabe, et ne plus avoir à lever le petite doigt…n’est-ce pas ?