Spectrophilie : la nouvelle tendance de rapports sexuels avec des fantômes
Cette nouvelle orientation sexuelle fait froid dans le dos. Et pour cause, certaines personnes ont du plaisir à avoir des relations sexuelles avec des êtres de l’au-delà, des fantômes. Cette tendance hors du commun nous est confirmée par des propos relayés par nos confrères de BFM TV. Témoignages d’hommes et de femmes qui choisissent de s’ébattre avec un être invisible.
Faire l’amour avec un fantôme. C’est l’expérience qu’ont eu plusieurs individus qui se sont confiés aux journalistes. Ce rapport qui défie la logique et rappelle les contes de fiction est pourtant bien réel pour eux. Cette paraphilie méconnue est expliquée par de nombreux spectrophiles sur les réseaux sociaux.
Une étreinte surréaliste
Si ces relations paraissent totalement irréelles, elles ont longtemps été évoquées dans des récits de fictions et même dans les mythes religieux. De nombreux textes évoquent des démons qui débaucheraient les hommes et les femmes pendant leur sommeil. Ghost, un film avec Demi Moore et Patrick Swayze relate la romance entre un fantôme et une femme.
Natasha Blasick, l’héroine de Paranormal Activity 2 a également décrit un rapport sexuel avec une entité spectrale. Des actes qui paraissent surréalistes mais qui constituent un véritable fantasme prisé par ceux qui se considèrent comme spectrophiles.
La spectrophilie, irrationnelle ?
Cette tendance sexuelle méconnue a été confirmée par de nombreux témoignages qui ont interpellé les scientifiques. Cette drôle d’expérience tient pourtant ses origines d’explications rationnelles. Pour les spécialistes, il s’agit d’hallucinations combinées à une paralysie du sommeil, un trouble du sommeil où l’on se réveille au milieu de la nuit sans pouvoir bouger.
Ce phénomène interrompt la phase de sommeil paradoxal et entraîne un état de conscience altéré similaire à celui du rêve. Cela entraîne donc de nouvelles perceptions, d’où l’impression de certains de faire l’amour avec un être invisible. Une étreinte paranormale dont ont témoigné plusieurs personnes à nos confrères de BFM TV.
Aude, l’amante d’un spectre
Interrogée par les journalistes, Aude dit s’adonner à ces plaisirs spectraux depuis 5 ans. Quand elle s’endort, elle ressent une paralysie avec un fourmillement dans tous les membres. C’est à ce moment-là qu’elle perçoit un poids très lourd s’écraser contre son corps. Elle raconte que la première fois, elle s’était sentie voler au-dessus de son lit puis avoir eu l’impression de danser. « C’était agréable mais j’étais terrifiée. […] Je pouvais sentir exactement où il me touchait » se souvient la femme de 31 ans. Une étreinte si spéciale qu’elle la provoque souvent lorsqu’elle se couche.
Amethyst se marie
Comme Aude, une femme britannique a pris l’habitude d’avoir ces relations extraordinaires. Amethyst, est allée jusqu’à se marier avec le spectre de ses rêves érotiques. Invitée dans une émission, elle raconte avoir trompé son fiancé avec un fantôme et qu’elle faisait l’amour avec au moins 20 entités spectrales. Aujourd’hui, elle dit avoir trouvé l’amour avec l’un d’entre eux qui l’a officiellement demandé en mariage lorsqu’elle était en voyage.
« Il était impossible de se mettre à genoux – il n’a pas de genoux. Mais pour la première fois, je l’ai entendu parler. Je pouvais réellement entendre sa voix et c’était magnifique. » se souvient la nouvelle épouse. Elle raconte avoir ressenti une « énergie incroyable » lorsque ce compagnon hors du commun est arrivé dans sa vie. Aujourd’hui elle dit vouloir organiser une cérémonie païenne pour célébrer leur union.
Les paraphilies de l’impossible
En matière de pratiques sexuelles, l’horizons des possibles est illimité. Il existe de nombreux fantasmes qui paraissent irréels mais sont pourtant partagés et nommés ! Parmi eux, l’hypnophilie, un fétichisme lié aux personnes en train de dormir.
L’aulophilie touche les personnes qui ressentent une excitation à la vue d’une flute. Plus étrange encore, la soceraphilie, le fait de ressentir une stimulation à la vue de… ses beaux-parents ! Une paraphilie qui paraît loufoque mais non moins possible.
Ceux qui sont excités par l’ail répondent au nom d’alliumphiles. Les climacophiles, eux ressentent du plaisir lorsqu’ils voient une personne dévaler des escaliers. Autant de préférences qui traduisent la pluralité dans la vie sexuelle et renvoient à l’inconscient des hommes.
Plus communément, les envies les plus partagées restent la domination, le triolisme ou encore le rapport avec une personne de même sexe. Des pratiques qui ne sont pas toujours choisies dans la réalité mais qui continuent à être un carburant de désir.