Un bébé de 8 jours meurt de l’herpès après avoir été embrassé par un adulte souffrant d’un rhume
Une nouvelle naissance génère une euphorie générale chez les proches, la famille est heureuse de savoir qu’un nouvel être vient compléter la tribu et les amis sont ravis de rencontrer votre enfant. Les câlins, caresses et embrassades sont donc de mise pour démontrer toute leur tendresse envers votre bébé.
Mais lorsqu’on arrive au monde, nos fonctionnalités sont limitées et notre système immunitaire encore très fragile, il est par conséquent important de protéger au maximum votre nouveau-né contre toutes les nuisances extérieures. En effet, un banal bisou, donné de bonne foi, peut coûter la vie à votre enfant. Découvrez l’histoire d’Aliza qui, au bout de 8 jours de vie, a fini par succomber à un baiser mortel.
Aliza, 8 jours, succombe à un baiser mortel.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 67% de la population, notamment les personnes de moins de 50 ans, serait infectée par le virus de l’herpès, qu’il se manifeste par un bouton ou non. Les risques de transmission sont donc élevés surtout lorsqu’il s’agit d’un nouveau-né. En effet, avant l’âge de 3 mois, il est difficile voire impossible pour un bébé de lutter contre ce virus. Ce dernier peut provoquer des boutons de fièvre, des lésions génitales ou de la varicelle. Si le virus passe dans le sang, il peut atteindre le cerveau et provoquer un cas de méningite mortelle.
Ce fut malheureusement le sort dramatique de la petite Aliza Rose, 8 jours. Sa maman, Abigail Rose Friend a déclaré que sa fille était née en bonne santé mais qu’elle avait contracté le virus 36 heures après sa naissance, probablement à cause d’un baiser transmis par un adulte infecté. Aliza est devenue complétement léthargique et n’arrivait plus à se nourrir. La maladie lui rongeait les poumons et le cerveau. Elle fut déclarée morte le 20 mai et les médecins finirent par interrompre son maintien à la vie.
Dévastée, la maman d’Aliza a tenu à avertir des dangers que peut encourir un nourrisson à cause d’un simple baiser, elle a déclaré sur sa page Facebook :
« Je ne cesserai jamais de partager l’histoire douloureuse, poignante et déchirante de notre douce Aliza Rose […] Elle avait 8 jours quand elle est décédée, pourtant elle est née heureuse et en bonne santé. […] S’il vous plaît, aidez-nous à sauver plus de vies de bébés en partageant notre histoire et en évitant d’embrasser les nouveau-nés ».
Abigail dit penser à sa fille tous les jours, mais qu’il lui a fallu des mois avant de se sentir prête à raconter son histoire.
Faire le « deuil » d’un enfant
L’utilisation des guillemets pour le mot deuil, dans le titre, n’est pas anodine car finalement, il est impossible de réellement faire le deuil de son propre enfant. Cela dit, même s’il est difficile de le concevoir et de l’admettre au départ, tant que vous respirez encore, vous vivez encore. Alors, bien qu’il existe une différence notable entre vivre et survivre, peu importe combien de temps vous gardez la tête sous l’eau, in fine, vous n’aurez que deux options : couler ou finir par remonter. Continuer à vivre ne veut pas dire oublier son enfant, rire ne veut pas signifier trahir son absence et avancer n’est pas se détacher. Survivre à la perte d’un enfant nécessite un dévouement extrême à la vie, vous devez donc vous engager à vivre, pour vous, pour vos proches et pour vos autres enfants si vous en avez. C’est une terrible expérience, qui aura changé votre vie, mais vous y survivrez car malgré tout, votre petit ange fera toujours partie de vous.