Un célèbre psychologue de Harvard révèle que le TDAH n’existe pas vraiment

Publié le 12 novembre 2018
MAJ le 19 novembre 2024

Le TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité) se définit comme un trouble neurologique complexe, impliquant plusieurs symptômes tels que de l’hyperactivité, de l’inattention et de l’impulsivité. Ce syndrome fait généralement son apparition pendant l’enfance et altère de manière significative la qualité du fonctionnement quotidien de la personne qui en est le sujet.

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Un psychologue de Harvard affime que le TDAH n’existe pas 

Un professeur émérite de l’Université de Harvard et psychologue Américain de renom, Jérôme Kagan à un avis bien tranché sur le syndrome qu’est le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

En effet, celui-ci affirme avec une  grande conviction que le TDAH serait une pure invention de l’industrie pharmaceutique vouée à amplifier ses profits appuyant sa théorie en arguant que le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) est un « attrape nigauds » et place une symétrie majeure du problème sur le pouvoir de l’industrie pharmaceutique, ainsi que sur celui des soins de santé applicables et professionnels de santé établissant le diagnostic.

Son point de vue bien tranché a donné lieu à de nombreuses critiques de la part de psychologues et d’autres professionnels de la santé. Critiques qui n’ont en rien ébranlé Jérôme Kagan qui a approfondi sa théorie en insistant sur le fait, que l’approche concernant le traitement des problèmes de santé mentale tels que le TDAH devait être modifiée.

Alors que penser de cette formule sur le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, invoquée par ce psychologue réputé considéré comme l’in des plus éminents de notre ère ? 

Qu’est que le TDAH ? 

Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité est un trouble complexe, difficile à déceler et qui implique différents symptômes dont l’intensité et les manifestations fluctuent selon les personnes qui en sont atteintes. 

Ceux-ci se traduisent principalement par un déficit de l’attention impliquant une incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, et se caractérise également par des oublis fréquents ; à une hyperactivité motrice singularisé par une impossibilité à rester en place et une agitation incessante et à une impulsivité.

Son origine n’est pas encore bien identifiée mais ce syndrome est souvent associé à des facteurs tels que l’hérédité, la toxicomanie, la consommation d’alcool et le tabagisme maternels, aux toxines environnementales, prématurité, etc… 

On recensait déjà en France en 2015, 3.5 à 5.6 % des enfants scolarisés souffrants de TDAH et l’âge moyen du diagnostic se situe sur la tranche d’âge

9-10 ans et ce syndrome se répercute sur toute la famille, sur l’éducation et l’apprentissage et l’inclusion sociale.

Traitement du TDAH 

Jérôme Kagan a également durement blâmer la façon selon laquelle les professionnels de santé instruisait leur diagnostic envers les enfants atteints du TDHA affirmant que ceux-ci sont trop désireux de prescrire des médicaments psychotropes tels que le Ritalin sans émettre de façon plus poussée et plus personnalisée leur diagnostic. Pratique participant donc aisément à l’effet « imposture » qu’applique l’industrie pharmaceutique.

Et en effet le Ritalin, fait partie de la catégorie du méthylphénidate employé en tant que traitement dans le cadre du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité. 

Ce médicament ne guérit pas le trouble et ne prévient pas sa durabilité à l’âge adulte, mais il en réduit les symptômes tant que la personne qui souffre de TDAH est en traitement. Il s’agit seulement d’un stimulant qui amplifie l’activité de la dopamine dans le cerveau. 

Le Professeur Kagan affirme que la majorité des enfants diagnostiqués avec le syndrome TDAH n’ont pas un métabolisme anormal de la dopamine mais qu’en réalité, la problématique est que si un médicament est disponible pour les médecins, ils poseront le diagnostic correspondant.

Dans son argumentaire, le professeur ne cite qu’à titre d’exemple le TDAH, mais selon lui, celui-ci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, référence faite au contexte de la santé mentale en général.

Valérie Borde, enseignante en journalisme scientifique, conférencière et journaliste française à quant à elle, indiqué son point de vue sur la question en déclarant, que l’industrie pharmaceutique a évidemment ses intérêts mais qu’il y a bel et bien une marge avant d’affirmer que le TDAH n’existerait pas vraiment et que Jérôme Kagan n’était ni psychiatre ni clinicien et qu’il n’a pas n’a pas spécifiquement étudié les troubles mentaux ni eu à suivre des enfants qui en étaient atteints. Même si le TDAH est encore un syndrome mal compris il y a une réalité bien évidente et appuyée scientifiquement selon laquelle certaines personnes en souffrent, parfois toute une vie durant.

Alors qui dit vrai ou plutôt qui fait preuve de la théorie la plus tangible?