Un garçon autiste de 12 ans a reçu « une boisson à l’eau de Javel » et a été abandonné pour mourir
Découvrez l’histoire de cet enfant autiste de 12 ans à qui des enfants ont donné une boisson avec de l’eau de Javel par des « amis » plus âgés que lui. Les parents ont été laissés dévastés par ce qui aurait pu lui être fatal.
Relayé par nos confrères britanniques de Metro, cette histoire montre à quel point le harcèlement peut prendre des proportions criminelles. Cela a été le cas pour ce garçon de 12 ans que l’on a empoisonné avec de l’eau de Javel. Il est mort sur le coup et ses tueurs à peine plus âgés que lui ont pris la fuite.
Le frère de la victime est aujourd’hui traumatisé
Ebranlée par ce crime infantile d’une horreur sans nom, la mère de cet adolescent autiste ne se remet pas de ce cauchemar. Et pour cause, son enfant s’est écroulé sur une rue fréquentée et les enfants qui l’ont empoisonné se sont enfuis. Restés dehors toute la nuit, ils ont été retrouvés par la police le matin. Le frère de Ronnie, la victime, est resté à ses côtés et hurlait la douleur de cet adolescent atteint de ce grave handicap. Depuis, il est choqué par cet évènement traumatisant qui lui aurait valu d’être marqué dans sa chair.
Les deux garçons ont alors été retrouvés par une passante qui les a aidés avant l’intervention de l’ambulance. Une crime innommable perpétré par des enfants. A son hospitalisation, Ronnie, plonge dans le coma dans l’unité de soins intensifs pédiatriques de l’hôpital St George’s à Londres. Et ce n’est pas la seule fois qu’un enfant souffrant de cet handicap est victime de discrimination, cet enfant autiste a été expulsé de son école par la directrice.
La mère en deuil lance l’alerte
De ce jour, Danielle, la maman de Ronnie garde des stigmates dévastateurs. Aujourd’hui, elle veut mettre en garde les autres parents des harceleurs qui peuvent mettre en péril la vie d’autres enfants pour se moquer d’eux. « Je veux juste faire prendre conscience aux gens des dangers de la boisson, de la drogue, des jeux stupides et de la fuite pour laisser un enfant mourir » déclare la mère sidérée.
Puis d’ajouter : « Les enfants restent des enfants mais ce genre de choses est tout simplement ridicule et dangereux ». Un cri du cœur de cette maman qui a été victime de cette violence qui a emporté un adolescent autiste de 12 ans. Comme Ronnie, cet enfant autiste a été victime de maltraitances qui lui ont été fatales.
L’adolescent a été sauvé
Depuis ce terrible incident qui aurait pu être mortel pour Ronnie, sa grand-mère, Tracey Willmor, a lancé une collecte de fonds. Sa parente a expliqué qu’il était maintenant sauvé de ce qui aurait pu être un cauchemar pour sa famille. Seulement, l’adolescent reste choqué par ce que ces enfants harceleurs croyaient être une blague. « Aujourd’hui, il ne comprend pas pourquoi personne ne l’aime. Il se demande pourquoi ils ont fait tout cela alors qu’il pensait que c’était ses amis » déplore-t-elle.
Elle ajoute qu’elle souhaite montrer à son petit-fils que les enfants ne sont pas tous méchants. La police de Sussex enquête toujours sur cet incident qui aurait pu tuer Ronnie. Son histoire n’est pas isolée car un enfant atteint de la même maladie a été sauvagement battu est filmé pour les réseaux sociaux.
L’histoire de Kassiane, une enfant autiste maltraitée
Relatée par nos confrères du site d’investigation Mediapart, cette histoire montre le calvaire que peuvent subir des enfants atteint de troubles du spectre autistique au quotidien. A l’âge de 5 ans, la petite Kassiane ne pouvait reconnaître les visages de ceux qui la harcelaient en raison de sa maladie et ne pouvait donc pas les dénoncer. A ses 10 ans, des filles l’ont battue lors d’une soirée pyjama et ont même mis ses vêtements en dessous d’un congélateur. Ces enfants « s’amusaient à voir combien de fois elles réussissaient à la faire pleurer ». Depuis ce jour, s’en est suivi de nombreuses crises caractéristiques des enfants autistes.
Et ce n’est pas la seule maltraitance qu’à subie la jeune fille puisque d’autres enfants l’ont même séquestrée dans un vestiaire. Pour les journalistes, elle témoigne : « Dans presque tous mes souvenirs d’enfance, les autres étaient méchants avec moi ». Celle qui a été diagnostiquée à l’âge de 3 ans raconte qu’il n’y avait pas un jour sans qu’elle ne pleure à l’école et ce, parfois jusqu’à en vomir. Des traumatismes qui sont encore aujourd’hui des séquelles dans son développement psychologique.