Un garçon de 8 ans dort aux côtés de sa maman enceinte, sans savoir qu’elle est morte
On a beau essayer d’évaluer l’impact que peut avoir la violence au sein d’un couple, seules les personnes concernées savent à quel point leur souffrance est profonde. Vivre avec un conjoint violent, c’est subir des gifles, des coups, des injures ou des menaces, sans pouvoir lever le voile sur cette réalité. Dans un témoignage poignant relayé par Fox13, on découvre l’histoire d’un enfant qui dormait près de sa mère, sans se douter qu’elle était morte.
Quand l’un des conjoints exerce une pression quelconque sur l’autre, la relation devient rapidement délétère. Selon le média américain, un homme a battu à mort sa partenaire, devant son fils de 8 ans.
Une maman battue à mort
Alexis Armando Rojas-Mendez, 22 ans, est recherché par le police de Houston au Texas pour avoir commis un meutre. Le jeune homme aurait battu à mort sa partenaire, Ashley Garcia, 27 ans, avec des bottes de travail à bout d’acier. La victime, qui était enceinte de sept semaine, a été retrouvée morte dans son lit, auprès de son garçon de 8 ans.
Malheureusement, cette issue fatale laissera trois enfants, Camila, Luis et Billy, en deuil. “L’accusé a battu à mort sa partenaire, qui est enceinte, et l’a laissée dormir avec son fils”, indiquent les rapports de police. En sus, il semblerait que l’homme impliqué dans ce crime n’était pas un citoyen américain, et tentait de ramasser de l’argent pour quitter le pays et échapper à la prison.
D’après les autorités locales, Billy, âgé de 8 ans, a frappé à la porte de ses voisins à 6 heures du matin lorsqu’il a constaté que sa mère ne se réveillait pas. Très vite, les pompiers et les policiers ont été contactés et ont recommandé aux voisins de tenter de la réanimer en lui faisant un massage cardiaque.
Malheureusement, une fois arrivés sur les lieux, ils ont constaté que la mère était morte depuis plusieurs heures déjà.
Victime d’un traumatisme crânien
D’après Murdock, l’agent de police en charge de l’enquête, la femme aurait subi un grave traumatisme crânien qui lui aurait coûté la vie. L’enfant a indiqué que son père s’appelait Alexis mais qu’il ne connaissait pas son nom de famille. En outre, il a déclaré que la veille, alors que sa mère était affalée sur le lit sans signe de vie, le criminel lui a demandé de la laisser dormir et de ne pas la réveiller, rapporte l’article de Fox13.
En vérité, les proches de la défunte ont révélé que Alexis Armando Rojas-Mendez n’était pas le père biologique du garçon. En sus, les voisins ont affirmé que l’homme avait déménagé quelques mois avant ce meurtre, dans l’appartement d’Ashley et de ses enfants. Par ailleurs, un voisin a indiqué avoir été témoin d’une scène de violence la veille. D’après lui, Alexis aurait forcé sa conjointe à monter dans une voiture.
Lorsque la femme a refusé, il l’a traînée dans les escaliers jusqu’au troisième étage où se trouvait leur appartement, avant de la violenter de manière impitoyable.
Les conséquences des violences conjugales
En France, une étude nationale menée par le ministère de l’Intérieur a indiqué qu’en 2018, ce sont 121 femmes et 28 hommes qui ont été tués par un partenaire ou un ex-partenaire. D’après nos confrères du Figaro, la violence conjugale entraîne des conséquences physiques dévastatrices.
Les lésions traumatiques représentent la principale conséquence observée chez les victimes. “Érosions, ecchymoses, hématomes, contusions, plaies, brûlures, morsures, traces de strangulation, mais aussi fractures, sont les principales lésions retrouvées”, révèle un rapport du professeur Henrion, membre de l’académie nationale de médecine.
Par ailleurs, ce traumatisme psychologique se manifete chez les victimes en causant une perte d’estime de soi, un repli sur soi, une dépression et/ou des tentatives de suicide.