Un homme viole une petite fille de 8 ans et prétend que c’était un appel à l’aide parce qu’il se sentait seul
Les violences sexuelles contre les enfants peuvent prendre plusieurs formes. Abus, exploitation, pornographie, harcèlement, prostitution ou viol, ces dernières se produisent à l’échelle mondiale et représentent une réalité funeste qui persiste encore aujourd’hui. En Australie, un homme a violé une petite fille de 8 ans dans des toilettes publiques. Selon The Adelaide Advertiser, il s’est défendu en déclarant que cet acte était en réalité “un appel à l’aide”. Voici les détails de ce récit troublant.
Beau Jeffrey Seeby, un homme âgé de 24 ans, a été arrêté par la police après que l’attaque ait été visionnée sur des caméras de surveillance. L’agression se serait produite aux alentours de 23 heures, après qu’il ait suivi la petite fille non accompagnée.
“C’était un appel à l’aide”
Pour se défendre, l’homme a eu recours à un argument pour le moins surprenant. En effet, selon Leesah Randal, son avocate citée par le média australien, il se sentait “seul et désespéré”, ce qui l’aurait poussé à commettre ce crime. Face à la cour chargé de son procès, Beau Seeby a plaidé coupable pour un chef d’inculpation, à savoir un attentat à la pudeur aggravé, ce qui pourrait lui valoir 10 ans en prison. Il a également été révélé au cours de l’audience que l’homme souffrait de troubles mentaux et consommait des drogues pour s’automédiquer, notamment du cannabis et de la méthamphétamine. La femme chargée de sa défense a ajouté que l’accusé était jeune et regrettait profondément ses actions, et qu’il aurait tenté d’obtenir de l’aide auprès de la communauté mais qu’il s’était senti incompris.
“Il savait que ses actions étaient mauvaises”
Après avoir observé les images capturées par les vidéos de surveillance, Rebecca Shell, chargée de la poursuite judiciaire, estime que ces dernières prouvent que Beau Seeby était conscient de la gravité de ses actes. Elle fait notamment référence à son attitude lorsqu’il a suivi la fillette : “Il a vu la victime entrer dans les toilettes, a continué à jeter un coup d’œil autour de lui pendant qu’il se dirigeait vers elle, il savait qu’elle était seule”, a-t-elle indiqué. Elle ajoute par ailleurs que la zone était confinée avec une seule issue possible. En outre, les déclarations de la victime ont révélé que l’homme lui aurait demandé de ne pas faire de bruit et qu’il l’aurait attrapée par le cou pendant l’agression. Un comportement que Rebecca Shell a qualifié d “opportuniste et prédateur” face à la cour, rappelant l’histoire sordide de Joshua David Kabatra, l’homme qui avait violé une fillette de 4 ans dans les toilettes d’un restaurant Mcdonald’s aux Etats-Unis.
Violences sexuelles contre les enfants, un fléau qui persiste
Selon une publication de l’Unicef, la violence sexuelle contre les enfants touche tous les groupes sociaux et représente une réalité à travers tous les pays. Pouvant se manifester sous une myriade de formes, elle est susceptible de se produire à l’école, lors de voyages, dans des institutions, à la maison ou encore sur le lieu de travail. Par ailleurs, le développement d’internet et des smartphones augmente également les risques pour les plus jeunes, facilitant l’accès aux adultes qui utilisent ces outils à des fins sexuelles. Sans oublier le détournement d’images d’enfants qui peuvent atterrir sur des sites pédopornographiques.
Ainsi, les répercussions à court ou à long terme peuvent être sévères sur le plan physique, social et psychologique. Quelque soit le sexe concerné, les victimes peuvent pâtir de difficultés scolaires, de risques accrus de maladies, de détresse psychologique, de grossesse indésirée, de stigmatisation ou encore de discrimination. Les conséquences du viol durant l’enfance peuvent par ailleurs bouleverser la perception de l’adulte en amenant les victimes à un âge trop précoce dans le monde sexuel, avec une image pervertie de ce dernier.