Un infirmier utilise le vagin d’une patiente vulnérable comme poupée ventriloque pour faire rire ses collègues
On entend souvent dire que les médecins et autres experts de la santé sont les héros de la vraie vie. En effet, si l’on voit les super-héros sauver des vies dans les bandes dessinées, les médecins, eux, en font leur objectif quotidien. Si certains sont dignes de cette profession, d’autres en revanche ne font pas honneur à cette vocation au service d’autrui. William Kennedy en est le parfait exemple : cet infirmier exerçant dans une maison de soins a utilisé le vagin d’une patiente sans défense comme une marionnette ventriloque afin d’amuser ses collègues qui l’ont regardé faire, horrifiés. Cette histoire nous est relayée par nos confrères de The Sun.
Au sud du Pays de Galles, un infirmier de 58 ans a profité de la vulnérabilité d’une patiente handicapée en “faisant parler” son vagin pour amuser ses collègues. Lorsqu’il a été accusé de mauvais traitement à l’encontre d’une patiente, il s’est justifié en disant qu’il avait oublié de prendre ses médicaments.
Une atteinte à la pudeur
En septembre 2017, une patiente à la capacité physique et mentale limitée, dont l’identité n’a pas été révélée, était en train de se faire examiner par l’infirmier de 58 ans devant 3 collègues à la Cwmgelli Lodge Care Home à Blackwood lorsqu’il a soudainement tiré sur ses lèvres vaginales et dit “bonjour, je m’appelle [Patiente A]” comme l’on ferait avec une poupée ventriloque. Kennedy aurait fait cela pour “amuser ses collègues”.
Mauvaise foi
Lorsque ses collègues n’ont pas réagi à sa « blague » et qu’il s’est retrouvé accusé de mauvais traitement à l’égard d’une patiente handicapée, Kennedy a commencé par se justifier en assurant que l’incident était principalement dû au fait qu’il avait oublié de prendre ses médicaments ce jour-là, avant de rejeter la faute sur les témoins, ses trois collègues, devant le Conseil britannique des infirmières et sages-femmes.
Kennedy a même décrit cette situation comme « socialement gênante » qui aurait selon lui « évolué de façon disproportionnée ».
La décision du Conseil
L’infirmier a été condamné pour mauvais traitement à l’encontre d’une patiente handicapée devant la Magistrates Court de Gweny le 20 février suivant l’incident et a reçu une peine de travail d’intérêt général.
Malgré la faute grave qu’il a commise et la condamnation qui en a découlé, Kennedy a tout de même pu continuer à travailler à l’hôpital Royal Gwent à Newport. Il paraîtrait que ses employeurs actuels soient au courant de la faute commise par l’infirmier de 58 ans à l’encontre de la patiente au sein de la maison de soins où il exerçait auparavant.
Le Conseil britannique des infirmières et sages-femmes a tout de même imposé un certain nombre de conditions concernant l’exercice de la fonction de Kennedy pour les 18 mois suivant sa faute grave : il lui est interdit d’effectuer des examens des parties intimes ou des interventions cliniques, et il n’a pas le droit d’être responsable d’équipe. De surcroît, Kennedy devra constamment rester sous supervision directe lors de l’exercice de son travail.
Inquiétudes du conseil britannique des infirmières et sages-femmes
Philip Sayce, Président du Conseil britannique des infirmières et sages-femmes n’est pas convaincu que Kennedy ait compris la gravité de sa faute : “Des inquiétudes ont été exprimées quant au niveau de compréhension de Kennedy en ce qui concerne sa condamnation quand il a discuté de l’incident avec son agent de probation ». a-t-il déclaré.
Il a ensuite ajouté qu’il était inquiet pour la sécurité des patients : “Les preuves suscitent une inquiétude vis-à-vis de la sécurité des patients et de la protection publique”.
Infirmiers-patients : une relation de confiance
La relation entre un infirmier et son patient se doit d’être basée sur la confiance et le respect afin de garantir le bien-être du patient. Par ailleurs, le code de conduite des infirmiers précise que : “Les infirmiers respectent la dignité des patients et les traitent comme des individus. Les infirmiers coopèrent pour promouvoir le bien-être du patient. Les infirmiers maintiennent la confiance des patients en fournissant des soins sécurisés et de qualité. Les infirmiers travaillent de façon respectueuse avec leurs collègues afin de mieux répondre aux besoins de leur patients”. La confiance et le respect mutuel sont donc les fondements mêmes de la relation entre un patient et les professionnels de la santé. Ces derniers se doivent donc de faire du bien-être des malades une priorité.