Un mannequin qui a subi une Chirurgie Vaginale souffre de graves complications après son opération
Ils sont nombreux à vouloir transformer leur apparence. Hommes et femmes, célèbres ou pas, subissent des opérations chirurgicales pour améliorer ou changer leur corps. Pour autant, certains abusent de ces opérations esthétiques au point de devenir méconnaissables ou de rencontrer de graves complications.
Mary Magdelene, est un mannequin Instagram de 24 ans. Appelée également la « poupée gonflable en herbe », elle fait partie des récidivistes du bistouri. Le journal britannique The Sun, relate la complication qu’elle a rencontrée lors de son intervention chirurgicale pour faire grossir les lèvres de son vagin.
Elle a subi plusieurs chirurgies esthétiques pour arriver à la transformation désirée
Mary Magdelene gagne sa vie en posant en ligne sur Instagram. Avec 117000 abonnés sur son compte, le mannequin aspire à avoir un corps voluptueux pour être belle, selon sa perception. Pour ce faire, elle n’a pas hésité à passer sous le bistouri pour subir au moins une dizaine de chirurgie dans l’espoir d’obtenir un look unique qui lui est propre.
De ce fait, elle a eu trois lifting brésiliens des fesses, un lifting des sourcils, a rempli trois fois ses joues et ses lèvres de graisse, a refait trois fois son nez, a agrandi trois fois ses seins et s’est fait poser vingt facettes dentaires. Sans oublier les injections d’acide hyaluronique pour remplir davantage ses joues.
A l’âge de 21 ans, elle a déjà effectué sa première opération. Elle a travaillé en tant que strip-teaseuse depuis l’âge de 17 ans et avait toujours aimé avoir un look bimbo. Aujourd’hui, elle se dit contente de son look et admire son nouveau corps en affirmant l’aimer comme il est.
Une opération qui a failli lui coûter la vie
L’ancienne strip-teaseuse ne compte pas s’arrêter là pour autant, puisqu’elle a décidé d’effectuer une opération peu commune sur son vagin. « L’opération la plus inhabituelle que j’ai subie a eu lieu très récemment sur mon vagin », déclare-t-elle. Et d’ajouter « Je l’ai conçu sur mesure, donc j’ai le plus gros du monde ». La bimbo a tenté d’améliorer ses lèvres vaginales pour qu’elles soient les plus grosses au monde et continue à faire des injections vaginales sur ses lèvres pour les égaliser.
Toutefois, malgré la fierté qu’elle arbore en parlant de sa nouvelle métamorphose vaginale, la jeune femme a rencontré des complications graves durant l’opération qui ont failli lui coûter la vie. « J’ai failli mourir pendant l’opération. J’ai dû subir deux transfusions sanguines », déclare-t-elle.
Après cet incident, Mary Magdelene s’est sentie nauséeuse durant une semaine et a pensé qu’elle était allergique à la transfusion sanguine qu’elle avait reçue. Mais bien que cette expérience l’ait traumatisé, l’ancienne strip-teaseuse se dit prête à tout recommencer et que cela ne la dissuadera pas de subir de nouvelles chirurgies esthétiques s’il le faut. Tout compte fait, la jeune femme souffre d’une vraie addiction à la chirurgie plastique.
Ces personnes qui deviennent addicts à la chirurgie esthétique
Les célébrités comme Michael Jackson, l’actrice Renée Zellweger ainsi que d’autres personnes anonymes n’hésitent pas à passer sur le billard en pensant s’améliorer. Armand Azencot, vice-président de la Société française des chirurgiens esthétiques plasticiens (SOCFEP), explique qu’un chirurgien doit toujours analyser la demande du patient et tenter de savoir si sa demande est raisonnable ou abusive. Le spécialiste ajoute qu’il lui arrive de refuser d’opérer des patients qu’il juge « obsessionnels ». Il prévient de ce fait ses confrères de certains cas inquiétants. Il affirme par ailleurs que certains patients n’ont pas de limite et vont même jusqu’à se faire opérer dans une autre ville d’une façon anonyme.
Certaines personnes peuvent être atteintes de dysmorphophobie et souffrent d’un trouble de l’image de soi. Convaincues qu’elles sont difformes et qu’elles ont des défauts énormes qui attirent l’attention des autres. Dans ces cas précis, le docteur Azencot demande l’aide d’un psychiatre pour déterminer la nature du trouble dont peut souffrir le patient. Ces dysmorphophobiques tentent de se tourner vers la chirurgie esthétique afin de dissiper un malaise corporel. Dans ce contexte, le spécialiste explique que le traitement est souvent entre les mains d’un psychiatre qui pourrait corriger cette mauvaise perception de soi.