Un petit garçon de 8 ans saute du 9ème étage pour échapper à la violence de ses parents
La violence domestique tue. Cela a été le cas pour ce petit garçon de 8 ans qui s’est suicidé pour ne plus subir les coups de ses parents. Découvrez l’histoire de ce petit ange qui a préféré se jeter du neuvième étage plutôt que de subir ce calvaire un jour de plus.
Relayé par nos confrères du tabloïde britannique Metro, l’enfer que vivait ce garçon est innommable. S’il s’est donné la mort, c’est parce qu’il ne pouvait plus supporter ce quotidien où il était constamment roué de coup par son père et sa mère sans cœur. Rien ni personne n’a pu empêcher cette tragédie qui montre à quel point la violence contre les enfants peut être fatale.
Un petit garçon a sauté du neuvième étage
Après des années de coups, de négligences et d’abus, cet enfant de 8 ans a commis l’irréparable. Il ne supportait tellement plus son calvaire qu’il a préféré se donner la mort en se jetant du 9ème étage. A son retour de l’école, le petit Anton a encore été battu par ces parents monstrueux vivant dans un village en Ukraine. Zhanna, la voisine d’en bas a été témoin de cette scène atroce. « J’ai entendu ses parents déchirer ses vêtements et le battre. Ensuite, il y’a eu un silence et le bruit du petit garçon qui courait » raconte-t-elle. Elle ajoute que plusieurs secondes de silence s’en sont suivies avant qu’elle entende le bruit horrible de son corps qui s’est fracassé contre le sol. Une scène qui a terrorisé cette femme traumatisée par ce qu’elle a entendu. Une histoire similaire à celle de cet enfant tué par ses parents.
Les voisins ont aussi assisté à la scène
Après avoir entendu ce bruit assourdissant, Zhanna a regardé par la fenêtre de sa cuisine et a vu le cadavre du petit garçon dans la rue. « J’ai appelé une ambulance et la police. Il est tombé de neuf étages et est mort sur le coup » affirment les enquêteurs locaux. La voisine n’a pas été seule à être témoins de ce suicide infantile. D’autres habitants de l’appartement ont expliqué avoir vu le garçon allongé sur le sol alors que les parents dévalaient les escaliers.
Les parents d’Anton ont avoué leur maltraitance
Gravement blessé à la tête, le petit garçon de 8 ans n’a pas survécu à cette chute vertigineuse. Interrogés par la police, les parents d’Anton ont avoué qu’ils frappaient leur enfant. Selon les rapports locaux, ces derniers ont avoué avoir battu Anton à chaque fois qu’il se conduisait mal. Oksana Zelenska, l’institutrice de cette victime morte à cause de la maltraitance avait déjà un doute de ce qui pouvait possiblement se passer. « Le garçon était en échec scolaire et il a dû redoubler son année. Ses parents ne s’intéressaient pas du tout à lui » se souvient-elle. Le psychologue de l’école avait aussi témoigné que le garçon l’avait sollicité pour le voir sans jamais venir. Malheureusement, ces personnes n’auront pas pu l’aider. A l’instar de ce petit garçon, cet enfant a non seulement été battu mais aussi humilié. Ses parents le forçaient à manger des excréments de chats.
Quelles sont les conséquences de la maltraitance infantile ?
Comme pour Anton, les coups portés à un enfant peuvent mener indirectement ou directement à la mort. Si la victime échappe à cette tragédie, il demeure des séquelles qui impactent l’âge adulte mais aussi la construction de la personnalité. De nombreux troubles psychologiques peuvent résulter d’abus et de coups portés pendant l’enfance. Parmi eux, les comportements agressifs, l’abus de toxiques, les comportements auto-agressifs/suicidaires, les troubles émotionnels. Ce passé peut aussi altérer les relations et accentuer le phénomène de dépendance affective. De la maltraitance verbale ou physique peut fortement diminuer l’estime de soi et affecter tous les volets de la vie. Sarah Porte-Laube, psychologue et psychothérapeute dans la prise en charge des violences familiales explique à Doctissimo qu’il est difficile de surmonter cette épreuve seul. « C’est à travers le lien à l’autre qu’on a été détruit. C’est donc dans le lien à l’autre que l’on peut se reconstruire. Il est plus facile d’atteindre la résilience quand on passe par un cheminement thérapeutique » conseille-t-elle. Elle explique également que cette haine que l’on ressent contre soi peut se transformer en sentiment de culpabilité.