Un vagin a besoin de faire l’amour pour éviter certains troubles de santé
L’atrophie du vagin constitue un trouble fréquent chez les femmes après la ménopause. Affectant la vie sexuelle, elle engendre une sécheresse vaginale et cause une douleur lors de la pénétration. Selon le New York Post, les femmes qui ne font pas l’amour ont plus de risques de souffrir de ce trouble.
Le sexe joue un rôle clé dans le bien-être d’une personne. Parmi les nombreux avantages qu’on lui attribue, on retrouve notamment une atténuation du stress et de l’anxiété ainsi qu’un regain d’énergie. Mais d’après un sondage Ifop, une française sur trois ne serait pas épanouie sexuellement. Ainsi, il semblerait que les femmes n’accèdent pas toujours à l’orgasme en ayant une relation sexuelle avec leur partenaire. Pourtant, il suffit de suivre ces quelques habitudes pour attendre l’orgasme plus facilement. A en croire un article publié par le New York Post, le manque de sexe peut être néfaste pour le vagin. On vous en dit plus.
L’atrophie vaginale : un trouble qui survient surtout après la ménopause
Après la ménopause, les hormones sexuelles féminines, œstrogènes et progestérone, baissent progressivement. L’arrêt de l’ovulation peut s’accompagner également d’une sécheresse vaginale qui devient gênante au quotidien. En réalité, la ménopause peut entraîner des symptômes désagréables et bouleversants. Un trouble encore peu connu peut également survenir suite à la diminution du taux d’hormones reproductrices : l’atrophie vaginale. Ce trouble constitue souvent un tabou dont les femmes ont du mal à parler, même à leur conjoint. Il se caractérise par un amincissement des parois du vagin et entraîne une sécheresse sévère. Ainsi, les femmes confrontées à ce problème peuvent avoir des brûlures, des démangeaisons, des douleurs lors de la miction ou encore durant les rapports sexuels.
Les causes de l’atrophie vaginale
L’atrophie vaginale est due à une diminution des hormones sexuelles féminines. Souvent causée par la ménopause, elle peut aussi survenir suite à des traitements contre le cancer, une ablation des ovaires ou encore certains traitements hormonaux.
La baisse hormonale est responsable d’une muqueuse vaginale qui se dessèche et d’un muscle vaginal qui perd son glycogène. Ainsi, le vagin devient fragile et ne parvient plus à se défendre contre les infections. La cavité vaginale rétrécit et entraîne un inconfort chez la femme.
La sécheresse vaginale peut perturber la vie sexuelle
Lorsque les rapports sexuels deviennent douloureux et désagréables, certaines femmes peuvent s’en vouloir et se poser moult interrogations. “C’est un changement d’identité considérable”, affirme Louise Mazanti, une sexologue basée à Londres.
Que la femme ait un partenaire ou qu’elle soit seule, ne plus pouvoir ressentir de plaisir peut être extrêmement perturbant pour elle. “Vous commencez à vous demander ‘qui suis-je maintenant si je ne suis pas la partenaire sexuelle que j’étais ?’”, explique la sexologue.
Cette incapacité à avoir des rapports sexuels agréables et à accéder à l’orgasme peut aboutir à une véritable “crise identitaire” dans certains cas.
Les traitements contre l’atrophie vaginale
Le gel vaginal hydratant peut apaiser la sécheresse vaginale et réduire les symptômes qui y sont associés. En sus, les lubrifiants vaginaux peuvent être utiles pour atténuer les douleurs durant l’acte sexuel. Mais avant d’opter pour des alternatives contre ces désagréments, il est conseillé de prendre rendez-vous avec son gynécologue.