Une femme 105 ans affirme que pour vivre longtemps, il ne faut pas fréquenter les hommes
Tant de gens souhaiteraient vivre le plus longtemps possible, pouvoir rester auprès des leurs pour une période plus longue et passer de bons moments. Les questions à ce sujet se bousculent mais la plus importante demeure : « Comment pourrai-je rester en vie jusqu’à un âge très avancé ? ». Les facteurs en jeu peuvent être en effet nombreux, mais cette vieille femme en détiendrait le secret.
Quels paramètres entrent en compte lorsqu’on parle de longévité ?
D’après le démographe James Riley, en deux siècles, la longévité humaine globale a bien plus que doublé du côté des hommes, car elle a grimpé de 25 à 65 ans. Elle a cependant quasiment triplé du côté des femmes puisque leur espérance de vie est passée de 25 à 70 ans. Il précise cependant que rien n’indique qu’une telle tendance puisse durer indéfiniment.
Une étude parue en 2009 dans le « Journal of Population Ageing » et qui a été menée par Kenneth Howe et Sarah Harper tous deux issus de l’Université britannique d’Oxford, a pu mettre en évidence certains facteurs impactant sensiblement la longévité humaine à travers les âges.
Ce qu’ils ont tout d’abord commencé par souligner, c’est qu’avant les années 50, l’augmentation de l’espérance de vie était étroitement liée à la réduction de la mortalité infantile. On pensait également qu’une telle croissance pouvait s’expliquer par toute une panoplie de progrès dans plusieurs domaines comme la salubrité, l’éducation, l’hygiène, l’alimentation et la médecine. Mais depuis, on a pu constater à quel point la longévité dépendrait considérablement du niveau socio-économique de chaque pays.
Gare aux stéréotypes sur la croissance de l’espérance de vie
Les deux chercheurs tiennent néanmoins à ce que les gens ne tombent pas dans les idées préconçues à ce sujet, puisque durant la grande dépression qui a frappé de plein fouet les Etats-Unis en 1929, la longévité des citoyens américains a augmenté de manière inattendue. Elle est, du coup, passée de 57 ans cette année-là à un peu plus de 63 ans en l’an 1932.
Elle a même connu une diminution durant les périodes de prospérité économique avant la grande dépression ainsi qu’en 1936 et 1937. D’après les scientifiques, une telle évolution pourrait s’expliquer par la baisse importante de consommation de tabac et d’alcool qui sont généralement poussées par le chômage ainsi que par la réduction du taux de pollution industrielle.
Une centenaire qui nous délivre le secret de sa longévité
Brenda Osbourne, est une femme anglaise née en 1913 à Mansfield, dans le comté de Nottingham. Elle a d’ailleurs décidé de profiter de son 105ème anniversaire pour révéler quelque chose qui, d’après elle, serait à l’origine de sa longévité considérable.
Elle a du coup déclaré : « Je dois ma bonne santé au travail, au fait de ne pas stresser, de rester positive et de laisser tomber les choses qui n’en valent pas la peine. »
D’après sa petite-nièce, Marie Pollard, Brenda pense qu’une femme ne devrait pas être préoccupée par les hommes.
Cependant, elle n’a rien donné d’autres comme détail sur la meilleure façon d’y parvenir. Elle n’a pas non plus prodigué de conseil aux hommes au sujet de la longévité ni à propos du moyen qui leur permettrait de ne pas être un problème pour le sexe opposé.
Une vie qui n’a vraiment rien d’ordinaire
La vieille femme a même reçu un prix pour n’avoir eu qu’un seul jour d’absence pour cause de maladie pendant une carrière d’infirmière qui a duré 33 ans. Elle a même survécu à deux guerres mondiales et a soigné d’anciens combattants de Dunkerque. Elle a par ailleurs vécu pendant 93 ans dans sa maison d’enfance avant de la quitter pour la « Brrokholme Croft Nursing Home » (maison de retraite) à Hasland, après son 104ème anniversaire.
Vu son parcours de vie absolument hors du commun, Brenda a dit être juste déçue par l’absence de la reine d’Angleterre à son anniversaire. Elle dit : « J’ai beaucoup aimé cette fête, mais bien que j’aie reçu une lettre de la part de la reine, une visite de sa part aurait été bien meilleure. »
Elle en a profité pour remercier tout le personnel de la maison de retraite pour le bon travail qu’ils font. Mais beaucoup se demandent ce que la centenaire voulait dire par le fait « d’éviter les hommes », peut-être veut-elle dire qu’on devrait éviter les hommes à problèmes ? Sachant qu’elle dit avoir eu un mariage heureux avec son mari décédé à l’âge de 98 ans.
Quoi qu’il en soit, l’indépendance et la volonté de cette femme restent impressionnants. Elle nous aura au moins appris que le fait d’être anxieux et négatif concernant tout un tas de choses nous détruit sans qu’on le sache, une leçon que personne ne devrait oublier.