Une femme admet avoir tué une fillette de 7 ans devant sa famille le jour de la fête des mères

Publié le 13 novembre 2020
MAJ le 17 novembre 2024

Le décès d’un enfant engendre une souffrance insoutenable. Pour les parents, ce drame représente souvent un des plus affreux qui puisse être traversé. Amputés d’une partie d’eux-mêmes, ils sont sujets à un mélange d’émotions douloureuses et ont l’impression de subir une injustice sans pareille. Selon le quotidien britannique Metro, une femme a admis avoir tué une fille de 7 ans devant sa famille le jour de la fête des mères. 

“On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu’on aimera, et l’autre moitié à quitter ceux qu’on aime”, écrivait le célèbre dramaturge français Victor Hugo suite au décès de sa fille. En réalité, le décès d’un enfant cause une douleur inexorable et bouleverse l’existence toute entière des parents. Le manque, l’arrachement et la culpabilité qui accompagnent le deuil semblent sans pareil. Mais lorsqu’on sait qu’une tierce personne est responsable de ce drame, qu’elle nous a délibérément ôté la meilleure partie de nous-mêmes, la colère et la haine peuvent prendre des dimensions incommensurables. Dans un fait divers relayé par Metro, une femme a avoué avoir tué une fillette de 7 ans devant sa famille le jour de la fête des mères.

Emily Jones, 7 ans, a été poignardée dans un parc

Emily Jones, 7 ans, se trouvait dans un parc à Bolton dans la Grand Manchester, lorsqu’une femme l’a agressée. La meurtrière n’était autre que Eltiona Skana, une étrangère âgée d’une trentaine d’années. Cette dernière ne connaissait pas la famille de la fillette au moment du drame. Mais alors que l’enfant se promenait dans le parc, Eltiona l’a poignardée sans raison apparente.

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Emily Jones, 7 ans, a été poignardée dans un parc – Source : Metro

Cet événement inattendu a bouleversé à jamais les parents de l’enfant qui n’ont jamais cru vivre une expérience aussi douloureuse. Pour cause, perdre un enfant est une terrible épreuve qui laisse des marques indélébiles. Par la suite, la criminelle a été arrêtée pour meurtre et détenue en vertu de la loi sur la santé mentale. Après avoir plaidé non coupable, la femme a finalement tourné une séquence vidéo où elle a plaidé coupable d’homicide involontaire.

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Les enquêteurs cherchent des indices sur les lieux du crime – Source : Metro

L’enregistrement a été fait depuis l’hôpital où elle se trouvait, alors qu’elle était accompagnée d’un membre de son équipe juridique. Face à ces aveux, l’audience a été ajournée de sept jours pour que les avocats puissent réexaminer le plaidoyer. A l’instar de Geraldin Mullin, une maman dévastée après la mort de son mari et de ses enfants, la mère de la victime, profondément peinée, a tenu à rendre hommage à son enfant. “Emily avait sept ans, notre enfant unique et la lumière de nos vies”, a-t-elle déclaré. “Elle était toujours pleine de joie, d’amour et de rire. Emily avait un sourire radieux et était belle à l’intérieur comme à l’extérieur. Elle avait un coeur aussi gros que son sourire”, a confié sa mère, saisie d’une émotion singulière.

Le deuil : un long cheminement pour accepter la mort d’un proche

Le deuil est un processus qui peut durer plus ou moins longtemps selon les individus. Néanmoins, on estime que même si perdre un être cher est une expérience difficile, la douleur finit par s’estomper au fil du temps. Généralement, pour surmonter cette épreuve complexe, on passe par cinq étapes clés qu’il est bon de connaitre :

1. Le déni

Lorsqu’on apprend qu’un être cher n’est plus de ce monde, on a du mal à prendre conscience de cette dure réalité. Ainsi, la phase de déni prend le dessus et on peut prononcer des phrases comme “je n’y crois pas”, “ce n’est pas possible” qui caractérisent bien cette incapacité à prendre conscience du drame.

2. La colère

On finit par prendre conscience qu’on ne reverra plus cette personne qui nous est chère. À ce moment-là, on se sent victime d’une injustice profonde et on ressent une colère inexprimable. Cette rage interne peut se manifester par un comportement d’isolement social et de crises de nerfs inexpliquées.

3. La négociation

L’étape de la négociation engendre une remise en question et une forte culpabilité. La personne endeuillée se demande si elle aurait pu faire quelque chose pour empêcher ce drame.

4. La dépression

Après avoir compris que cette perte était irréversible et que toutes les interrogations sont vaines, la personne sombre dans la douleur. Elle sombre dans un chagrin et un état de déplaisir qui la poussent à se recroqueviller sur elle-même et à se noyer dans des pensées négatives.

5. L’acceptation

Après avoir expérimenté les étapes précédentes, la personne endeuillée finit par comprendre qu’elle n’a d’autre choix que d’accepter cette triste perte. Elle tente, tant bien que mal, de reprendre sa vie en main malgré la peine qui persiste. Progressivement, elle se réinvestit dans ses projets et reprend goût à la vie.