Une femme qui a subi une chirurgie vaginale pour avoir le vagin le plus gros du monde souffre de “complications”
Dans un univers où les normes de beauté érigées par la société créent une pression certaine, avoir recours à des interventions chirurgicales devient une pratique fréquente. Pourtant, la chirurgie plastique comprend des risques de complications qui sont souvent sous-évalués par ses adeptes. Selon le New York Post, une femme a dépensé une somme astronomique pour obtenir les “lèvres vaginales les plus grosses du monde”, mais cette opération chirurgicale a failli lui coûter la vie.
À seulement 24 ans, Mary Magdalene multiplie les opérations chirurgicales en vue d’obtenir le corps de ses rêves. Sur son compte Instagram, la jeune femme qui compte plus de 144 000 abonnés, publie régulièrement des photographies où elle exhibe fièrement ses formes. Malheureusement, sa quête de la “perfection” n’est pas sans présenter certains dangers. Retour sur son histoire.
Une opération chirurgicale qui aurait pu être fatale
Mary Magdalene fait partie de celles qui ont succombé à la fièvre de la chirurgie esthétique. Mais suite à une opération chirurgicale qui a mal tourné, la femme a souffert de sévères complications.
“J’ai failli mourir pendant la procédure. J’ai dû subir deux transfusions sanguines. Le médecin a dit que je perdais beaucoup de sang et que je devenais très pâle. Il pensait que j’allais mourir”, a-t-elle confié.
Pendant la semaine qui a suivi l’intervention, la femme avait la nausée et se sentait extrêmement faible, rapporte le New York Post. Elle pensait avoir fait une allergie au sang qu’elle avait reçu lors de la transfusion. Par ailleurs, Mary avait l’impression d’avoir un côté plus gonflé que l’autre.
“Je devais continuer à recevoir des injections vaginales pour égaliser”, a-t-elle admis.
Malgré les complications qu’elle a rencontré, la femme trouvait à son vagin un côté artistique. “J’ai fait des peintures avec mon vagin. Cette chirurgie m’a inspiré à devenir plus créative”, a-t-elle révélé.
En réalité, Mary Magdalene était une adepte de la chirurgie esthétique. Avant de changer l’apparence de son vagin, elle avait fait plusieurs opérations chirurgicales.
Sourcils, joues, lèvres, nez, seins, facettes dentaires … Elle ne se lassait pas de cette tendance à risque.
Dès que la femme a eu 21 ans, elle a procédé à sa première opération chirurgicale pour augmenter le volume de ses seins.
“Je travaillais comme strip-teaseuse depuis mes 17 ans et j’ai toujours adoré le faux look bimbo”, a-t-elle avoué.
L’addiction à la chirurgie esthétique cacherait un rapport complexe au corps
De nombreuses femmes tombent dans le piège de l’addiction à la chirurgie esthétique. Selon Paul Cohen Jonathan, ancien chef de clinique à la faculté de Paris, on retrouve souvent des failles psychologiques derrière les demandes des femmes qui désirent changer leur apparence.
En effet, une souffrance qui peut puiser son origine dans une histoire familiale, amoureuse ou encore professionnelle, peut provoquer un rapport complexe au corps, et à la féminité en particulier.
“Si on cherchait ce qui sous-tend leur demande, on trouverait sans doute des souvenirs d’enfance, des paroles, des non-dits”, affirme Claude Halmos, psychanalyste. En réalité, la difficulté qu’ont ces femmes à accepter leur corps et à l’aimer tel qu’il est vient généralement d’un histoire passée douloureuse.
Dans ce sens, elles peuvent être assujetties à un engrenage qui les contraindra à multiplier les interventions chirurgicales, sans jamais être pleinement satisfaites de leur apparence. Pour se sentir bien dans leur peau, ces femmes devront faire un travail sur elles-mêmes pour parvenir à déceler les blessures du passé et à faire la paix avec leur propre corps.