Une femme subit une intervention chirurgicale à cause d’un rapport sexuel qui a mal tourné

Publié le 28 juillet 2020

Cette femme s’est retrouvée aux urgences à cause d’un vibromasseur. Cet objet sexuel s’est retrouvé coincé dans sa vessie et elle a heureusement évité le pire. Cette anonyme a été sauvée par une intervention chirurgicale rapide. Ce témoignage nous est relayé par nos confrères du site New York Post.

Un tout petit sextoy. C’est ce qu’ont découvert les médecins dans la vessie d’une femme qui a dû être transportée d’urgence. Ce dernier était toujours en état de marche et a traversé l’utérus de la patiente. Elle a même déclaré « le sentir bourdonner dans son ventre ».

Un dîner en amoureux dangereux

C’est lors d’un diner que le malencontreux incident s’est produit. Alors qu’elle était dans un restaurant avec son petit ami, la femme a ressenti une bien étrange sensation.  « C’était comme si tout mon abdomen vibrait » raconte-t-elle.

L’objet en question ? Un vibromasseur de 9,6 centimètres de long qui n’était pas destiné à l’insertion. Cette imprudence lui a valu de ressentir une vive douleur dans sa vessie et elle ne pouvait pas retirer l’objet. A ce moment-là, les deux amoureux étaient pris de panique.

Un vibromasseur en état de marche

« Je venais de perdre le sextoy en moi et il était toujours en train de vibrer » se souvient la femme. Suite à cela, elle et son ami se sont rendus aux urgences pour un examen pelvien qui n’a pas été concluant.

Greg Marchand, le gynécologue en charge de ce cas explique : «Le personnel des urgences n’a pas pu le trouver dans le vagin». Heureusement, son intervention a été efficace puisqu’il a réussi à déceler l’objet grâce à une radiographie. Ce dernier était bloqué dans l’urètre de la patiente car il avait tourné sur le côté, le rendant inaccessible. Les découvertes du médecin ont été telles qu’il a qualifié cette histoire d’inédite.

« Je n’ai jamais connu un cas comme celui-ci dans toute ma carrière »

Le docteur Marchand était stupéfait de l’histoire de cette patiente.  «J’ai été vraiment étonné quand j’ai regardé dans son abdomen et que j’ai réalisé que cet appareil est en fait dans sa vessie» s’est-il confié. Puis d’ajouter : «Je n’ai jamais vu un cas comme celui-ci de toute ma carrière»

Plus de peur que de mal, donc, pour la femme aux envies de luxure. Mais cette dernière tient bien à se rendre justice en menant une action juridique contre la société qui commercialise le vibromasseur. Son grief ? L’étiquette ne met pas en garde les utilisateurs de ce potentiel accident.

Une bataille judiciaire

Pour retirer ce vibromasseur, les médecins ont été obligés d’opérer leur patiente. « Le design petit est étroit est dangereux d’autant plus que la chaine [ndlr : du collier attaché à l’objet] est détachable.

Si aujourd’hui elle se remet de cet accident qui aurait pu avoir de douloureuses conséquences, la femme révèle avoir un véritable traumatisme quant à l’usage d’un sextoy. « J’en ai fini de les utiliser » tranche-t-elle. La société en cause ne souhaite pas commenter l’incident.

Quand sexe rime avec douleur

Si les rapports sexuels sont bons pour le corps et le mental, ces derniers peuvent dans certains cas causer de la douleur. Et pour cause, ils peuvent éventuellement être l’origine d’accidents tels que la fracture du pénis ou la déchirure vaginale.

Cette première est également appelée rupture du frein et peut être causée par des positions sexuelles comme la position de la lionne ou encore l’Andromaque, où la femme est assise sur son partenaire.

La dernière est favorisée par un manque de lubrification vaginal et conduit parfois à des lésions des muqueuses ou des hémorragies. Et les migraines ne sont pas en reste puisque les céphalées peuvent survenir avant, pendant ou après l’orgasme pour les deux sexes.

Plus surprenant, des rapports sexuels très intenses peuvent même causer un arrêt cardiaque ou des accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Si ces risques restent exceptionnels car très rares, la maladie la plus fréquente d’origine sexuelle reste le VIH, la syphilis, la chlamydiae, le trichomonas ou encore l’herpès génital. C’est pour ces raisons qu’il est capital de se protéger à l’aide d’un préservatif masculin ou féminin.