Une femme tranche le pénis de son mari lorsqu’il refuse de coucher avec elle
La violence domestique est un fléau qui ne devrait plus exister au 21ème siècle mais qui persiste tout de même dans une myriade de sociétés, partout dans le monde. Ainsi, ce fléau continue à faire de nombreuses victimes qui portent en elles les séquelles de cette violence. En Ouganda, un homme qui a refusé de coucher avec sa femme en signe de désapprobation de sa consommation excessive d’alcool se serait retrouvé avec le pénis tranché. Cette histoire horrifiante nous est relayée par le Daily Monitor, un quotidien ougandais et nos confrères du DailyMail.
Bien que les risques entraînés par une frustration sexuelle constante soient signalés par les experts de la santé, on ne suspecte généralement pas qu’une personne initialement considérée comme étant ‘saine d’esprit’ serait capable de violenter, mutiler ou encore assassiner son partenaire en raison de son insatisfaction sexuelle. Un ougandais de 46 ans nommé Moses Okot en a fait l’expérience lorsque son épouse de 35 ans, Béatrice Acen, a commencé à se montrer de plus en plus violente envers lui lorsqu’il refusait de coucher avec elle : elle lui a fracturé la clavicule lors d’une dispute conjugale une fois, puis elle lui a amputé le pénis avant de prendre la fuite.
Il refusait d’avoir des relations sexuelles avec sa femme en raison de son alcoolisme
L’homme ougandais a rapporté qu’il avait adopté le refus de faire l’amour comme punition afin de protester contre la consommation excessive d’alcool de son épouse qui avait, selon lui, l’habitude de rentrer à la maison ivre et de lui demander de coucher avec elle : “En tant qu’homme, je ne supportais plus cela. J’ai alors décidé de refuser d’avoir des relations sexuelles avec elle dans l’espoir de la voir se repentir”, a confié le paysan de 46 ans au Daily Monitor.
Elle lui a tranché le pénis pendant son sommeil
Moses Okot a raconté qu’il était rentré après une longue journée de chasse, avait mangé et s’était couché lorsque sa femme l’a attaqué. Moses dormait déjà lorsqu’elle est arrivée à la maison, complètement ivre, l’appelant pour lui ouvrir la porte. Il a déclaré s’être réveillé en découvrant son pantalon trempé de sang.
Ce n’était pas la première fois que sa femme l’attaquait
Le chef du village a rapporté que ce n’était pas la première fois que Moses était victime des violences de sa femme Béatrice : “L’année dernière, elle a fracturé la clavicule de cet homme lors d’une dispute domestique et s’est enfuie”. Il a également précisé que la violence domestique était un fléau qui ravageait leur village, particulièrement en raison de la consommation excessive d’alcool de la part à la fois des hommes et des femmes.
Il a porté plainte avant même de se rendre à l’hôpital
Moses a été conduit au poste de police le plus proche afin de porter plainte contre son épouse avant d’être transporté d’urgence à l’hôpital principal d’Apac où on lui a prodigué les soins appropriés.
Les séquelles des violences conjugales
Selon le rapport relatif aux violences conjugales dressé par le Professeur Roger Henrion, membre de l’Académie nationale de médecine, les principales conséquences physiques qui découlent de la violence domestique sont les lésions traumatiques : “érosions, ecchymoses, hématomes, contusions, plaies, brûlures, morsures, traces de strangulation, mais aussi fractures, sont les principales lésions trouvées”, précise ledit rapport. Une autre conséquence moins fréquente mais bien plus inquiétante de ces violences conjugales est le décès : “Sur un échantillon de 652 cas colligés sur une période de 7 ans à l’Institut médico-légal de Paris, 31% des homicides de femmes avaient été perpétrés par le mari, 20% par son partenaire sexuel et dans seulement 15% des cas le meurtrier était inconnu de la victime”, révèle le rapport.
Toutefois, bien que cette recherche s’intéresse principalement aux victimes de sexe féminin, le cas de Moses Okot témoigne du fait que ces violences touchent les hommes également, et cela appelle à ce que plus d’études sur les hommes victimes de violences conjugales soient effectuées afin de lever le voile sur leur souffrance.
Par ailleurs, en sus de laisser de nombreuses séquelles physiques, les violences conjugales causent également un grand nombre de pathologies psychiques. En effet, les dépressions seraient plus fréquentes. Celles-ci sont caractérisées par de nombreuses répercussions, notamment “une perte d’estime de soi, une prudence exacerbée, un repli sur soi, des troubles du sommeil et de l’alimentation, des idées et/ou des tentatives de suicide”.