Une fillette de 12 ans s’est faite avorter avec un cintre par son grand-père qui l’a mise enceinte
Les histoires choquantes de viol font souvent la Une des journaux. À l’encontre de la morale et de l’éthique, l’histoire de cette fillette de 12 ans, comme relayée par nos confrères du The Sun, peut être qualifiée d’ignoble. Violée puis mise enceinte, la fillette en a vu de toutes les couleurs, entre insultes et menaces de la part d’un vieil homme, supposé être son grand-père.
Originaire de Barry, au Pays de Galles, et aujourd’hui âgée de 22 ans, Charlotte Wade a décidé de sortir de l’anonymat pour dénoncer le comportement vil et abject de cet homme qui l’a malmenée durant son enfance.
A l’âge de 7 ans, elle a subi une maltraitance sexuelle
Raymond Hodges, était le père de son beau-père et il gardait souvent la petite fille pendant que ses parents partaient travailler. Les attouchements du vieil homme à l’égard de la fillette avaient commencé alors qu’elle avait tout juste 5 ans. Il avait débuté par des baisers sur la bouche puis par la suite, il avait commencé à la harceler la nuit pendant que ses parents dormaient.
Au fur et à mesure de ses visites, le vieil homme devenait de plus en plus entreprenant et menaçant et à l’âge de 7 ans, il la conduisit chez lui pour la violer.
Intimidée par le vieil homme qui menaçait de porter préjudice à ses frères si elle dévoilait son secret, la petite fille terrifiée, n’avait pour seule option que de garder le silence et de plonger dans un mutisme total afin de les protéger.
Mais son calvaire ne s’est pas limité au viol douloureux qu’elle subissait, puisqu’à l’âge de 12 ans, elle tomba enceinte. En effet ayant remarqué l’absence de ses menstruations, le vieil homme l’obligea à passer un test de grossesse qui s’avéra positif. Il décida alors de l’avorter volontairement par lui-même, en se faisant aider par un autre homme. Pour ce faire, elle a été acculée à s’allonger par terre par les deux hommes, puis le grand-père lui a enfoncé un cintre dans la partie génitale. Sa douleur était telle qu’elle est restée en agonie pendant plusieurs jours.
Pourtant malgré cet incident, le viol du vieil homme s’est perpétué durant deux autres années, jusqu’à l’âge de 14 ans et a pris fin lorsque ce dernier s’est disputé avec la mère de la fillette. Depuis, il a cessé de leur rendre visite.
Touchée dans sa dignité, choquée et mortifiée, la jeune fille a essayé de mettre fin à ses jours, plusieurs fois. Mais aujourd’hui, elle a réalisé que cet homme devait être puni pour ses actes infâmes, et qu’il était temps qu’il paye pour son crime, en le dénonçant aux autorités. Plaidant coupable, le vieil homme a été, finalement inculpé de 20 chefs d’accusation et subit une peine d’emprisonnement de 25 ans.
Soulagée par la décision du tribunal, la jeune femme espère ainsi pouvoir donner le courage aux autres femmes qui sombrent dans le mutisme après un viol, de dénoncer le crime de leur violeur.
Les agressions sexuelles sur les mineurs en France
Dans un article paru dans LCI, et selon le ministère de la justice, 4 affaires de violences sexuelles sur 10 sont apparentées aux agressions sexuelles sur mineur en France.
Pourtant les chiffres risquent de ne pas refléter la réalité, puisque de nombreuses victimes n’en parlent pas. Le traumatisme du viol, l’innocence de l’enfant ou encore la peur des représailles du violeur sont autant de raisons qui poussent l’enfant à plonger dans le silence le plus total, s’infligeant de ce fait, un trouble psycho-traumatique ayant un impact négatif sur sa croissance et son évolution.
La plupart des viols sur mineurs sont causés par une connaissance proche
Dans un rapport sur la protection des mineurs victimes de viol, il a été mentionné que la plupart des agressions sexuelles perpétrées à l’égard des filles se produisent entre l’âge de 10 et 15 ans. Toutefois, un autre fait important enregistré dans ce rapport est que souvent, la plupart de ces violences sexuelles ont été commises par une connaissance de la victime, dans un cadre familial ou dans un autre milieu social où le violeur est le plus souvent connu de la victime. D’où le manque de plaintes par les enfants qui se trouvent souvent piégés dans un contexte social particulier et anesthésiés émotionnellement tant que le violeur demeure présent dans leur entourage et leur environnement.