Une fillette de 14 ans accouche en secret et met son nouveau-né dans un congélateur pour qu’il meurt
Si certaines femmes considèrent qu’avoir un bébé est signe de bon augure, d’autres font face à une grossesse indésirable et appréhendent un lourd fardeau à supporter. Qu’elles ne se sentent pas prêtes à accueillir l’enfant en raison de difficultés financières ou d’incapacité physiques ou économiques, elles peuvent parfois être confrontées à l’incompréhension de leurs proches. Selon le média britannique The Sun, une fillette de 14 ans a accouché secrètement avant de placer son nouveau-né dans un congélateur pour le tuer.
Dès lors qu’une jeune fille atteint la puberté, son corps se transforme pour passer d’un physique d’enfant à un physique d’adulte. Les premières règles marquent cette transition particulière qui n’est pas toujours facile à accepter. Même s’il est recommandé aux parents de préparer leurs enfants à cette étape en leur parlant avec bienveillance et en évoquant le volet de la sexualité, certains préfèrent laisser la nature faire les choses. Ainsi, de nombreuses filles acquièrent la maturité sexuelle sans connaître les mécanismes qui s’y réfèrent. Elles deviennent aptes à se reproduire et ignorent les risques qui peuvent y être associés. À seulement 14 ans, une fillette en Russie a accouché secrètement d’un bébé et l’a mis dans un congélateur jusqu’à ce qu’il meurt, révèle The Sun.
L’adolescente avait “trop peur” d’informer ses parents de cette grossesse
Anastasia, paniquée à l’idée de révéler à ses parents sa grossesse, a décidé d’accoucher secrètement et de se débarrasser du bébé. L’adolescente a alors donné naissance à un petit garçon, puis l’a placé dans un sac plastique avant de le mettre dans le congélateur.
Selon les rapports de police, sa famille et ses professeurs ne se sont jamais rendus compte qu’elle était enceinte. Malheureusement, sa grossesse n’a été étalée au grand jour qu’après son accouchement. Selon Nadeshda Boltenko, responsable régionale, la mère de la fillette avait entendu des cris suspects pendant la nuit et avait appelé une ambulance. “Elle l’entendait gémir la nuit et pensait que sa fille souffrait d’une appendicite”, annonce-t-elle. Mais la fillette était en train d’accoucher seule, et saignait abondamment sans réclamer aucune aide extérieure. Pour enterrer ce secret, elle a caché le bébé dans le congélateur du garage.
Lorsque les ambulanciers sont arrivés dans les lieux du crime, la fillette a fini par avouer les faits. L’écolière a été transportée à l’hôpital dans un état grave.
Selon les rapports de police, une voisine aurait demandé à la mère de l’adolescente si elle était enceinte. Mais elle a répondu que sa fille avait pris du poids dernièrement, écartant toute probabilité qu’elle puisse porter un enfant. Pour cause, il peut être difficile pour une maman d’admettre que sa fille adolescente est enceinte.
Par ailleurs, les détectives ont découvert que le père du bébé était l’ex-partenaire d’Anastasia et qu’il avait 16 ans.
Enceinte à l’adolescence, des grossesses à risque
Devenir mère à l’adolescence n’est pas de tout repos. En France, on recense 7400 femmes âgées de moins de 19 ans qui ont accouché en 2015. Ces grossesses sont considérées comme à risque. La première peur qui peut subsister est celle de mettre au monde un bébé prématuré, en sous poids. Comme l’explique le Pr Israël Nisand, gynécologue obstétricien au CHU de Strasbourg, les conditions socio-économiques dans lesquelles vivent certaines mères peuvent amplifier ce risque de prématurité. Par ailleurs, une grossesse à l’adolescence peut avoir un impact psychologique important. “Nous recherchons une dépression sous-jacente, un peu plus fréquente dans cette population”, révèle le Dr Pierre Désaunay, pédopsychiatre. Parfois, elle peut être envisagée comme un moyen de combler une carence affective, d’échapper à des climats conjugaux ou familiaux toxiques ou encore de se faire une place dans la société.
Mais souvent, l’arrivée du bébé empêche ces mères de poursuivre leurs études et d’avoir une vie sociale épanouissante. Dans ce sens, le Dr Désaunay insiste sur l’importance d’aider cette catégorie de mère à ne pas abandonner leurs liens amicaux ou leurs projets personnels. Un accompagnement est nécessaire pour leur permettre de mieux concilier leur maternité et leur parcours social et professionnel. Malheureusement, le père est souvent absent alors que sa place peut être cruciale lors de cette épreuve. Ainsi, Jacqueline Wendland, psychologue à l’université de Paris-Descartes, met en évidence le rôle du père pour épauler sa conjointe et s’investir dans la vie du bébé.