Une grand-mère de 60 ans insiste pour allaiter elle-même le bébé de son fils

Publié le 17 septembre 2020
MAJ le 19 novembre 2024

Certains couples peuvent malheureusement se heurter face à des difficultés qui sont probablement engendrées par leur propre famille. Personne n’aime que l’on se mêle de ses affaires, mais il y a malheureusement des individus qui veulent toujours avoir le contrôle et décider pour les autres. Cette belle-mère est allée jusqu’à vouloir allaiter personnellement son futur petit-fils.

Il ne fait aucun doute que personne n’aime que l’on s’incruste dans sa vie privée, encore moins quand il s’agit d’un couple ou d’une petite famille en devenir. Mais cette belle-mère de 60 ans ne l’entend pas de cette oreille.

Une ingérence dans la vie privée du couple

Ce n’est pas la première fois que vous entendez parler d’une belle-mère envahissante. A noter que ce n’est pas toujours le cas, car une grand-mère peut tout à fait avoir un bon rôle à jouer, surtout que son aide n’est clairement pas du luxe lorsqu’on a son premier enfant, qu’on entre dans une nouvelle étape de sa vie et qu’on a besoin des conseils de quelqu’un de plus expérimenté. Mais il arrive que certaines belles-mères s’immiscent dans la vie de leurs belles filles ou agissent contre leur volonté.

Dans le cadre de cette histoire relayée par cafemom, la mère encore enceinte au moment des faits était scandalisée par le fait que sa belle-mère insiste sur le fait d’allaiter elle-même le bébé à naître !

Elle s’est en fait adressée aux internautes sur Reddit, leur demandant conseil car elle était dans une situation où elle était désemparée face à la conduite déraisonnable de la belle-mère et de la passivité de son conjoint qui n’avait pas l’air de prendre position. Elle souhaite par conséquent trancher avant qu’il ne soit trop tard, mettre en place des limites au plus vite avant que la naissance du bébé ne devienne un sujet de conflit plus qu’autre chose au sein de la famille.

Les réactions des internautes étaient plutôt claires et catégoriques

Il y a une personne qui dit dans l’un des commentaires que le plus gros problème dans l’histoire est l’époux de cette future mère : « Votre mari doit être du genre à garder le silence… S’il n’intervient pas pour une chose aussi importante pour vous, en quoi mérite-t-il votre respect ? Il doit à tout prix dire à sa mère d’arrêter ce qu’elle fait, tout de suite ! »

Un deuxième a dit : « Tiens ! je ne savais pas qu’une femme de 60 ans serait capable de produire du lait ! Il est en poudre, n’est-ce pas ? C’est vraiment ridicule. »

« Comme elle le dit elle-même, pratique courante dans d’autres cultures, ce n’est pas la vôtre que je sache ? De plus, si on prend en compte l’aspect médical de la chose, une fois que la production de lait s’est arrêtée, il est absolument compliqué de la relancer. C’est vraiment étrange et déstabilisant à la fois de voir le degré de conviction de cette femme », en rajoute un autre.

La majorité des réactions avaient principalement pour objet d’attirer l’attention de la future mère au fait que celui qui doit avant tout désamorcer la situation et mettre en place de réelles limites, c’est bien l’époux. Et que, comme cette femme a eu des enfants et qu’elle a pu s’en occuper elle-même comme elle l’a voulu, il est tout à fait du droit des autres parents de faire la même chose à leur tour sans que personne ne s’en mêle ou leur impose une autre vision des choses.

Courage en tout cas à cette femme qui a dû, en plus de gérer sa grossesse, avoir affaire à une belle-mère qui ne connait pas ses limites quand il est question de la vie des autres et de leur intimité.

S’ingérer dans la vie des autres

L’ingérence dans la vie des autres est souvent mal appréciée. L’intérêt pour la vie des autres, peut se retourner contre la personne qui le manifeste. Ségolène Barbé, auteur, explique dans le magazine PSYCHOLOGIES, qu’avant de prendre soin des autres, il vaut mieux se remettre en question et s’occuper de soi. Par ailleurs, il est possible d’aider sans forcément intervenir et d’essayer de comprendre les besoins des autres sans pour autant les comparer à ses propres expériences.