Une maman est tuée devant son compagnon après avoir dénoncé le racisme
Le deuil est toujours douloureux notamment lorsque la mort touche une personne aimée, respectée et considérée. Une jeune femme a été tuée par un groupe de criminels devant son fiancé.
« Toutes les vies comptent » C’est pour cette phrase que cette jeune maman a été abattue devant son fiancé. En réponse à l’affaire George Floyd, un homme noir tué par la police, elle prend cette position mais se fait assassiner pour ces propos, manifestement offensants pour ce groupe de criminels.
Alors que Jessica Doty Whitaker, une maman de 24 ans se promenait avec son fiancé, elle se fait sauvagement abattre. Une bande de criminels qui entendait sa conversation l’a tuée. Le mobile ? Elle avait dit que « toutes les vies comptaient ». Un slogan contestataire en réponse à l’affaire George Floyd où les manifestants scandaient « Black Lives Matter » [ndlr : Les vies des hommes noirs comptent ». Ce propos a amené ce groupe d’homme à se battre avec cette femme.
Une confrontation fatale
En réponse à un groupe qui criait « Black Lives Matter », la maman ou un de ses amis selon les rapports, a rétorqué « All Lives Matter ». Cette altercation a donné lieu à un crime».
D’après son fiancé, les deux groupes d’individu ont brandi des armes à feu mais se sont finalement battus avant d’arrêter la confrontation. Seulement, quelques minutes après, la femme s’est fait tirer dessus. Un crime idéologique qui a été responsable de sa mort.
Un criminel en fuite
Sidéré par le meurtre de sa fiancée, le jeune homme réclame que justice soit faite. Après avoir été abattue par balle par un suspect sur un pont avoisinant, le criminel a pris la fuite. L’homme qui pleure sa compagne témoigne de ce jour terrible : « Je lui tenais la main quand c’est arrivé. Elle s’est effondrée tout de suite après ». Puis d’ajouter : « J’ai aussi tiré sur ces criminels pour réagir à ce crime ». Suite à cela, Jessica a été conduite d’urgence à l’hôpital mais les médecins n’ont pu la sauver.
Un fiancé dévasté
Accablé par cette perte douloureuse, son fiancé est en colère pour son fils dont la mère a été tuée d’une façon monstrueuse. « Je veux rendre justice à mon fils pas à nous. Il a une maman dont il ne se souviendra probablement même pas quand il vieillira » a-t-il regretté, en pleurs. Un choc horrible pour cette famille qu’elle devra malgré tout surmonter. « Mon fils de trois ans ne comprend pas vraiment » s’inquiète l’homme en deuil.
Une mobilisation citoyenne
Suite à ce crime, un grand élan de solidarité s’est déployé pour venir en aide à son fiancé en deuil. Une collecte a été lancée sur un site de financement participatif et a réussi à lever près de 60 000 dollars (52 546 euros) pour organiser des funérailles.
« Jessica était une mère, une sœur, une fille une fiancée, une amie, une cousine et une collègue merveilleuse » a écrit un proche sur les réseaux sociaux. Avant de continuer : « Elle faisait passer le bonheur des autres avant elle-même » . Une détresse douloureuse pour ceux qui avaient côtoyé la jeune maman tuée par des criminels sans cœur.
Comment faire le deuil d’un être cher ?
Choc, sidération, marchandage, colère, désespoir. Ces sentiments sont autant d’étapes qui traversent une personne en deuil avant d’accepter cette épreuve très douloureuse.
Si le chemin vers la résilience est possible, ce processus est propre à chacun et demande parfois beaucoup de temps. Pour surmonter ce traumatisme, un long travail psychologique doit être traversé pour une personne qui a perdu un être cher.
Une aide médicale et thérapeutique est parfois nécessaire pour se réapproprier sa vie et reprendre espoir. Les personnes qui souhaitent aider leur proche dans cette souffrance peuvent également s’investir dans son cheminement vers l’acceptation.
Ils devront faire preuve de sollicitude, d’écoute et d’empathie pour aider ce dernier à dépasser cet évènement affligeant. Aider à accomplir des petits gestes du quotidien est aussi une initiative louable en ces temps très durs pour une personne qui doit apprendre à vivre avec cette perte.