Une mère a accueilli son premier enfant à l’âge de 66 ans : voici leur vie aujourd’hui

Publié le 14 novembre 2024
MAJ le 20 novembre 2024

L'amour d'une mère ne connaît ni frontières ni âge. Lorsqu'Adriana Iliescu a accueilli sa fille Eliza en 2005, elle est devenue une figure controversée, mais aussi une inspiration. À 66 ans, elle réalisait son rêve de maternité, malgré les jugements et les obstacles que la société lui imposait. Mais comment Adriana et Eliza vivent-elles aujourd'hui, 17 ans après cette naissance qui a marqué les esprits ?

Un rêve de maternité longtemps contrarié

Un rêve de maternité

Pour Adriana, la maternité n’a jamais été une simple aspiration. Dès son jeune âge, elle a été confrontée à des situations dramatiques. Mariée tôt, elle a dû interrompre sa première grossesse pour des raisons médicales. Ensuite, son époux l’a quittée, la laissant seule à 24 ans. Sans autre choix, Adriana a redirigé son énergie vers sa carrière universitairesacrifiant ses désirs de maternité. « Je n’avais pas le temps de penser à avoir un enfant », explique-t-elle.

Les années ont passé, et l’évolution des techniques de procréation médicalement assistée a enfin permis à Adriana de tenter sa chance. En 2000, elle subit son premier traitement de FIV, mais malheureusement, la grossesse ne tient pas. Persévérante, elle n’a jamais abandonné. En 2005, sa détermination porte ses fruits, et Eliza vient au monde, même si le parcours fut semé d’épreuves.

Des critiques virulentes, mais une détermination intacte

Des critiques virulentes

Adriana a essuyé de nombreuses critiques après la naissance de sa fille. Des voix s’élevaient, jugeant son choix égoïste et immoral. Des organisations religieuses l’ont même qualifiée de « créature de la force obscure ». Cependant, elle a toujours assumé son choix : « Je ne voulais pas un enfant pour paraître plus jeune, mais pour lui donner tout mon amour. » Sa foi inébranlable et sa conviction que sa fille était un cadeau de Dieu l’ont soutenu.

Pourtant, la question de l’âge n’a jamais disparu. Adriana savait que les années jouaient contre elle. « Je n’ai jamais prétendu être éternel, mais tant que je peux, je suis là pour Eliza », confie-t-elle. Même son médecin, le Dr Bogdan Marinescu, a accepté de devenir le tuteur légal de la jeune fille en cas de décès d’Adriana. Un geste qui illustre la profonde bienveillance de ce duo.

Un lien mère-fille indestructible

 

Des critiques virulentes

Malgré les critiques, le duo Adriana-Eliza est inséparable. Eliza, aujourd’hui âgée de 17 ans, est décrite comme une adolescente brillante et accomplie, avec des rêves académiques ambitieux. Elle excelle dans ses étudeset tout semble indiquer qu’elle suit les traces intellectuelles de sa mère. « Elle est mon héritage, ma plus grande réussite », affirme Adriana, non sans fierté.

Mère et fille partagent une complicité unique. Adriana, qui continue d’enseigner et d’écrire des livres pour enfants, se dit épanouie. « Je suis en meilleure santé que des femmes qui ont la moitié de mon âge », plaisante-t-elle, réfutant les doutes sur sa vitalité. Avec plus de 25 ouvrages publiéselle reste active, s’assurant qu’Eliza ait un avenir stable et serein.

Un avenir prometteur pour Eliza

Un avenir prometteur

Eliza aspire à intégrer l’université et semble bien partie pour réaliser ses rêves. Forte et joyeuseelle prouve que l’amour d’une mère n’a rien à voir avec l’âge. Adriana a tout prévu pour l’avenir de sa fille, jusqu’à organiser sa tutelle si elle venait à disparaître. Ce qui importe, c’est que cette jeune fille, pleine de vie et de rêves, continue d’être inspirée par l’héritage de sa mère.

L’histoire d’Adriana et Eliza est un témoignage vibrant de résilience, d’amour et de volontéMalgré les épreuvesAdriana reste une mère combléeconsacrant chaque instant à sa filleprouvant ainsi que la maternitéquel que soit l’âgeest avant tout une question de cœur.