Une mère célibataire meurt après avoir été chez le médecin avec une toux qui s’est avérée être un cancer
Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération d’agents pathogènes dans le corps. Parfois, cette maladie mortelle peut passer inaperçue jusqu’à qu’elle atteigne un stade très avancé. Ainsi, les chances de guérison se minimisent et contraignent les patients à des traitements invasifs. Dans un témoignage poignant relayé par The Sun, une mère célibataire pensait avoir une toux alors qu’elle souffrait d’un cancer du poumon qui l’a emportée quelques semaines avant Noël.
Aussi appelé « tueur silencieux », le cancer est probablement l’ennemi premier de l’humanité. Jane Brogan, mère de 3 enfants, est l’une des nombreuses victimes de cette maladie pernicieuse.
Un diagnostic établi trop tard
Jane Brogan avait seulement 38 ans lorsqu’elle a rendu son dernier souffle. La femme pensait souffrir d’une toux sévère qui commençait à la gêner au quotidien. Jane était mère de 3 enfants, Molly, Elena et Thomas, respectivement âgés de 14, 7 et 5 ans.
Après avoir été malade pendant près de six semaines, la femme a décidé de se rendre à l’hôpital pour prendre l’avis d’un médecin. Mais contre toute attente, Jane a appris qu’elle souffrait d’un cancer du poumon et qu’il ne lui restait que quelques mois à vivre. En réalité, le cancer s’était propagé dans son corps jusqu’à atteindre le stade 4, sans qu’elle n’en s’en rende compte. Dévastée par cette terrible nouvelle, elle a tout de même décidé de se relever pour ses enfants.
En effet, à quelques semaines du mois de Décembre, elle comptait bien profiter d’un dernier Noël avec sa famille. Toutefois, elle se devait de suivre une chimiothérapie qui la contraignait à ressentir une grande fatigue. En outre, elle a contracté une pneumonie qui a poussé les médecins à arrêter le traitement jusqu’à que l’infection guérisse. Malheureusement, l’état de santé de la mère se dégradait progressivement et elle semblait de plus en plus affectée par la maladie. Un soir, Jane a envoyé un message à sa sœur pour lui signaler qu’elle ne se sentait pas bien à cause de sa toux. Elle devait alors voir les médecins le lendemain pour savoir si elle poursuivrait sa chimiothérapie. Malheureusement, le destin en a décidé autrement et Jane est décédée le jour où elle devait se rendre à l’hôpital.
Une famille au bord du gouffre
Le décès de la mère a provoqué le choc et l’amertume de sa famille. Julie, sa sœur, a déclaré aux médias « nous sommes dévastés. Nous pensions que nous aurions un dernier Noël ensemble ». En effet, les événements se sont déroulés à une telle vitesse que personne ne s’était préparé à cette nouvelle. « De son diagnostic à son décès, il n’y a eu que six semaines », souligne-t-elle. En outre, Jane avait déjà commencé à acheter à ses enfants leurs cadeaux de Noël et prévoyait de passer une dernière fois cette fête pleine de convivialité avec ses proches.
«Elle a été dévastée de laisser ses enfants derrière elle et de rater leur croissance et les étapes clés de leur vie », révèle Julie.
Les enfants face au deuil
Généralement, les enfants n’entendent que vaguement parler de la mort et ne sont jamais prêts à y faire face. En effet, les adultes essaient de préserver les petits en évitant de parler de ce sujet jugé « délicat ». Toutefois, en expliquant aux enfants ce que signifie la mort et en répondant à toutes leurs questions avec bienveillance, on peut les aider à mieux appréhender le deuil.
Cependant, à l’instar des adultes, les enfants ont besoin du temps nécessaire pour dépasser cette étape difficile et aller de l’avant. En effet, le décès d’un parent peut engendrer des émotions douloureuses, qui peuvent se manifester de façon récurrente lors d’événements importants. Mais les enfants peuvent se reconstruire après la perte d’un proche, notamment lorsqu’ils arrivent à établir une relation de confiance avec un membre de la famille. En réalité, exprimer ses émotions, se sentir écouté et épaulé aide à aller de l’avant. De ce fait, il s’avère nécessaire pour l’enfant de bénéficier d’un soutien fiable et inconditionnel pour être à même de gérer ses émotions face à la mort.