Une mère enterre son fils décédé après qu’il ai reçu un suçon – le Dr Cymes met en garde contre cette pratique
L’expression du désir qu’une personne éprouve pour son partenaire peut revêtir plusieurs formes. Parmi elles, le suçon, cette marque rougeâtre qui se dresse le plus souvent au niveau de la nuque et qui peut aussi s’expliquer par le désir d’une personne de « posséder » l’autre. Seulement, cette pratique érotique, peut étonnamment prendre des proportions très graves comme le témoigne le cas de Julio Macias Gonzalez, qui suite au baiser de sa partenaire a fini par mourir d’un AVC. Zoom sur ce phénomène relayé par le journal britannique Independant.
En France, 130 000 personnes subissent un accident vasculaire cérébral et près de 50 000 en meurent chaque année. Mais l’histoire de Julio Macias Gonzalez, un Mexicain, est celle d’un AVC dont la cause est aussi étonnante que dramatique.
Un baiser mortel
Dans le feu de l’action, aucun des deux amoureux ne pouvait s’attendre à un tel drame. Alors que Julio, jeune homme de 17 ans a été marqué au cou par la succion érotique de sa partenaire de 24 ans, il a commencé à avoir des convulsions à son retour à son domicile.
La famille s’est précipitée pour appeler les services d’urgence mais il était trop tard. Le jeune mexicain est décédé sur place.
D’après les médias locaux, La succion a engendré un caillot de sang qui a interrompu l’irrigation d’une partie du cerveau et a fini par bloquer une artère, ce qui a provoqué l’accident vasculaire cérébral.
Quant à la famille de la victime, elle a déclaré à ces mêmes médias qu’elle a été réfractaire à l’union entre Julio et sa petite amie en raison de leur différence d’âge, ce qui n’a pas empêché le garçon de continuer sa relation avec elle.
Un autre cas similaire
Le cas du regretté n’était pas isolé. Ce type de morsure d’amour qui finit mal a aussi été le cas d’une femme néo-zélandaise de 44 ans qui a été transportée à l’hôpital en raison d’une perte de mouvement de son bras gauche.
Après que les médecins l’aient ausculté, il n’était pas évident pour eux de comprendre la source de ce qu’ils soupçonnaient être un accident vasculaire cérébral. Mais l’instant d’après, ils constatèrent la présence d’une trace rougeâtre sur le côté droit de son cou qui fait ici aussi écho à une ecchymose. En d’autres termes, un suçon.
Les spécialistes étaient arrivés à la conclusion selon laquelle la succion avait endommagé une artère majeure qui a résulté en un caillot de sang qui s’est dirigé vers le cœur de la femme et a causé un accident vasculaire cérébral mineur.
Dans le cas de cette femme, les symptômes n’ont pas été aussi abruptes que ceux de Julio mais ont été progressivement remarqués alors qu’elle vaquait à sa routine, installée devant son téléviseur.
Par ailleurs, le docteur Teddy Wu qui s’est occupé de son cas, a déclaré dans un journal médical que depuis qu’il exerce son métier, c’était bien la première fois qu’il était témoin d’une personne hospitalisée à cause d’un suçon.
Après avoir été traitée à l’aide d’un anticoagulant, la concernée guérissait assez vite au fur et à mesure que le caillot de sang disparaissait. Au bout d’une semaine, sa maladie avait complètement disparu. Et c’est bien grâce à la rapidité du traitement que la femme a évité d’autres possibles désagréments. Car selon le docteur Teddy, elle aurait pu subir d’autres AVC si ce n’était pas le cas et informe que « les accidents vasculaires cérébraux ont différents niveaux de gravité » en précisant qu’ils peuvent conduire les patients à devenir paralysés.
En 2016 déjà, le Dr Michel Cymes commentait cette histoire et mettait en garde contre le suçon
Les signes d’apparition brusque de l’AVC
L’accident vasculaire cérébral peut se manifester de manière soudaine comme le témoigne le cas de Julio. Le Ministère des Solidarités et de la Santé recense les trois principaux signes qui doivent alerter en cas d’apparition soudaine et brutale de la maladie :
– Une déformation de la bouche
– Une faiblesse d’un côté des membres du corps, des bras ou des jambes. En d’autres termes, une perte de mouvement.
– Des troubles de la parole qui peuvent se manifester par une difficulté à communiquer ou à discerner ce qui est dit.
– Des troubles de l’équilibre
– Des maux de tête lancinants
– Une baisse de la capacité oculaire