« Violée, étranglée, séquestrée », la douleur d’Estelle Mouzin racontée par l’ex-femme de Michel Fourniret
Le 9 janvier 2003, une affaire criminelle avait défrayé la chronique. Celle de la disparition d’Estelle Mouzin, 9 ans, à Guermantes en Seine-et-Marne alors qu’elle revenait de l’école. Des années se sont écoulées et pourtant aucune trace n’avait permis de faire progresser les recherches. L’affaire figurait parmi les plus grands mystères de la sphère criminelle en France. Aujourd’hui, l’ex-femme de son meurtrier témoigne. Ses accusations contre Michel fourniret ont été relayés par Ouest-France.
Des révélation plus concrètes au sujet de l’affaire Estelle Mouzin sont tombées. Et c’est Monique Olivier, ex-femme du suspect Michel Fourniret qui a levé le voile sur une enquête auparavant emplie de mystères.
Michel Fourniret aurait « séquestré, violé et étranglé » la victime
Monique Olivier a affirmé que c’était effectivement son ex-mari qui avait kidnappé Estelle Mouzin le 9 janvier 2003 à Guermantes en Seine-et-Marne. Après l’avoir interceptée, il est soupçonné de l’avoir ensuite emmenée en Ardennes à Ville-sur-Lumes afin de « la séquestrer ». Le criminel l’aurait également « violée et étranglée » d’après les dires de l’avocat de son ex-épouse ce 21 août.
Depuis ses dernières révélations, la femme de 71 ans a été mise en examen, indique un article de Ouest-France. Le motif ? Monique Olivier aurait été complice de Michel Fourniret dans ses actes. C’est ce qu’a précisé Mr Richard Delegenes au tribunal de Paris avant de déclarer qu’il reste à découvrir le corps d’Estelle Mouzin.
Par ailleurs l’ADN partiel de la fille été identifié sur un matelas dans deux zones différentes. Et c’est dans la maison de la sœur défunte de Fourniret en Ardennes que le drame aurait eu lieu, selon un autre article du quotidien français. Alors que cette révélation a été contestée en raison du fait que les traces d’ADN peuvent être transportées, la déclaration de Monique a attesté du crime de son ex-mari.
L’ex-épouse avait fini par contredire l’alibi de son mari
La dynamique qui s’articulait autour de cette enquête avait arboré une évolution cruciale vers la fin du mois de novembre 2019. En effet, alors que Michel Fourniret et sa femme avaient fourni un alibi les débarrassant de la suspicion qui les concernait, Monique avait finalement tout contredit.
C’est après cette nouvelle déclaration que Michel Fourniret a alors été mis en examen quelques jours plus tard pour « enlèvement et séquestration suivis de mort ».
Enfin, lors la dernière audition de Monique Olivier qui était condamnée à la perpétuité en tant qu’auxiliaire des crimes de Fourniret, elle avait renouvelé les mêmes accusations à son encontre.
L’homme avait bel et bien tué Estelle Mouzin, selon les propos de son ex-femme.
Le corps d’Estelle Mouzin n’a toujours pas été retrouvé
Il a été révélé que le tueur en série âgé de 78 ans souffrait de troubles de la mémoire. Mais il aurait néanmoins exprimé des aveux face à la juge Sabine Khéris : « Je reconnais là un être qui n’est plus là par ma faute ».
La juge a supposé qu’il serait crédible que le corps de la victime puisse se trouver dans l’une des anciennes propriétés des Ardennes. Des fouilles ont alors été entamées depuis fin juin pendant une durée de quatre jours dans une maison appartenant à la sœur du criminel à Ville-sur-Lumes. Cependant, l’effort a été infructueux malgré avoir également cherché dans son ancien château du Sautou : le cadavre est resté introuvable.
Un tueur en série qui n’en est pas à son premier crime
En 2008, Michel Fourniret a déjà été inculpé du meurtre de sept adolescentes ou jeunes femmes entre 1987 et 2001. Il a été condamné à perpétuité incompressible, puis une autre fois en 2018 pour un autre assassinat.
Il est aussi responsable de la disparition de Marie-Angèle Domece et Joanna Parrish. Deux autre crimes qu’il a admis devant la juge Khéris.
Faire le deuil d’un enfant : Est-ce possible ?
Lors d’un entretien accordé au Journal des Femmes, Ambre Pelletier, coach maternelle et thérapeute familial s’est exprimée au sujet du deuil de l’enfant. Un drame qui peut changer les parents à vie.
Pour surmonter ce décès sans pour autant tourner la page, et surtout en se montrant réceptif aux bonheurs à venir, la spécialiste suggère aux parents de recourir à l’aide de la famille, des amis ou d’un groupe de parole réservé aux parents ayant vécu le même événement bouleversant. Cela peut également être une communauté religieuse à laquelle ils appartiennent.
Dans le cas où la douleur semble insoutenable, le recours à une aide professionnelle apporte un soutien impartial et bienveillant. En effet, pouvoir se confier est nécessaire pour sa santé mentale.
La spécialiste souligne par ailleurs que chaque membre d’une famille a une façon personnelle de surmonter la mort de l’enfant. Par ailleurs, l’écoute attentive peut s’avérer plus sage que des conseils.