Voici ce qui change dans votre corps lorsque vous arrêtez de faire l’amour
Faire l’amour n’est pas seulement une manière de resserrer les liens amoureux, c’est aussi un acte qui fait du bien à notre métabolisme en libérant des hormones bénéfiques au bien-être de notre corps. Au-delà de sa dimension charnelle qui symbolise la passion que deux êtres peuvent ressentir l’un envers l’autre, l’acte de faire ou non l’amour nous affecte de plusieurs manières.
Certains font l’amour pour plonger dans les méandres de la passion, d’autres, au contraire, se montrent plus craintifs et en ont presque peur. Mais quelqu’un s’est-il déjà posé la question de savoir si faire l’amour n’était pas un besoin vital pour notre corps ? Le fonctionnement de notre métabolisme repose sur plusieurs facteurs, et bien que nous en connaissions les aspects majeurs, de nombreux mécanismes sous-jacents nous sont encore inconnus. D’ailleurs, voici ce qui se passe lorsque vous n’avez plus de rapports sexuels :
1. Moins d’ocytocines
Une étude publiée par The Indian Journal of Endocrinology and Metabolism s’intéresse à l’orgasme et à la libération d’hormones. En effet, les scientifiques expliquent que les relations sexuelles, et l’orgasme en particulier, déclenchent la libération d’ocytocine, aussi appelée l’hormone de l’amour. Cette hormone est responsable de plusieurs facteurs sociaux et affectifs, notamment la formation d’un lien intime chez la femme et son partenaire sexuel. Cependant, en cas d’abstinence sexuelle, cette production d’ocytocines et le bien-être lié aux rapports sexuels sont mis à mal.
2. Le stress s’intensifie
Selon The Journal of Health and Social Behavior, faire l’amour est un exercice physique qui demande de l’effort. Par conséquent, cet acte amoureux mène à une réduction d’hormones du stress tels que l’adrénaline et le cortisol, et il favorise une sécrétion d’endorphines qui ferait du bien au corps. D’ailleurs, la méditation et les massages sont d’excellents moyens de libérer cette hormone. Conclusion : moins de câlins, plus de stress.
3. La gêne se fait ressentir plus vite
D’un point de vue scientifique, faire l’amour libère de l’endorphine et de l’ocytocine qui procurent au corps une sensation de bien-être et de plénitude. Au niveau psychologique, il permet de tisser des liens étroits avec son partenaire. Cette connexion physique et émotionnelle brise les barrières qui peuvent exister entre deux personnes et leur permet de se sentir pleinement confiants l’un envers l’autre. Chacun apprend à accepter l’autre et en développant une intimité physique, ils développent leur confiance en soi. Or, l’abstinence sexuelle, notamment si elle dure, peut affecter cette estime personnelle et une gêne peut être rapidement ressentie au moment de la reprise d’une activité sexuelle.
4. La performance mentale s’affaiblit
Arrêter de faire l’amour affecte les fonctions cognitives ? Face à cette question, les avis sont partagés. Cependant, une étude menée par Oxford University aurait démontré des résultats très concluants sur des adultes âgés de 50 à 83 ans. A travers une série de différents tests cognitifs, les individus sexuellement actifs auraient démontré de meilleurs résultats, particulièrement au niveau des capacités verbales et de la performance visuelle.
5. Les parois vaginales manquent de lubrification
Si vous êtes une femme traversant la ménopause, sachez qu’avoir des relations sexuelles est bon pour votre santé ! En effet, le manque de relations affecte votre vagin qui rétrécit, et les tissus qui s’affinent mènent plus facilement aux blessures ou aux saignements pendant l’acte sexuel. En outre, faire l’amour peut également vous protéger des symptômes de la ménopause tels que la déshydratation des muqueuses et l’irritation vaginale.
6. Votre système immunitaire s’affaiblit
Dans un article publié par nos confrères de CNN, les relations sexuelles sont extrêmement bénéfiques. En effet, le contact physique avec votre partenaire mène à la sécrétion d’hormones qui font du bien à votre santé, tout en améliorant votre bien-être émotionnel. Par ailleurs, une étude menée par Wilkes University aurait conclu que les individus ayant des rapports sexuels 1 à 2 fois par semaine aurait 30% plus de chance, comparé à ceux n’ayant pas du tout de rapports, de combattre les infections du système immunitaire grâce à la sécrétion d’immunoglobuline A au niveau salivaire.
7. Les risques de troubles cardiovasculaires augmentent
Comme l’explique E. Dean Nukta, médecin en cardiologie interventionnelle au Fairview Hospital :
« Lorsqu’il s’agit de sexe et de votre cœur, les bienfaits vont dans les deux sens. Si vous avez un cœur sain, vous avez plus de chance de faire l’amour. De même, une vie sexuelle saine permet de réduire les risques d’infarctus »
D’ailleurs, une étude publiée par The American Journal of Cardiology aurait démontré que les hommes faisant l’amour au moins deux fois par semaine étaient beaucoup moins susceptibles de développer des troubles cardiaques face aux hommes n’ayant des relations sexuelles qu’une fois par mois.