Voici la signification des fossettes sur les joues

Publié le 8 novembre 2019

Atout de charme par excellence, les fossettes sont une véritable arme de séduction, surtout lorsqu’elles se manifestent au creux des joues. Autrefois, ces deux petits trous qui peuvent apparaître lorsqu’on sourit étaient considérés comme “l’empreinte du doigt de Dieu”, une marque pour désigner les personnes les plus chanceuses dotées de la grâce divine. Par la suite, celles-ci ont évolué pour devenir des symboles de beauté, de vitalité ou de sagesse.

Présentes chez seulement 20% de la population mondiale, les fossettes sont une caractéristique physique qui ne passe jamais inaperçue. Et pour cause, nombre d’entre nous les associent à un atout beauté qui sort de l’ordinaire chez celles et ceux susceptibles de nous plaire. Entre célébrités qui les arborent fièrement en se faisant mitrailler par les flash sur les tapis rouges, et ceux qui sont prêts à dépenser des sommes faramineuses pour en avoir, il faut le dire: les fossettes sont extrêmement attirantes et ne laissent personne indifférent.

Fossettes : la science derrière cet atout séduction

Lorsque les fossettes sont présentes à la naissance, ces dernières sont dues à une malformation des muscles pairs allant des commissures des lèvres aux pommettes. Il s’agit essentiellement du grand zygomatique, du grec zygoma signifiant joindre, qui lorsqu’il se contracte, provoque une réaction qui soulève le coin des lèvres vers le haut et l’extérieur pour les étirer vers les oreilles. Selon le Dr Ralph Abbou, chirurgien plastique à Paris, les fossettes seraient donc une sorte “d’adhérence de la peau avec la muqueuse buccale”, notamment entre le grand zygomatique et la peau des joues.

De ce fait, lorsqu’une personne n’a pas de fossettes, cela représente l’absence d’adhérence entre ces parties du visage, un glissement entre la peau, la muqueuse et le muscle qui ne marque pas ces fameux petits trous. Un “défaut” que certaines personnes n’hésitent aucunement à corriger en ayant recours à la chirurgie plastique.

La “dimpleplasty” : qu’est-ce que c’est ?

Venue tout droit des Etats-Unis où ses adeptes se comptent par milliers, la “dimpleplasty” ou “chirurgie des fossettes” fait rage parmi les milléniaux. Déterminés à arborer ces petits trous qui caractérisent des célébrités telles que Miranda Kerr ou Adriana Karembeu, ces derniers sont prêts à payer la coquette somme de 680 euros pour les plus petits budgets, allant jusqu’à 2200 euros pour les interventions les plus poussées. En France, elle se pratique pour la modique somme de 1500 euros, pour un effet semi-permanent qui finit par s’estomper au bout d’environ 2 mois. A savoir que cette chirurgie ne mène pas qu’à des résultats satisfaisants. Le Dr Wright Jones, chirurgienplastique à Atlanta aux Etats-Unis met en garde contre certains risques, à savoir des douleurs, des gonflements, des déformations, un résultat qui manque de naturel ou encore des creux qui se dessinent aux mauvais endroits.

Pourquoi un tel enthousiasme pour cette malformation ?

Vastement appréciées pour leur aspect esthétique, les fossettes renvoient différents messages selon le sexe de la personne qui en est dotée. Pour une femme, les fossettes sont essentiellement synonymes de beauté et d’attirance. Rappelant l’innocence et l’ingénuité, elles octroient un charme naturel aux chanceuses qui ne manquent pas de les arborer fièrement.

Pour les hommes en revanche, les fossettes relèvent plus du caractère que de l’esthétique, surtout lorsqu’elles sont présentes au niveau du menton! En effet, ces petits trous de charme ne se limitent pas qu’aux commissures des lèvres. Pour certains (et certaines), elles représentent un signe de force et de courage, allié à un sens accru des responsabilités. Un atout qui attire immédiatement l’attention de la gent féminine sur le visage de leurs homologues masculins.

Différents types de fossettes

On a tendance à croire que les fossettes se manifestent uniquement dans le creux des joues ou sur le menton, pourtant, ces dernières ne se limitent pas qu’à la région faciale du corps humain. Il existe un troisième type, moins connu et pourtant irrésistible : les fossettes sacro-iliaques, autrement connues sous le nom des fossettes de Vénus.

Situées dans le creux des reins, elles ont même donné naissance à une nouvelle tendance: le Barbie back. Une intervention chirurgicale dont l’objectif est d’avoir un fessier se rapprochant le plus possible de l’idole éponyme pour une chute de reins digne de ce nom. Une lubie qui n’a pas manqué de séduire de nombreux pays mais qui n’a pas réussi à s’imposer en France. En effet, si le look associé à la poupée Mattel fait des envieuses outre-Atlantique, il semblerait que les Françaises aient décidé de passer leur tour cette fois-ci…